Voyage à Vienne (4e jour)

Le 26 septembre 2011

Ce matin, je me suis réveillé tôt et cela tombe bien puisque je compte visiter l’église Saint-Charles-Borrommée et j’aimerais le faire avant qu’elle soit submergée de touristes.

En chemin, j’en profite pour visiter l’église Sainte-Élisabeth, située près de mon hôtel, dont les cloches sonnent à 7h tous les matins. Il s’agit d’une église paroissiale sobre, de style néo-gothique.

Puis c’est le faste de Saint-Charles-Brorromée, la plus belle église baroque de Vienne. Érigée après que l’empereur Charles VI ait fait le vœux d’élever une église dédiée à ce saint dès que cesserait la peste qui ravageait la capitale impériale à ce moment-là.


 
C’est un spectaculaire pot-pourri architectural, mêlant avec adresse le fronton d’un temple grec, encadré de deux colonnes qui rappellent celle de l’empereur Trajan à Rome, le tout surmonté d’une coupole rococo et flanqué de deux pavillons qui sont censés évoquer (par leur toiture) des pagodes chinoises.


 
L’intérieur est magnifique, un peu gâché par un ascenseur destiné à permettre aux visiteurs d’accéder à une lucarne qui surmonte la coupole et qui offre une vue panoramique de la ville. Mais il y a un bon côté à tout : cet ascenseur permet d’admirer de près la fresque qui orne l’intérieur de la coupole.


 
Cette fresque, de couleurs délicates, couvre une surface 1256 m². Elle a récemment été restaurée avec brio par une équipe de sept jeunes adultes qui y ont consacré quatre ans de leur vie.


 
Je prends le repas du midi dans le restaurant situé dans un des deux pavillons Art nouveau qui servaient originellement de billetterie à la station de métro de la Place Charles (ci-dessus).

Puis je visite le Musée municipal de Vienne, situé à côté de l’église Saint-Charles-Borromée. Celui-ci est dédié à l’histoire de la ville, de l’époque romaine au début du XXe siècle. Il offre un survol intéressant de l’art autrichien. On y voit plusieurs œuvres du peintre Klimt avant sa conversion à l’Art nouveau.

Il est 17h. Il me reste une heure pour voir l’exposition consacrée à Markart au musée Künstlerhaus (ce qui signifie Maison des artistes). Il s’agit d’un peintre kitsch de la 2e moitié du XIXe siècle. Il a un sens extraordinaire des couleurs (surtout le rouge et le cyan). Ses œuvres sont souvent monumentales et s’harmonisent bien avec le style historiciste de l’époque. Le décor surchargé et tape-à-l’oeil de ses ateliers (qu’on pouvait visiter moyennant un frais d’entrée) épatait ses contemporains.

Je prends le repas du soir près de l’opéra de Vienne. À partir de 19h30, sur une petite place extérieure située adjacente à l’opéra, on peut assister gratuitement à la retransmission directe de l’œuvre lyrique à l’affiche ce soir, soit Falstaff de Verdi (dans laquelle la contre-alto québécoise Marie-Nicole Lemieux chante le rôle de Mme Quickly).

En me promenant aux alentours, à la recherche d’un café internet (afin de publier le billet relatant mes 2e et 3e journées à Vienne), je rencontre le restaurant Sacher. Celui-ci est renommé à travers le monde pour son gâteau au chocolat appelé Sachertorte. Je regretterais partir de Vienne sans y avoir goûté. Moi qui prends rarement des desserts, je dois donc me sacrifier…


 
Après ce supplice charmant, je rentre à l’hôtel pour réviser mes photos et rédiger partiellement ce billet avant d’aller au lit.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 7-14 mm F/4,0 (la quatrième photo) et objectif Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 125 — 18 mm
3e photo  : 1/13 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 21 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 7 mm
5e photo  : 1/400 sec. — F/9,0 — ISO 100 — 20 mm
6e photo  : 1/8 sec. — F/4,5 — ISO 400 — 20 mm


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3 commentaires à Voyage à Vienne (4e jour)

  1. sandy39 dit :

    Comment ne pas résister devant une part de gâteau si belle ? Peut-être un peu lourd avant d’aller au lit !

  2. sandy39 dit :

    Moi, je ferais plutôt des cauchemars et mon mari en subirait les conséquences. Manger trop lourd le soir, il y a des risques chez moi : je deviens violente, je cogne mon mari toute la nuit. Quelle ambiance !

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