En 2006, les ordinateurs d’Apple représentaient six pour cent de tous les ordinateurs américains. En décembre 2007, décembre 2008, et mars 2010, la part de marché des Macintosh était respectivement de 7,3%, de 9,6%, et de 10,9%.
Lorsqu’on regarde non pas l’ensemble des ordinateurs en service, mais seulement la vente de nouveaux ordinateurs, la majorité des ordinateurs de plus de $1,000 vendus de nos jours sont fabriqués par Apple.
Le déclin de Windows depuis quelques années s’explique par plusieurs facteurs. D’abord le fiasco de Vista. Puis l’immense popularité des nouveaux produits d’Apple, que ce soit ses lecteurs de fichiers musicaux, ses téléphones et ses iPad.
En quelques années, ceux-ci ont créé un engouement tel qu’Apple est maintenant perçu comme une compagnie innovatrice, réservant au public avide de nouveautés, les surprises les plus intéressantes.
En comparaison, Microsoft est devenue une compagnie de perdants, essuyant des échecs ou les demi-succès sur tous les fronts sauf celui des consoles vidéo.
Le succès retentissant d’Apple a été facilité par les erreurs de jugement de Microsoft. Critiquée de toutes parts pour la vulnérabilité de son système d’exploitation, Microsoft s’est contenté d’apposer des cataplasmes boiteux sur un système d’exploitation fondamentalement déficient.
Le cataplasme le plus stupide est sans aucun doute cette pseudo boite de dialogue — il s’agit plutôt d’un avertissement — demandant une confirmation lorsque l’utilisateur démarre un logiciel qui n’est pas fait par Microsoft. C’est ainsi qu’à chaque fois que vous chargez iTunes, vous devrez confirmer votre volonté de permettre qu’Apple effectue des modifications à votre ordinateur, comme si cette compagnie était une filiale d’Al-Qaida.
Personne chez Microsoft n’a eu l’idée d’ajouter une case à cocher disant : « Ne me posez plus cette question ». Non, non. De la première à la millième fois, Windows va vous écœurer avec la même question. Par contraste, sur un Macintosh, le logiciel Word de Microsoft s’ouvre directement, sans boite de dialogue.
D’ailleurs, qui double-clique un raccourci si ce n’est pas dans le but de charger cette application ? Alors pourquoi demander une confirmation ?
Lorsque l’utilisateur double-clique un raccourci ou son exécutable, cela génère des événements spécifiques ; en d’autres mots, Windows peut faire la distinction entre la requête d’exécution d’un logiciel déclenchée par la souris de l’utilisateur et une requête indépendante de toute gestuelle de ce dernier et qui, possiblement, pourrait être actionné par le code informatique d’un virus.
Mais les programmeurs de Microsoft ont choisi de ne pas faire cette distinction et nous harceler avec des demandes de confirmation redondantes.
Cette manie de Microsoft d’empoisonner l’existence de ceux qui utilisent Windows vient du fait que cette compagnie veut nous convaincre que s’il y a des problèmes de sécurité sous Windows, c’est de la faute de l’utilisateur et non de la sienne.
Selon Microsoft, c’est nous qui téléchargeons stupidement des fichiers infestés de virus. Pourquoi ces fichiers n’infectent jamais des Macintosh ? Parce que les pirates informatiques s’acharnent sur Microsoft comme la misère sur le pauvre monde. Microsoft est la victime d’un machiavélique complot, facilité par l’insouciance honteuse de ses clients…
Par ailleurs, malgré l’accélération des vitesses d’horloge des microprocesseurs d’Intel, Windows demeure tout aussi lent.
Il ne l’est pas quand votre ordinateur est neuf. Mais au fur et à mesure que vous installez de nouvelles applications, Windows s’enlise. La raison principale est la base de registre de Windows.
Cette base de registre est un fichier central dans lequel toutes les applications enregistrent leurs paramètres : code d’activation, date limite d’utilisation, derniers fichiers utilisés, préférences de l’utilisateur, etc.
À chaque fois que vous amorcez Windows, même si vous n’utiliserez que quelques logiciels au cours de cette séance de travail, le système d’exploitation prend connaissance de cet immense fourre-tout. Tout cela ralentit inutilement votre ordinateur.
Si j’étais responsable de la prochaine version de Windows, à l’installation de la mise-à-niveau, la base de registre serait scindée de manière à ce que les paramètres de chaque application soient inscrits dans un petit fichier situé dans le même répertoire que l’exécutable qui en a besoin.
Lorsque cet exécutable veut lire ou écrire dans l’immense base de données de Windows, cette tentative serait bloquée par Windows et détournée vers le fichier spécifique de l’exécutable. C’est simple et pourtant personne ne semble y avoir pensé chez Microsoft.
Sur un Macintosh, toutes les applications sont installées dans le répertoire « Applications » ou dans un sous-répertoire qui en dépend. Si vous voulez déplacer une application d’un de ces sous-répertoires vers le répertoire « Applications », vous n’avez qu’à glisser-déposer le fichier « .app » de l’un à l’autre. Sous Windows, cette manœuvre doit être complétée par l’édition manuelle (et fastidieuse) de toutes entrées de la base de registre qui pointent vers l’ancien répertoire.
Vous voulez changer votre disque rigide pour un autre de plus grande capacité ? Sur un Mac, pas de problème : il suffit d’effectuer une copie exacte de l’ancien disque pour que le nouveau disque fonctionne parfaitement. Sous Windows, il faut demander de nouveaux codes d’activation auprès de toutes les compagnies qui utilisent ce moyen de lutter contre la piraterie, soit Microsoft et Adobe, entre autres.
Vous aurez donc à appeler chaque compagnie. Puis à appuyer sur les touches de votre téléphone pour naviguer dans les menus, sous-menus, sous-sous-menus de la téléphonie de cet l’éditeur de logiciel. Vous faire dire et répéter combien votre appel est important. Puis, après dix à trente minutes d’attente, avoir à justifier auprès d’un préposé les raisons qui font que vous avez besoin d’un nouveau code d’activation. Lorsque toutes les compagnies auront imité Microsoft et auront protégé leurs logiciels par des codes d’activation, n’importe quel utilisateur de centaines de logiciels devra passer des jours ou des semaines à demander de nouveaux codes d’activation.
Il y a quelques mois, en voulant quitter Windows, j’ai eu un message de Microsoft à l’effet que je devais installer une importante mise-à-jour sécuritaire. Je n’avais pas le choix d’accepter ou de refuser : il n’y avait qu’un seul bouton et c’était pour acquiescer à la mise-à-jour. Après l’avoir téléchargée, Windows a tenté de l’installer, a échoué dans sa tentative, m’a informé qu’il reviendrait à la version précédente et a planté en essayant de revenir à l’ancienne version.
J’ai donc fait les touches Ctrl-Alt-Supp, pour redémarrer Windows et, une fois chargé, j’ai voulu éteindre mon ordinateur pour enfin aller me coucher. Mais à la fermeture, le même message, les mêmes tentatives infructueuses, etc.
Après trois cycles qui m’ont convaincu plus que jamais de l’incompétence des programmeurs de Windows, il était deux heures du matin. J’étais furieux. J’ai réussi à interdire les mise-à-jour automatiques et j’ai restauré mon ordinateur dans l’état où il se trouvait il y a plusieurs mois.
J’ai eu la paix jusqu’à samedi soir dernier alors que je recevais pour la première fois un avertissement (ci-dessus) que la copie de Windows installée sur mon portable était une version piratée. L’avertissement de Microsoft s’est répété à chaque nouvelle séance de Windows.
Ma tentative de revenir à un état antérieur a échoué et Windows a effacé toutes les dates de sauvegarde plus lointaines qui m’auraient permis de restaurer mon ordinateur à un état antérieur.
De guerre lasse, dimanche soir, j’ai cliqué sur « Resolve online now » : Windows m’a dirigé sur le site Web de Microsoft. La compagnie a effectué une vérification de l’authenticité de ma copie de Windows. Et puis, il ne s’est rien passé.
Depuis ce temps, mon ordinateur fonctionne comme avant. Ni mieux, ni pire. J’en ai conclu que la version de Windows installée sur mon portable a toujours été légale mais que cette fausse accusation de piraterie était une occasion pour Microsoft de venir épier sur mon ordinateur pour s’en assurer.
Savez-vous comment Apple combat la piraterie de ses logiciels ? En créant des mises-à-niveau tellement extraordinaires et tellement peu dispendieuses que cela ne vaut pas la peine de se chercher une copie piratée.
Pauvre Microsoft…
Références :
Microsoft Shares Plunge On Windows Decline
Explaining the shift to Macs and the decline of Windows
Analyst: Apple Stores Driving Mac Sales Growth
Macintosh
Microsoft et Apple, pourquoi ces deux là, il existe aussi une autre alternative dont personne ne parle jamais et tout autant plus stable et sans virus, il s’agit de Linux. En fait, si l’on regarde les statistiques qui nous disent que Microsoft est à 90 % du marché et que Apple est à presque 8%, je dois dire que c’est totalement faux.
La part que prend Linux (toutes versions réunies) dépasse de loin Apple : parce que tous les PC vendus sous licence Microsoft, plus du quart est passé à Linux. Ce qui est facile à comprendre car il est plus facile d’installer une distribution Linux gratuitement et sans avoir de virus ni les contraintes de rustines Microsoft. D’autre part, le prix d’un Pc est moitié moins cher qu’un Mac; je connais des personnes qui achètent actuellement des PC Windows 8 pour le virer et mettre à la place Kubuntu à la place.
Pour ma part, je considère que Microsoft est bien en perte de vitesse et Apple avec le prix de ses Macs et ses logiciels payant ne remontera à la place de Windows, d’autant que Linux existe comme solution de remplacement vu la gratuité du système et aussi de tout ses logiciels ce que ne fait pas Apple.
DROLE DE VEILLEE !…
Triste soirée quand la colère maintient en éveil…, et quand il n’y a pas moyen d’éteindre la lumière !
Heures supplémentaires qui s’accrochent sur un écran d’ordinateur jusqu’au bout de la nuit… et, jusqu’à nuire l’humeur du lendemain !
(Et Moi qui croyais que c’était une Aventure récente ! Ce fut donc une soirée si ordi-nerfs de 2011…)