Mini « Nuit de Cristal » à Montréal

Publié le 17 janvier 2011 | Temps de lecture : 3 minutes
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Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, trois synagogues, une école et une garderie juives ont été vandalisées dans l’ouest de Montréal. Cela n’est pas une coïncidence : il s’agit clairement d’actes racistes concertés, perpétrés par les même gens.

À mon avis, cette mini « Nuit de cristal » est totalement inacceptable.

On peut fermer les yeux, se dire qu’après tout personne n’en est mort, que ce ne sont pas des bombes, que c’est seulement quelques dommages matériels insignifiants, mais on aurait bien tort puisque nous sommes en présence d’actes haineux. Or la haine, on sait quand elle commence mais on ne sait pas quand elle finit.

Nous sommes tous québécois, peu importe notre religion ou notre groupe ethnique. Si quelqu’un a des griefs contre l’État d’Israël, il peut s’exprimer librement mais il n’a pas à tenter de se venger sournoisement sur les Québécois de religion hébraïque ou sur les institutions juives du Québec.

Voulons-nous voir des actes d’intimidation pousser des Québécois appartenant à des ethnies impliquées quelque part dans le monde dans des conflits — Juifs vs Arabes, Chiites vs Sunnites, Sikhs vs Indiens, Arméniens vs Turcs, etc. — sentir le besoin de créer leur propre milice armée pour se protéger ? Voulons-nous voir la multiplication des permis pour port d’arme ? Laissons s’installer un sentiment d’insécurité et c’est exactement ce qui va arriver.

Le pharmacien Gaston Beauchesne, de Hull, est décédé dans l’explosion du vol 182 d’Air India perpétré par des terroristes Sikhs du Canada pour se venger de l’assaut de l’armée indienne contre un temple dans lequel des rebelles Sikhs armés étaient retranchés. On a donc tort de croire que la violence interculturelle n’affecte que les groupes concernés. Par conséquent, que les peuples qui se détestent règlent leurs différents chez eux, pas ici.

Quant aux auteurs de ces actes de vandalisme, je leur souhaite une punition exemplaire qui fera réfléchir tous ceux qui seraient tentés de les imiter.

Référence : Cinq établissements juifs vandalisés

Détails techniques de la photo :
Canon Powershot G6 — 1/125 sec. — F/2,2 — ISO 50 — 7,2 mm


Post-scriptum : Ce texte a été publié dans le quotidien Le Devoir. On pourra lire les commentaires qu’il a suscités en cliquant ici.
 

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le néo-libéralisme des gaz de schiste

Publié le 16 janvier 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

À la demande du Ministère de la Santé et des Services sociaux, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a effectué une analyse l’état des connaissances sur les risques d’atteinte à la santé associés au gaz de schiste.

Dans un rapport préliminaire rendu public vendredi, l’Institut conclut qu’il n’existe pas suffisamment de données scientifiques actuellement pour tirer une conclusion à ce sujet.

Ce qui m’a intéressé, c’est la réaction de la ministre des Richesses naturelles du Québec. Celle-ci déclarait : « Écoutez, une vache émet plus de CO2 dans l’atmosphère qu’un puits ».

A-t-on dit à la ministre que dans le schiste, on veut extraire des gaz combustibles et non du gaz carbonique ? Sait-elle la différence entre les deux ? Sinon, elle risque de sous-estimer vachement les dangers de cette industrie.

De plus, son ministère s’est empressé d’ajouter que l’exploration des gaz de schiste permettra de combler le manque de données scientifiques à ce sujet. Cela est faux.

L’exploration des gaz de schiste n’a pas pour but de mesurer l’impact de cette activité industrielle sur l’environnement ou la santé. Si soudainement l’eau potable d’une ville devenait contaminée, on connait déjà la réaction de l’industrie : c’est de nier le rapport entre ses activités et la contamination observée. En somme, l’exploration a pour unique but de d’explorer, c’est-à-dire de déterminer où se trouve la ressource.

