Entre la rue de Nankin et la rivière Wusong

Publié le 30 juin 2011 | Temps de lecture : 5 minutes

 
Ce diaporama concerne la partie de Shanghai au nord de la rue de Nankin et au sud d’un affluent de la rivière Huangpu. Cet affluent était appelé autrefois rivière Suzhou mais porte aujourd’hui le nom de rivière Wusong.

On en voit l’embouchure à la fin du panoramique qui constitue la deuxième image du diaporama.

De ce territoire étendu, nous verrons trois zones.

La première zone est située près de l’embouchure de la rivière Wusong. Nous y voyons d’abord des maisons en briques rouges, en pierre de taille et en ciment qu’on s’affairait à transformer en appartements de luxe au moment de ma visite.

Puis nous visitons le RAM (Rockbund Art Museum) qui occupe deux pavillons : un édifice étroit de cinq étages et une ancienne église dans laquelle un petit nombre d’œuvres sont exposés dans la pénombre. Il est à noter que les vitraux sont du même artiste que la toile vue dans le pavillon précédent.

Pour terminer, on aperçoit des commerces dont la façade masque le fait qu’ils ont été aménagés dans des maisons traditionnelles. Leur forme caractéristique en « U » est visible dès qu’on les observe de haut.

La deuxième zone est située à quelques rues des maisons traditionnelles en vedette dans un diaporama antérieur (et dont on vient de parler).*

La troisième zone est plus vaste. Elle commence par une partie de Shanghai que j’ai découverte par accident.

Ce jour-là, je devais visiter d’un ensemble de maisons traditionnelles recommandées dans un de mes guides de voyage. Malheureusement, à mon arrivée, on achevait de les détruire. Au lieu de prendre le taxi, comme prévu, pour me rendre au deuxième item au programme, j’ai plutôt décidé de visiter les environs.

Quelle merveilleuse idée. Je me suis retrouvé dans un quartier populaire sans prétention, un quartier qui respire la vie.

Sur mon chemin, je rencontre le parc Ghangshou, entouré de tours résidentielles. Ce parc est un musée en plein air de sculptures figuratives. Celle utilisée comme arrière-fond au début du présent diaporama — et qui est répétée dans cette visite du parc — est assez extraordinaire.

Elle n’est fixée à son socle que par le côté externe du pied droit et les orteils du pied gauche de la jeune fille. La tablette ne repose sur rien puisqu’elle soudée sous son coude gauche et l’avant-bras droit.

Une averse soudaine m’incite à me réfugier dans un centre commercial adjacent. J’en profite pour y prendre le repas du midi.

Dans le restaurant, lorsque le client a commandé ce qu’il désire et que débute son attente, on place devant lui un sablier — Microsoft n’a rien inventé — pour suggérer qu’il devrait recevoir son mets avant que tout le sable ne soit écoulé, ce qui fut mon cas.

À 4:08, notez que partout en Chine, le tabac est présenté comme un produit de luxe.

De 4:24 à 4:30, les tiges de bambou aux fenêtres des maisons sont destinées au séchage du linge.

Puis nous visitons le Temple du Bouddha de jade. C’est le seul temple que je connais qui reçoit une commandite de Coca-Cola. Tout y est une occasion de prélever des fonds.

Tout autour de la cour intérieure du temple, et un peu partout dans son enceinte, les vendeurs de camelote s’affairent.

Au second étage d’un pavillon, dans le saint des saints, là où se trouve le Bouddha de jade blanc qui donne son nom au temple — et qu’il est strictement interdit de photographier, mais que vous voyez à 5:35 — des préposés se chargent de prendre les bouteilles d’huile achetées par les fidèles et de toucher ces bouteilles contre la statue sacrée. Instantanément, comme par magie, l’huile jaune devient jaune (sic), au grand émerveillement des croyants, surpris de voir que l’huile sacrée puisse réussir à ce point à prendre l’apparence d’une huile ordinaire…

Puis, à proximité, le long de la rivière Wusong, plus précisément sur la rue Moganshan, se trouvent des anciens hangars industriels convertis en galeries d’Art contemporain. Leurs environs sont les seuls endroits à Shanghai où les graffitis sont permis.

Beaucoup de petites galeries et une foule d’artistes d’avant-garde y sont représentés, ce qui témoigne bien que Shanghai est devenue une pépinière de talents. J’y passe des heures et j’y serais resté plus longtemps si le tout ne fermait pas à 18h.

En me rendant au métro, je tombe sur le Centre commercial Yuexing Furnishings, au moins deux fois plus grand que les Galeries d’Anjou. Sur quatre étages, on y vend du mobilier de chambre à coucher et de salon. À part des tables et des chaises, on n’y trouve aucun accessoire pour la cuisine ou la salle de bain. Je crois comprendre que chaque boutique est consacrée à un fabricant.

La vidéo se termine pas un très bref aperçu des environs.

*— À des fins documentaires, précisions que les photos de la deuxième zone ont été prises principalement sur les rues de Beijing, Tongren et Yuyuan, entre les rues Shanxi et Zhenning.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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