De manière générale, les maisons de Prague sont en briques recouvertes de crépi peint, contrairement au Paris intra-muros où le revêtement des édifices est en pierre de taille. Partout dans les quartiers touristiques, les trottoirs sont des mosaïques formées de cubes de pierre grise, blanche ou rose, dessinant des motifs géométriques variés.
En surface, le transport en commun se fait principalement en tramway. Aux arrêts, un panneau indique le numéro des tramways qui desservent cet arrêt et la direction qu’ils prendront.
Le métro est propre et efficace. La métallurgie étant une spécialité tchèque depuis longtemps, je n’ai pas vu un seul escalier mobile en panne durant tout mon séjour de trois semaines dans cette ville en septembre 2008. Dans chaque station de métro, un panneau indique par un point vert là où nous sommes : à sa droite, les stations vers lesquelles on peut aller par le quai de droite et inversement, celles desservies par le quai opposé. Quant aux murs du métro, ils sont parfois protégés des graffitis par des panneaux d’acrylique ou par une couche de laque.
Le transport en commun est économique. Pour les personnes de plus de soixante ans, la passe mensuelle coûte 15$ (environ dix euros).
À Prague, il y a un grand nombre de théâtre de marionnettes et de bijouteries de grenats de Bohème. Disponibles seulement en République tchèque, ceux-ci sont des pierres semi-précieuses de couleur rubis ou ambre. Leur nom vient de leur couleur, semblable à celle de la pomme grenade.
En août 2002, des pluies diluviennes ont inondé le métro de Prague, privant pendant six mois, l’usage de ce moyen de transport. De nos jours, une ligne tracée sur le socle d’une sculpture située à l’entrée de la Station Malostranká indique le niveau maximal atteint à l’époque par la crue des eaux.