À 11h ce matin, j’assiste au spectacle de l’École d’équitation espagnole. Je n’étais pas certain d’aimer ce spectacle au point de payer pour le voir. Pendant 90 minutes, les bêtes vont se pavaner, trotter, et trottiner. Durant les dernières 15 minutes, elles effectueront finalement quelques sauts.
Ce sont des chevaux savants qui ont appris à marcher de manière qui n’est pas naturelle pour eux, mais que nous trouvons jolie. Par exemple, en sautillant, les pattes opposées touchent le sol, en alternance avec les deux autres. Ou de marcher le corps dans un axe, mais en avançant de biais. Ces mouvements permettent des chorégraphies simples mais élégantes.
Au sortir du spectacle, on vend du strum (une boisson dont j’ai parlé dans mon billet précédent) à un kiosque installée devant l’entrée du Palais impérial. On en vend même à l’épicerie, dans des bouteilles de 2 litres.
Je photographie ensuite le Mémorial de l’holocauste. C’est un bloc rectangulaire formé de ce qui ressemble à des tranches de livres, symbolisant le devoir de rappel. Le quartier est sous surveillance policière depuis les derniers attentats néo-nazis.
À côté de l’église des Écossais, quelques marchands offrent des produits alimentaires bio issus du terroir.
Je passe ensuite devant de nombreux anciens palais, reconnaissables à leurs portails impressionnants et je m’arrête dans une épicerie à la recherche de jus. Je remarque le prix très abordable de certains vins autrichiens.
La partie de la ville que je sillonne aujourd’hui a conservé de nombreuses maisons très anciennes dont celle qui abrite, au 4e étage, un des nombreux logements viennois de Beethoven. C’est un logement plutôt grand, dans lequel on résume la vie du compositeur, et présente ses mécènes, ses amours, des photocopies de partitions, etc. C’est ici qu’il a composé son seul opéra et trois de ses symphonies (la 5e, 7e et 8e).
Je prends le repas du soir au Café Central, un des plus illustres de la capitale autrichienne. On y mange très bien, comme c’est habituellement le cas à Vienne.
Ce soir, c’est la seule nuit de l’année où tous les musées restent ouverts gratuitement. Je présume qu’ils seront pleins de monde et conséquemment je rentre me coucher.
Est-ce l’influence soporifique du spectacle équestre de ce matin, mais j’ai dormi de 19h30 à 2h dans la nuit et de 3h30 à 9h, soit un total de 10 heures. À bien y penser, le prix du billet en valait vraiment la peine…
Détails techniques : Panasonic GH1, objectifs Lumix 7-14 mm F/4,0 (6e photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/30 sec. — F/4,6 — ISO 320 — 22 mm
2e photo : 1/320 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 20 mm
3e photo : 1/320 sec. — F/7,1 — ISO 100 — 17 mm
4e photo : 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 160 — 25 mm
5e photo : 1/30 sec. — F/3,8 — ISO 200 — 17 mm
6e photo : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 7 mm
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