Le modèle de développement retenu par le gouvernement Charest relativement aux gaz de schiste est de privatiser la ressource mais d’étatiser les risques.

En principe, les richesses naturelles du Québec appartiennent à la nation québécoise. Même le sous-sol du terrain sur lequel votre maison est construit e ne vous appartient pas : il appartient à la province. Si l’industrie y découvre quelque chose et que Québec donne le feu vert à l’exploitation, c’est gratuit. Elle peut prendre ce qu’elle veut : il suffit de verser à l’État une redevance insignifiante de 2 % — non pas des ventes, mais des profits — alors que le reste sera distribué aux actionnaires répartis autour du globe. Bref, un pillage organisé de nos ressources naturelles orchestré par le gouvernement Charest.

Mais qu’arrivera-t-il si la nappe phréatique d’une municipalité devient impropre à la consommation en raison de la pollution par des gaz de schiste ? L’entreprise n’a qu’à fermer portes et les contribuables québécois seront pris à acheminer l’eau potable par camion-citerne pour l’éternité aux citoyens de cette municipalité ou, à défaut, à construire un aqueduc de plusieurs km afin de les approvisionner de nouveau en eau potable.

Bref, je ne suis pas contre l’exploitation de nos ressources naturelles. Mais pas selon le marché de dupes établi par le gouvernement Charest en faveur de ses amis libéraux à la tête de cette industrie.

Références :
Comme vous avez raison, Mme Payette!
Émanations de gaz de schiste
État des connaissances sur la relation entre les activités liées au gaz de schiste et la santé publique : rapport préliminaire
Gaz de schiste: trop de risques non évalués, dit la Santé publique
Impossible d’évaluer le risque du gaz de schiste
Je me sens seule

Paru depuis :
Carte interactive des forages d’hydrocarbures en sol québécois depuis 1860 (2013-04-21)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les Européens et la grève

Publié le 15 janvier 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

Pourquoi, en français, appelle-t-on « grève » une cessation concertée du travail par les salariés d’une entreprise ?

Au Moyen-Âge, à Paris, les bords de la Seine n’étaient pas aménagés comme ils le sont aujourd’hui. Un des principaux points d’accostage des bateaux dans la capitale française était la Place de grève. Située à proximité de l’hôtel de ville, celle-ci était bordée d’une plage de sable, d’où son nom.

Pour décharger un bateau de sa marchandise, le capitaine comptait en premier lieu sur ses matelots. Lorsque cela n’était pas suffisant, il choisissait parmi les hommes sans emploi qui s’entassaient sur la place dans l’espoir d’une embauche facile. Mais lorsque l’un d’entre eux y avait passé la journée à attendre en vain, on disait qu’il « avait fait la grève ».


Jours de grève par pays, par mille employés, de 2005 à 2009
 


 
Relativement aux arrêts de travail, on classe les pays de l’Union européenne en trois groupes distincts.

Le premier groupe comprend les pays où, en moyenne, on a perdu annuellement moins de vingt jours de travail par tranche de mille employés. Dans l’histogramme ci-dessus, ils sont en vert. Entre 2005 et 2009, ce groupe comprenait tous les pays d’Europe centrale et d’Europe de l’est, de même que le Luxembourg, les Pays-Bas, la Suède et le Portugal. Le record appartient à l’Autriche, un pays sans aucune grève durant ces années, suivi de près par l’Estonie.

Le deuxième groupe, en bleu, comprend le Royaume-Uni, l’île de Malte, l’Italie, l’Irlande et Chypre : ce sont des pays où le ce nombre passe de vingt à soixante jours par année, en moyenne, pour la même période.

Cinq pays forment le groupe (en rouge) où ce nombre est supérieur à soixante jours par année, soit l’Espagne, la France, la Finlande, la Belgique et le Danemark. Il est à noter que les données relatives à ces trois derniers pays sont influencées par une grève des employés du secteur public survenue en Finlande et en Belgique en 2005, de même qu’au Danemark en 2008. Sans cette super-grève, ces trois pays feraient partie du deuxième groupe : par exemple, le Danemark aurait eu 23,7 jours perdus annuellement.

On peut s’attendre à que les données à ce sujet soient très différentes pour les années qui viennent.

Références :
Developments in industrial action 2005–2009
Grève

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La censure de « Money for nothing » de Dire Straits

Publié le 14 janvier 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

Dire Straits est un groupe de rock britannique créé en 1977 : le quatuor s’est dissout en 1993 après avoir vendu plus de 120 millions d’albums.

Un de leurs plus grands succès est « Money for nothing », publié sur l’album « Brothers in Arms » (1985). Cette chanson reprend ironiquement les propos hostiles entendus d’un vendeur d’appareils électroménagers contre les vedettes rock : selon lui, ces artistes mènent une vie aisée, l’argent coulant à flot et les filles acceptant de coucher avec eux facilement (money for nothing and chicks for free).

À la suite d’une plainte d’un auditeur de Terre-Neuve, le Conseil canadien des normes de la radiotélévision a récemment décidé d’interdire cette chanson sur les ondes canadiennes. En effet, à trois reprises, on peut y entendre le mot « tapette » (faggot). Selon l’organisme de règlementation canadienne, « Faggot est un mot qui, même s’il était entièrement ou marginalement acceptable à une époque précédente, ne l’est plus.»

À mon avis, on ne peut pas réécrire l’histoire. Toutes les œuvres artistiques reflètent les mentalités qui prévalaient au moment de leur création.

À titre d’exemple, dans les films de Sacha Guitry, les femmes ne servent que de faire-valoir au cinéaste-comédien. On comprend facilement que des spectatrices d’aujourd’hui peuvent ne pas apprécier son humour cinglant. Pourtant c’est lui le parolier d’une chanson féministe écrite pour sa maitresse Yonne Printemps (« J’ai deux amants »).

Ce qui n’était qu’un jeu ou une parodie à une époque, peut prendre ultérieurement un sens différent alors que le temps a effacé les repères qui permettaient aux spectateurs ou auditeurs du temps de relativiser l’œuvre.

Doit-on interdire tous les romans, films et opéras susceptible de heurter les mentalités d’aujourd’hui ? Si oui, vous risquez de ne jamais plus entendre « Cosi fan tutte » et « La flute enchantée » de Mozart, ni « Les pèlerins de la Mecque » de Gluck, ni « Il Trovatore » de Verdi, pour ne nommer que ceux-là ; les deux premiers accusés de misogynie, le troisième d’islamophobie et le dernier de racisme (les Bohémiens seraient des voleurs d’enfant).

Quelqu’un qui fredonnerait aujourd’hui un couplet de « Money for nothing » dans le but précis d’offenser ou de harceler un homosexuel, ou une station de radio qui ferait de cet extrait un hymne homophobe, joué à répétition, pourrait être accusé de harcèlement. Mais interdire une œuvre ancienne par rectitude politique est, à mon avis, excessif et nous prive de la faculté de constater l’évolution des mentalités dans nos sociétés depuis la création de cette œuvre.

Être cultivé, c’est avoir la faculté d’apprécier une œuvre au-delà des barrières culturelles qui se sont dressées depuis entre son créateur et nous.

Références :
Dire Straits
Dire Straits’ ‘Money for Nothing’ Banned in Canada
Une chanson de Dire Straits jugée homophobe

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Région de Montréal, la nuit

Publié le 13 janvier 2011 | Temps de lecture : 1 minute
© NASA — Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Une vue aérienne de Montréal est aujourd’hui la photo du jour sur le site de la NASA. Cette photo fut prise la veille de Noël par les astronautes d’Expedition 26, à bord d’un appareil Soyuz TMA-19. La station spatiale russe survolait alors le nord-ouest de la Pennsylvanie, à une altitude de 600 km.

Cette vue nocturne permet de voir non seulement l’île de Montréal, mais également d’autres municipalités de la région métropolitaine, dont Joliette (où je suis né).

Détails techniques : Nikon D3S, objectif 180 mm

Références :
Expedition 26
Montreal at Night

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un jardin pour Mao

Publié le 12 janvier 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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L’hôtel Okura Garden de Shanghai date de 1926. C’est un établissement cinq étoiles qui dispose, à l’arrière, d’un jardin plat de trois hectares ouvert au public.

À l’époque, c’était le Club français : on venait y jouer au tennis et à la pétanque.

En 1959, après la Révolution, le président Mao y séjourna brièvement. Le jardin fut alors transformé afin de permettre à ce dernier d’y effectuer des promenades quotidiennes.

Aujourd’hui, on serpente au travers ses pelouses le long de petits sentiers. Au moment de ma visite, une dizaine de personnes profitaient de la fraicheur des lieux. Deux hommes y pratiquaient le Tai Chi, des mamans promenaient leurs bébés tandis qu’un groupe d’étudiants y jouaient aux cartes après avoir soigneusement retiré leurs souliers.

Détails techniques :
Photo du haut : Canon Powershot G6 modifié pour faire de la photographie infrarouge — 1/400 sec. — F/3,5 — ISO 50 — 7,2 mm
Photo du bas : Panasonic GH1, objectif M.Zuiko 9-18 mm — 1/125 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 9 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Fuite des puits de gaz (suite)

Publié le 11 janvier 2011 | Temps de lecture : 2 minutes


Avant-propos : Tout le monde est le bienvenue sur mon blogue, y compris ceux qui ne partagent pas mon avis. Mon billet du 5 janvier, relatif aux fuites des gaz de schiste a soulevé la controverse. Au moment où ces lignes sont écrites, ce texte a fait l’objet de onze votes, très majoritairement opposés. Je m’explique donc.

 
La fonte du pergélisol laisse échapper les bulles de gaz naturel qu’il renferme. Il est facile d’en conclure qu’il est normal que des puits de gaz de schiste fuient puisqu’il s’agit d’un processus naturel.

À mon avis, on ne doit pas confondre les émanations diffuses de gaz naturel occasionnées par la fonte des glaces avec les fuites localisées et concentrées à proximité des puits de gaz de schiste. En conséquence, l’Arctique canadien n’est pas inflammable tandis qu’il est défendu de fumer à proximité des puits de gaz de schiste.

Les porte-parole de l’industrie font valoir que ces fuites sont sans conséquence. Cela est vrai : aucune catastrophe n’a de conséquence avant d’arriver. Mais la question qu’on doit se poser est la suivante : « Ces fuites, peuvent-elles avoir des conséquences ? » À ce que je sache, toute fuite d’un gaz inflammable et explosif représente un danger : les mineurs chiliens en savent quelque chose. Conséquemment, on ne doit pas attendre un accident pour agir.

Dans le cas contraire, si tout cela est naturel et anodin, la ministre des richesses naturelles doit être conséquente avec ses paroles rassurantes : elle doit faire cesser ses inspections inutiles et coûteuses pour les contribuables.

Le fera-t-elle ?


Post-scriptum du 20 janivier 2011 : La compagnie Talisman a elle-même reconnue aujourd’hui que l’accumulation de gaz représentait un risque d’explosion — ce qui est évident — et s’est engagée à colmater les fuites. Bravo à Talisman pour sa franchise et sa transparence. Et quelle gifle pour la ministre des Richesses naturelles qui s’était couverte de ridicule en déclarant que les fuites des puits de gaz n’étaient pas plus dangereuses que des pets de vache.

Référence : Émanations de gaz de schiste

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les Terres rares de Mongolie

Publié le 10 janvier 2011 | Temps de lecture : 2 minutes


 
Les Terres rares sont un groupe de 17 métaux aux propriétés voisines. Dans le tableau périodique des éléments, elles comprennent le scandium (No 21), l’yttrium (No 39) et tous les éléments dont le numéro atomique va de 57 à 71.

