Le Département américain de la Santé recommande un maximum de 5,8 g de sel par jour. Dans les faits, en moyenne aux États-Unis, en 2005 et 2006, les hommes consommaient quotidiennement 10,4 g de sel tandis que les femmes en consommaient 7,3 g. La majorité de ce sel — 75 à 80% — provenait d’aliments préparés (restauration et aliments industriels). Une étude récente a démontré qu’il suffirait d’une réduction progressive (étalée sur dix ans) d’un seul gramme de sel pour sauver plus de vies que ne le font tous les médicaments antihypertenseurs.
Concrètement, cela ne veut pas dire que si on coupe le sel de son alimentation, on peut cesser de prendre ses médicaments. Ce que disent les auteurs, c’est que si l’industrie alimentaire diminue l’ajout de sel de ses produits, cette diminution, appliquée à l’ensemble de la population, entrainera des bénéfices supérieurs à ceux obtenus par les médicaments chez ceux qui font de l’hypertension artérielle.
Référence : New England Journal of Medicine 2010;362:590-9.
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