Hier, à l’heure de pointe — plus pécisément à 16h37 — un premier message : « Un incident nous oblige à ralentir le service sur la ligne orange en direction Montmorency. »
Trois minutes plus tard, un deuxième message : « Une porte coincée nous oblige à relentir le service sur la ligne verte en direction Honoré-Beaugrand. »
J’imagine que des ralentissements surviennent dans tous les métros du monde et qu’en se forçant un peu, on peut donc trouver quelque part un endroit où la situation est pire qu’à Montréal.
Toutefois, sauf à Bruxelles en 2006 (où je ne suis resté qu’une semaine), j’ai eu l’occasion de passer trois semaines et d’emprunter quotidiennement le métro à Paris en 2003, encore à Paris en 2004, à Berlin en 2005, à Barcelone en 2007, à Prague en 2008, à Shanghai en 2010 et à Vienne en 2011.
Or je n’ai été soumis à aucune panne, ni aucun ralentissement de service, dans aucune de ces villes alors qu’il ne se passe pas une semaine sans que cela arrive à Montréal.
Au lieu de dépenser une fortune à refaire une beauté à la station Berri-UQAM, au lieu de payer des employés pour leur faire retirer les corbeilles et poubelles du métro — et éventuellement les remettre quand les Montréalais auront pris l’habitude de jeter leurs déchets n’importe où — les responsables devraient peut-être songer à améliorer la fiabilité et la ponctualité du métro de Montréal : il en a grandement besoin.
Après plusieurs articles sur les moyens de transport, j’en conclue qu’à Montréal, ils peuvent mieux faire.
La sécurité du tunnel du Mont Royal, les incidents du métro… Vous êtes un habitué des transports en commun. Avec chaque année, un grand voyage, vous vous donnez les moyens de comparer.
Paris, en 2003, il fallait surtout faire face à la chaleur, ne pas commettre d’imprudences. Être en plein Paris, avec la canicule, rentrer tout bronzé…
Apparemment, c’est le métro à Shangaï votre préféré, vu la signalisation.
A Vienne, vous dîtes avoir mis 3h au lieu de 30min pour rejoindre votre hôtel : problème de signalisation ou avez-vous du mal avec l’allemand ?
Vous dîtes 16h37 : c’est l’heure de pointe. Comment s’organise une journée chez vous ? Chez nous, c’est plus tard, entre 17h et 18h. Ceux qui travaillent dans le commerce, c’est après 19h.
Pas de métro dans notre région : il n’y a que des sapins…
N’avez-vous que des vieux tacots qui circulent ? Nous, on a le TGV !