Plusieurs de ces métaux possèdent des propriétés uniques qui les rendent utiles dans de nombreuses applications. Concrètement, ils sont très recherchés dans les technologies de pointe : voitures hybrides et électriques, énergies renouvelables, électronique, éclairage et armement.

Contrairement à ce que leur nom suggère, les Terres rares sont assez répandues. Leur abondance varie du cérium — le 25e élément le plus abondant — au thulium et au lutécium (les Terres rares les moins abondantes) qui représentent 0,5 ppm de l’écorce terrestre.

Les États-Unis et l’Australie en disposent de réserves importantes — 15 et 5 % respectivement — mais ont cessé de les exploiter en raison des prix très concurrentiels de la Chine et d’inquiétudes environnementales. Si bien que de nos jours, ce dernier pays est responsable de plus de 95 % de la production mondiale des Terres rares, principalement en provenance de la Mongolie intérieure.

Cette suprématie inquiète d’autant plus les pays occidentaux que la Chine a annoncé le 1er septembre 2009 son intention de réduire ses exportations afin satisfaire prioritairement ses propres besoins, en forte croissance.

La situation est devenue préoccupante depuis la décision récente de la Chine de réduire ses exportations de 35 % au premier trimestre de 2011.

Les entreprises qui ont absolument besoin de ces métaux envisageront la possibilité de transférer certaines unités de production en Chine afin d’échapper aux pénuries d’approvisionnement qui s’annoncent à l’extérieur de ce pays.

En somme, la Chine tente de faire avec ses Terres rares un outil de développement économique comme le fait le Québec avec son hydroélectricité.

Références :
L’espionnage chez Renault illustre la guerre économique que se livrent les États
Terres rares

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le chômage au Canada

Publié le 9 janvier 2011 | Temps de lecture : 1 minute

Taux désaisonnalisé de chômage par province :

Provinces Déc. 2009 Déc. 2010
Terre-Neuve et Labrador 15,7 % 13,7 %
Île-du-Prince-Edouard 10,7 % 11,9 %
Nouvelle-Écosse 9,6 % 10,4 %
Nouveau-Brunswick 8,9 % 9,4 %
Québec 8,4 % 7,6 %
Ontario 9,3 % 8,1 %
Manitoba 5,7 % 5,2 %
Saskatchewan 4,8 % 5,5 %
Alberta 6,7 % 5,6 %
Colombie-Britannique 8,4 % 7,6 %
Canada 8,5 % 7,6 %


Lors de la récente récession économique, la diminution de l’emploi aux États-Unis a été deux fois plus importante qu’au Canada. Actuellement, le Canada est revenu presque à son niveau d’avant-récession alors que chez nos voisins du Sud, seuls 15 % des emplois perdus ont été récupérés.

Depuis deux décennies, le taux de chômage régresse dans toutes les provinces canadiennes. Note : Les provinces situées à l’ouest de la Saskatchewan n’apparaissent pas dans le graphique ci-dessous.

Taux de chômage au Canada, de 1988 à 2008

Références :
Caractéristiques de la population active, selon la province (1re partie)
Caractéristiques de la population active, selon la province (2e partie)
Le Canada n’a pas récupéré tous les emplois perdus

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Au parc Jing’an, à Shanghai

Publié le 7 janvier 2011 | Temps de lecture : 1 minute
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Près de l’extrémité occidentale de la rue de Nankin, se trouve le parc Jing’an.

Ce parc se compose d’une partie d’accès libre, et d’une autre partie qu’on ne peut visiter qu’après avoir payé un droit d’admission : cette dernière, beaucoup plus photogénique, est moins fréquentée.

C’est dans cette dernière partie que fut prises les photos ci-dessus, à l’aide d’un appareil photo infrarouge.

Détails techniques : Canon Powershot G6 modifié pour faire de la photographie infrarouge — 1/400 sec. — F/2,0 — ISO 50 — 7,2 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel