Une journée à Albany

17 septembre 2011

Ce matin je me suis levé tôt : mon autobus partait à 7h45 pour Albany (la capitale de l’État de New York).

C’est le premier voyage que j’effectue aux États-Unis depuis 2002 alors que je m’étais juré de ne plus y mettre les pieds tant que ce pays occuperait l’Irak.

Mais demain dimanche, la troupe française Les Arts Florissants présente Atys (un opéra de Lully) au Brooklyn Academy of Music. On comprendra qu’il s’agit là d’un événement majeur contre lequel aucune promesse ne peut tenir.

D’ailleurs, si j’avais su, j’aurais juré de ne pas aller au États-Unis à mois que les Arts Florissants y viennent présenter un opéra.

En passant aux douanes, je m’attendais au pire. Ce ne fut pas le cas. Les douaniers furent tellement aimables que pendant un instant, j’ai pensé que je me trompais de pays.

Je ne rappelais plus à quel point le nord de l’État de New York était boisé. De plus, j’ai trouvé charmants ces petits villages aux maisons de bois revêtues de lisières d’aluminium peint alors qu’au Québec, nos maisons sont généralement des maisons de bois recouvertes de briques.

J’ai passé le reste de la journée à Albany. Après mon installation à l’hôtel Hilton Garden Inn, je me suis promené sur la rue New Scotand, le long de laquelle sont situés le plus gros hôpital de la ville, la faculté de droit et celle de pharmacie, de même que la synagogue Temple of Israel. Cette dernière organise un bingo tous les lundis soirs.

Puis je prends un autobus à destination du centre-ville.

Au coin des rues Lark et Madison, des centaines de jeunes sont réunis pour entendre le spectacle gratuit d’un groupe rock.


 
À deux pas, le parc Washington s’étend sur plusieurs hectares. Il s’agit d’un parc à l’anglaise agréable. Au milieu du parc, après quelques minutes de chahut, une trentaine d’adolescents (presque exclusivement des Blancs) en viennent aux poings. L’un d’eux saigne du nez. Au moins trois véhicules de police arrivent sur les lieux quelques minutes plus tard ce qui accélère la dispersion des protagonistes.


 
Dès que les policiers sortent de leurs véhicules, quelques filles se mettent à se battre. Elles n’auront pas le temps d’abimer leurs vêtements déjà griffés puisque les policiers les séparent aussitôt. Un autre exemple de la sagesse féminine : se faire la guerre sans trop se faire mal…

À proximité, sur la rue Delaware (piétonnes jusqu’à 18h) se tient une foire. Des dizaines de kiosques offrent des objets de pacotille qui attirent une foule immense, principalement composée de jeunes adultes et d’ados.


 
Une fois la foire terminée, la rue est jonchées de déchets principalement bio-dégradables (surtout des assiettes de carton ayant servies aux amateurs de pizza).


 
Puis je me rends à la plus grand place publique de la ville, soit l’Empire State Plaza. Des enfants (surtout Latinos) y dansent au son d’une musique joyeuse, sous l’oeil vigilant de leurs parents. Des animateurs maquillent les enfants aux couleurs des drapeaux portoricain et américain. Évidemment le clown Ronald Macdonald est présent pour signer des autographes et remettre des petits cadeaux.

Après une courte visite au quartier des affaires — avec, entre autres, l’église de l’Immaculée-Conception en grès rouge d’Écosse, le Palais de Justice Art Déco en marbre blanc et le bel édifice Néo-gothique de l’université de l’État de New York — je rentre en taxi à l’hôtel pour télécharger mes photos et rédiger ce billet.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 14 mm
2e photo  : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 45 mm
3e photo  : 1/160 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 14 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 100 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel