Profilage = efficacité

Publié le 8 janvier 2010 | Temps de lecture : 2 minutes

Lorsque tous les témoins d’un meurtre décrivent l’assassin comme un individu de sexe masculin, aux yeux bleus, mesurant plus de deux mètres et portant un tatouage sur la joue, il est normal que la police recherche le coupable parmi les personnes ayant ces caractéristiques. Si par crainte d’être accusés de profilage, les enquêteurs recherchaient également le coupable parmi les petits aux yeux noirs, elle manquerait alors de jugement.

Établir les caractéristiques de celui qu’on recherche — en d’autres mots, établir son profil — c’est ce qui contribue à rendre les policiers efficaces. Prétendre dans l’exemple précédant, que les grands ont autant droit à la présomption d’innocence que les petits, c’est confondre à tort le profilage policier avec l’irrespect d’un droit constitutionnel.

La discrimination fait partie de la vie de tous les jours. Elle est même normale. Si je préfère manger de la pizza, c’est dommage pour les fabricants de poutine. Si je désire acheter un iPod, je fais preuve de discrimination à l’égard des autres lecteurs MP3. Choisir n’est rien d’autre qu’un acte discriminatoire.

Lorsque la police choisit de rechercher un coupable parmi un groupe de personnes ayant des caractéristiques communes, cela ne veut pas dire que chaque personne du groupe est considérée comme suspecte mais simplement qu’elle a les caractéristiques de celle recherchée et par conséquent, que la police lui porte une attention particulière. La forme que prend cette attention particulière peut être critiquée, mais pas l’attention elle-même lorsque celle-ci est justifiée.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les graffitis coûtent cher

Publié le 8 janvier 2010 | Temps de lecture : 1 minute

Station Place-des-Arts

La Société de transport de Montréal (STM) a dépensé plus de onze-millions de dollars depuis six ans pour nettoyer les graffitis, 46% de cette somme étant consacrée à ceux du métro.

Ce vandalisme est la preuve du peu de surveillance dont le métro fait l’objet.

Il est superflu d’installer des centaines de caméras des surveillance dans le métro si personne ne regarde en temps direct les images captés par ces caméras ou si on demande aux changeurs dans chaque station d’être à la fois des vendeurs de billets et des agents de sécurité.

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Écrit par Jean-Pierre Martel