Prague — Généralités

Publié le 8 novembre 2010 | Temps de lecture : 2 minutes

 
De manière générale, les maisons de Prague sont en briques recouvertes de crépi peint, contrairement au Paris intra-muros où le revêtement des édifices est en pierre de taille. Partout dans les quartiers touristiques, les trottoirs sont des mosaïques formées de cubes de pierre grise, blanche ou rose, dessinant des motifs géométriques variés.

En surface, le transport en commun se fait principalement en tramway. Aux arrêts, un panneau indique le numéro des tramways qui desservent cet arrêt et la direction qu’ils prendront.

Le métro est propre et efficace. La métallurgie étant une spécialité tchèque depuis longtemps, je n’ai pas vu un seul escalier mobile en panne durant tout mon séjour de trois semaines dans cette ville en septembre 2008. Dans chaque station de métro, un panneau indique par un point vert là où nous sommes : à sa droite, les stations vers lesquelles on peut aller par le quai de droite et inversement, celles desservies par le quai opposé. Quant aux murs du métro, ils sont parfois protégés des graffitis par des panneaux d’acrylique ou par une couche de laque.

Le transport en commun est économique. Pour les personnes de plus de soixante ans, la passe mensuelle coûte 15$ (environ dix euros).

À Prague, il y a un grand nombre de théâtre de marionnettes et de bijouteries de grenats de Bohème. Disponibles seulement en République tchèque, ceux-ci sont des pierres semi-précieuses de couleur rubis ou ambre. Leur nom vient de leur couleur, semblable à celle de la pomme grenade.

En août 2002, des pluies diluviennes ont inondé le métro de Prague, privant pendant six mois, l’usage de ce moyen de transport. De nos jours, une ligne tracée sur le socle d’une sculpture située à l’entrée de la Station Malostranká indique le niveau maximal atteint à l’époque par la crue des eaux.

Laissez un commentaire »

| Photos de Prague, Photos de République Tchèque, Photos de voyage, Vidéos | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Les droits d’auteurs sur l’Internet : un cas concret

Publié le 6 novembre 2010 | Temps de lecture : 5 minutes

Avant propos : À la suite de la publication de mon billet intitulé «  Le conseil de la femme se couvre de ridicule  », Mme Andrée Poitras, webmestre de cet organisme, me faisait parvenir le 5 novembre l’avis qu’on pourra lire ci-dessous. J’ai choisi de publier cette lettre, de même que ma réponse, dans le cadre d’une discussion au sujet de ce qu’il est permis de faire sur l’Internet relativement aux œuvres protégées par des droits d’auteur.


 
Le Conseil du statut de la femme a pris connaissance de la reproduction du bandeau d’identification visuelle de son site et ce, dans le cadre d’un texte intitulé Le Conseil du statut de la femme se couvre de ridicule, publié le 3 novembre 2010, sur votre blogue

Or, les droits sont protégés par la Loi sur le droit d’auteur de compétence fédérale et une demande d’autorisation de l’organisme, entreprise ou individu concerné est toujours nécessaire pour diffuser tout contenu gouvernemental (documentation, PIV ou photos) sur un site externe, ce qui n’a pas été fait dans le cas présent.

Dans ce contexte, le Conseil du statut de la femme demande le retrait immédiat du bandeau du Conseil sur votre blogue.

Andrée Poitras, webmestre


 
Permettez-moi de vous remercier pour l’intérêt que vous avez manifesté relativement au texte en question.

En premier lieu, j’aimerais souligner que si j’avais utilisé le bandeau du site de votre organisme pour laisser croire faussement que mon billet émanait de votre organisme, cela aurait constitué de la fausse représentation. Ce qui n’est pas le cas : à la lecture de ce billet, il est clair que j’en suis l’auteur mais que ce texte concerne votre organisme. En somme, j’ai utilisé une capture d’écran de votre bandeau strictement pour concrétiser l’objet de mon propos.

Mais le reproche que vous m’adressez ne porte pas sur de la fausse représentation mais sur l’utilisation non-autorisée d’une œuvre protégée par des droits d’auteur. Ce reproche est en partie justifié.

La loi fédérale concernant les droits d’auteur est claire. Elle interdit toute utilisation d’une œuvre sans le consentement explicite de son ou ses auteurs.

Toutefois, la jurisprudence canadienne a atténué depuis la rigueur et la portée de cette loi. En vertu du jugement relatif à l’affaire CCH — qui fait jurisprudence au pays — les tribunaux canadiens ont permis l’utilisation non-commerciale des œuvres protégées par cette loi sous certaines conditions.

Les tribunaux ont dû intervenir à cause de certains excès survenus dans l’application de cette loi. À titre d’exemple, peut-on s’objecter à ce qu’un texte critiquant une entreprise soit accompagné d’une photo de son siège social ? Évidemment pas. Pourtant cet édifice est une œuvre architecturale protégée par des droits d’auteurs au même titre que le bandeau de votre site Web. Or faire une capture d’écran de ce bandeau est l’équivalent électronique de la photo d’un siège social : l’une et l’autre représentent publiquement l’image corporative de l’entreprise.

Si bien que nous devons tenir compte aujourd’hui de la Doctrine de l’utilisation équitable, reconnue officiellement. Dans ce cas-ci, cette doctrine permet l’utilisation non-commerciale sans votre permission d’une capture d’écran du bandeau de votre site à la condition que soient mentionnés la source (c’est-à-dire la provenance de ce bandeau) et, si ces renseignements figurent dans la source, le nom du ou des créateurs (ce qui ne s’applique pas dans ce cas-ci puisque cette mention n’apparait pas sur votre site).

J’ai présumé — à tort je le reconnais — que le fait de laisser apparaitre le nom du Conseil du statut de la femme dans le coin supérieur gauche de l’image suffisait à répondre aux exigences de la Doctrine de l’utilisation équitable. À la suite de votre intervention, je n’en suis plus certain. En conséquence j’ai modifié le billet « Le Conseil du statut de la femme se couvre de ridicule », de manière à préciser explicitement la provenance de l’image.

En espérant que ces changements seront à votre satisfaction, je vous prie d’accepter mes remerciements pour votre intervention. Je peux vous assurer qu’à l’avenir, j’entends me conformer scrupuleusement aux dispositions de la Loi canadienne relative aux droits d’auteur, dont je partage totalement les objectifs.

Pour terminer, si malgré ces changements, votre organisme souhaite toujours le retrait pur et simple de la capture d’écran (au-delà de ce qu’exige la législation canadienne), j’ai le regret de vous informer que cette image demeurera sur mon site. Je suis conscient que la photo des personnes en train de rire donne l’impression qu’elles se moquent du Conseil du statut de la femme mais cela est la conséquence de l’imprudence de choisir des gens riants pour illustrer un site Web autre que celui d’un humoriste.

Jean-Pierre Martel

Laissez un commentaire »

| Informatique, Piraterie | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’historien Henri Guillemin revit

Publié le 5 novembre 2010 | Temps de lecture : 2 minutes
© 1980 — TSR : Image tirée de la série « L’affaire Pétain »

Dans les deux décennies qui ont précédé son décès, survenu en 1992, le professeur Henri Guillemin avait réalisé pour le compte de la Télévision suisse romande (TSR), plusieurs séries d’émissions portant principalement sur l’histoire de France.

Ces émissions d’environ trente minutes chacune avaient été reprises par différentes chaines francophones dont Radio-Canada.

Un seul qualificatif résume ses conférences : brillantes ! Doué d’une mémoire phénoménale, le professeur Guillemin savait captiver son auditoire par le seul moyen de son élocution.

Polémiste et anticonformiste, usant du sarcasme et de la médisance comme peu d’historiens osent le faire, le professeur Guillemin déboulonnait les statues érigées à la gloire des tyrans et récompensait les véritables héros de son admiration non-dissimulée.

À écouter cet historien, on a constamment l’impression d’être le confident de secrets d’État. Pourtant son récit est parsemé d’anecdotes en apparence anodines, mais qui s’avèrent pertinentes à la compréhension intime de l’Histoire.

Ces conférences filmées, où l’orateur est enregistré en plan fixe, datent d’une autre époque. Mais pour quiconque peut s’astreindre à cette rigueur, la récompense est le récit passionnant d’un historien exceptionnel.

Émissions disponibles sur l’internet :
Jeanne-d’Arc (13 épisodes)
La Commune de Paris de 1871 (13 épisodes)
La Révolution française (un épisode de la série La Commune de Paris)
Napoléon (15 épisodes)
• L’affaire Dreyfus — Première, deuxième, et troisième parties
L’autre avant-guerre : 1871 – 1914 (13 épisodes)
La guerre est là (Première guerre mondiale)
• Lénine — Première et deuxième parties
L’affaire Pétain (13 épisodes)

Émissions disponibles en DVD :
Napoléon (1 DVD)

Laissez un commentaire »

| Histoire | Mots-clés : , , , , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Conseil du statut de la femme se couvre de ridicule

Publié le 3 novembre 2010 | Temps de lecture : 3 minutes
© — Bandeau du site du Conseil du statut de la femme, au 2010/11/03

Hier l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia accusait le Conseil du statut de la femme (CSF) de manquer de rigueur scientifique dans son opposition à la légalisation de la prostitution. Effectivement, le 29 septembre dernier, en réaction à un jugement de la Cour supérieure de l’Ontario, le CSF déclarait que « la prostitution représente la forme ultime de la violence faite aux femmes.»

Personne ne doute que ce métier puisse comporter des dangers mais comment peut-on soutenir sérieusement qu’il vaut mieux se faire poignarder et mourir vidée de son sang, qu’il vaut mieux être lapidée, ou qu’il vaut mieux être battue à mort, que de choisir d’exercer le métier de prostituée. C’est pourtant ce que soutient le CSF dans sa rhétorique ridicule.

Si, comme le soutient l’Institut Simone de Beauvoir, la littérature scientifique prouve que la répression policière empêche les prostituées de travailler dans un environnement sécuritaire, le CSF rend-il service à ces femmes-là en s’opposant à la légalisation de la prostitution ? Aveuglé peut-être par de nobles principes moraux, le CSF n’est-il pas ainsi le complice involontaire de la violence faite aux travailleuses du sexe ?

Sauf l’avant-dernière phrase du communiqué du CSF, il n’y a rien dans ce document qui est de nature à susciter l’adhésion générale. C’est un fouillis de phrases sans queue ni tête. Par exemple, « la prostitution n’est pas un métier » (c’est quoi alors ?), « il serait dommageable pour toutes les femmes ainsi que pour l’ensemble de la société qu’elle soit légalisée » (je ne vois pas en quoi cela m’affecterait), « elle porte atteinte à l’égalité entre les femmes et les hommes » (dans la mesure où la légalisation concerne autant les hommes prostitués que les femmes prostituées, je ne vois pas de rapport).

En somme, on devrait s’attendre à ce que les avis d’un organisme aussi important que le CSF représente l’excellence en matière de réflexion des femmes au sujet des grands enjeux sociaux. Au lieu de cela, l’opinion du CSF au sujet de la prostitution est un ramassis de phrases creuses qui discréditent cet organisme. On croirait entendre l’écho du Tea Party américain.

Références :
Déclaration de l’Institut Simone de Beauvoir – Une prise de position féministe sur le travail du sexe
La légalisation de la prostitution au Canada
Le Conseil du statut de la femme tourne le dos à la sécurité des travailleuses du sexe
Réaction au jugement de la Cour supérieure de l’Ontario — La prostitution : une atteinte à la dignité des femmes

Paru depuis :
La prostitution, stratégie de survie dans le Montréal du XIXe siècle (2021-04-09)

2 commentaires

| Prostitution, Sociologie | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Halloween au 2532 avenue Jeanne-d’Arc

Publié le 1 novembre 2010 | Temps de lecture : 1 minute
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

L’Halloween est une fête qui se déroule dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Déformation de All Hallows Eve, Halloween signifie littéralement « le soir de tous les saints ». Cette fête est célébrée principalement dans les pays anglo-saxons, c’est-à-dire en Australie, au Canada, en Irlande, en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Ce soir-là, masqués et déguisés, les enfants vont de porte à porte mendier des friandises et des fruits. L’extérieur de certains logis se pare de symboles généralement inspirés du cinéma d’horreur ; squelettes, fantômes, chats noirs au dos arqué, chauves-souris, araignées, citrouilles évidées et ajourées en forme de visage, etc.

Référence : Wikipédia

Détails techniques : Panasonic GF1, objectif Lumix 20mm F/1,7 — 1/25 sec. — F/1,7 — ISO 800 — 20 mm

Laissez un commentaire »

| Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel