La Finlande et la Suède se préparent à une Troisième Guerre mondiale

Publié le 20 novembre 2024 | Temps de lecture : 4 minutes
Port d’Helsinki

Au cours des deux prochaines semaines, la Suède expédiera cinq-millions d’exemplaires d’une brochure de 32 pages destinée à préparer ses citoyens à la guerre ou à des catastrophes naturelles.

Ce document offre des conseils pratiques tels que la constitution de réserves de denrées alimentaires et d’eau, où trouver un abri en cas d’attaque aérienne, ce qu’il faut emporter en cas d’évacuation, et quoi laisser à la maison aux animaux domestiques puisqu’ils ne sont pas admis dans les abris.

C’est la cinquième fois depuis la Deuxième Guerre mondiale que la Suède procède à la distribution d’un tel document, aujourd’hui actualisé.

La Finlande a lancé un site web avec des conseils similaires.

Selon Le Parisien, cette campagne d’information se justifie par l’imminence d’une guerre avec la Russie.

Pour des millions d’Européens, une capitulation de l’Ukraine serait catastrophique puisqu’aussitôt (ou dès qu’elle s’en sera remise), une Russie vengeresse et assoiffée de sang se lancera à la conquête du reste de l’Europe. Ce qui déclencherait une Troisième Guerre mondiale.

Est-ce un scénario probable à brève ou à moyenne échéance ?

Au cours de la guerre russo-ukrainienne, l’armée russe a éprouvé de la difficulté à faire la conquête d’un pays de 38 millions de personnes. Elle y travaille depuis mille jours sans y être parvenue.

Et on prétend que, victorieuse sur l’Ukraine, la Russie lancerait ses troupes contre l’Occident, peuplé de 880 millions de personnes.

Une des différences fondamentales entre la Russie et les États-Unis, c’est que la Russie fait la guerre à ses frontières (Tchétchénie, Géorgie, Ukraine) alors que les États-Unis guerroient partout à travers le monde (Vietnam, Afghanistan, Irak, Syrie, Kosovo, etc.).

Ce qui est normal puisque les États-Unis se veulent les gardiens de l’ordre mondial (qui consacre leur hégémonie), alors que la Russie n’a pas cette prétention.

Quelles sont donc les raisons véritables de cette campagne de peur ?

Avant même son adhésion à l’Otan, la Suède possédait une armée compétente à laquelle elle consacrait plus de deux pour cent de son PIB (qui sera porté à 2,4 % en 2025).

Quant à la Finlande, déjà bien armée, elle compte augmenter de beaucoup son budget militaire d’ici 2026.

Toutefois, la guerre russo-ukrainienne révèle que même 2 % du PIB est insuffisant. Une guerre de haute intensité, comme celles menées par la Russie en Tchétchénie et en Ukraine, nécessite une quantité d’obus et d’ogives considérable, bien au-delà de ce qu’on croyait nécessaire jusqu’ici.

En raison de la rigueur budgétaire qui les caractérise, il est douteux que les gouvernements de ces deux pays choisissent de s’endetter pour financer l’augmentation substantielle de leurs dépenses militaires.

Pour y parvenir, il leur faudra sabrer leur filet de protection sociale. Une protection à laquelle les Finlandais et les Suédois sont très attachés et qui constituait jusqu’ici le dividende de la paix.

Pour qu’ils consentent à des sacrifices jugés nécessaires, il faut créer et entretenir la peur d’une guerre improbable… à moins, évidemment, d’être provoquée par l’Occident.

Références :
« Courir, se cacher… » : Suède et Finlande préparent leurs habitants à une possible guerre contre la Russie
Finlande: Évolution de la dette en pourcentage du PIB
La Finlande va augmenter de 40% son budget de la défense d’ici 2026
La nouvelle Théorie des dominos
La Suède porte son budget défense à plus de 2% de son PIB
Suède: Évolution de la dette en pourcentage du PIB

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5 mark II + objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les environs de la place du Canada

Publié le 18 novembre 2024 | Temps de lecture : 2 minutes
Au square Dorchester

Aménagé sur la partie nord de l’ancien cimetière Saint-Antoine, le square Dorchester, d’une superficie de 11 000 km², contient le seul monument équestre de Montréal.

Inauguré en 1907, ce monument est dédié aux héros de la guerre des Boers. C’est l’œuvre du Québécois George-William Hill, à qui ont doit également le monument à Sir George-Étienne Cartier (sur l’avenue du Parc).


Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde

Inspirée de la basilique Saint-Pierre de Rome, la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde-et-Saint-Jacques-le-Majeur fut construite à partir de 1875 sur les plans initiaux de l’architecte Victor Bourgeau (complétés par le père Joseph Michaud).

À la place du Canada

Située au sud du square Dorchester, la place du Canada est décorée du monument à Sir John-A. Macdonald (vidé de sa statue 2020).



Reliant la place du Canada à l’hôtel Marriott-Château-Champlain, une passerelle donne une assez belle vue de cette partie du centre-ville.

La photo qui complète cette série montre la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde, vue de l’Édifice 1000 de La Gauchetière.

Détails techniques : Sigma DP1 infrarouge à spectre complet.
Pré-traitement : filtres Fuchsia pour Foveon (filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu LBC8 de Kenko + filtre anti-infrarouge partiel GRB3/KG3 [1mm d’épaisseur]).
Post-traitement : Topaz Sharpen AI
1re photo : 1/25 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 16,6 mm
2e  photo : 1/40 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 16,6 mm
3e  photo : 1/50 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 16,6 mm
4e  photo : 1/15 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 16,6 mm
5e  photo : 1/30 sec. — F/5,0 — ISO 100 — 16,6 mm
6e  photo : 1/20 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 16,6 mm
7e  photo : 1/8 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 16,6 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le multiculturalisme néerlandais et ses conséquences politiques

Publié le 15 novembre 2024 | Temps de lecture : 7 minutes
Place du Dam, à Amsterdam

Introduction

Les Pays-Bas étaient autrefois considérés comme le pays le plus tolérant d’Europe occidentale. Aujourd’hui, c’est l’inverse.

Que s’est-il passé ?

À partir des années 1960, un grand nombre d’immigrants s’établirent aux Pays-Bas afin de pallier la pénurie de main-d’œuvre qui y sévissait.

Ceux-ci provenaient des anciennes colonies néerlandaises, du sud de l’Europe (Grèce, Italie et péninsule ibérique), et de pays situés à la périphérie du continent (la Turkiye et le Maroc).

Afin d’être plus accueillants, les Pays-Bas ont adopté dans les années 1980 des politiques multiculturelles exemplaires.

En vertu de celles-ci, l’État accordait des subsides à des médias et à des institutions qui encourageaient activement ces minorités à vivre en marge de la culture du pays si elles le désiraient.

C’est ainsi que la ville de Rotterdam annonçait en 2006 la construction d’un hôpital islamique conforme aux préceptes de la charia. Toutefois, sur l’internet, je n’ai pas trouvé de confirmation indiquant que cet établissement avait finalement ouvert ses portes.

Plus concrètement, en 2012, on annonçait à Amsterdam l’ouverture d’un immeuble locatif de 188 logements entièrement conçus pour les besoins de la communauté musulmane.

Le revirement

En janvier 2000, le sociologue Paul Scheffer publie ‘Het multiculturele drame’ qui obtient un retentissement considérable. Dans cet essai, l’auteur s’inquiète de la surreprésentation des personnes nées de parents immigrants dans les statistiques du chômage et de la délinquance.

En 2002, l’assassinat du politicien Pim Fortuyn — hostile à l’immigration non européenne — et, deux ans plus tard, celui du cinéaste Theo van Gogh par un islamiste, ont suscité l’indignation et provoqué la naissance d’un sentiment d’hostilité à l’immigration, particulièrement contre les Musulmans, chez une frange de la population néerlandaise.

À l’heure actuelle, les Musulmans comptent pour seulement six pour cent de la population néerlandaise. Ils sont principalement d’origine (ou de descendance) turque ou marocaine.

Depuis ces assassinats, des formations politiques ont fait campagne contre les politiques migratoires du pays en obtenant d’abord un succès très limité, puis de plus en plus important.

La formation politique la plus radicalement opposée à l’immigration est le Parti populaire pour la liberté, créé en 2006.

D’abord marginal, ce parti a vu ses appuis populaires lentement grimper avec la hausse du nombre d’immigrants aux Pays-Bas.

En 2022, ce pays a accueilli le plus grand nombre d’immigrants de son histoire, soit environ 400 000 personnes, en hausse de soixante pour cent en comparaison avec l’année précédente.

Ce qui a propulsé soudainement la popularité du PVV à un sommet et assuré sa victoire surprise aux élections législatives de novembre 2023.

Résultats des dernières élections

Le parlement néerlandais se compose d’une chambre basse équivalente à notre Chambre des communes et d’une chambre haute équivalente à notre Sénat.

Les dernières élections législatives ont été dominées par les trois thèmes principaux :
• la perte du pouvoir d’achat causée par l’inflation (à 20 % en 2023 à la suite des sanctions contre la Russie, avant de descendre à 10 % à l’approche des élections),
• l’immigration jugée incontrôlable, et
• le maintien du système de santé.

Se présentant comme un parti nationaliste, eurosceptique et anti-Islam, le Parti populaire pour la liberté (le PVV) est celui qui a fait élire le plus de députés. Toutefois, il n’a pas obtenu suffisamment de sièges pour former un gouvernement majoritaire.

Après six mois de négociations, le PVV a finalement formé autour de lui un gouvernement de coalition, entré en fonction le 2 juillet dernier.

Aux 37 députés du PVV se sont joints les 24 députés du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD). L’un et l’autre ont fait campagne sur le durcissement de la politique migratoire. Ils se distinguent par le ton utilisé, radical pour l’un, plus pondéré pour l’autre.

À cela s’ajoutent les 20 députés du Nouveau Contrat social (NSC), les 7 députés du Mouvement agriculteur-citoyen (BBB). Pour un total de 88 députés sur 150.

Normalement, le chef du PVV (le parti en tête) aurait dû être nommé premier ministre. Mais pour rendre le gouvernement de la coalition plus acceptable aux yeux de la communauté internationale, on a préféré nommer Dick Schoof à titre de premier ministre.

Ce dernier a fait carrière dans la sécurité intérieure et les services de renseignement. C’est un dur parmi les durs dont les idées sont très compatibles avec celles du PVV.

L’instrumentalisation de la violence par la Droite

Pour le PVV et pour le premier ministre, les récentes émeutes à Amsterdam constituent une aubaine. Pour maximiser la portée de sa réthorique anti-Islam (et maintenir sa popularité), le PVV a besoin que les Musulmans soient perçus, par l’ensemble de la population néerlandaise, comme des indésirables, voire des personnes dangereuses.

En tant qu’ancien chef du renseignement, le premier ministre Dick Schoof savait très bien la réputation des partisans du club Maccabi de Tel-Aviv; ceux-ci sèment le grabuge partout où ils passent.

Non seulement s’en prennent-ils aux partisans des autres équipes en Israël, mais ils ont même agressé (avec des tessons de bouteille) des Israéliens qui protestaient contre les politiques du gouvernement de Benyamin Netanyahou. En somme, les ultras du Maccabi sont les ‘chemises brunes’ du premier ministre israélien.

En acceptant leur venue à Amsterdam, le gouvernement savait ce qui arriverait. Mais pas la mairesse.

Plutôt de gauche, celle-ci s’est naïvement informée auprès des autorités israéliennes quant aux mesures à prendre pour assurer la sécurité autour de l’évènement.

Elle s’est fait dire que les partisans du club Maccabi étaient généralement pacifiques. Ce qui est vrai.

Le partisan qui écoute les matchs à la télé dans son salon est pacifique. Ceux qui assistent aux matchs en Israël sont bruyants, mais généralement pacifiques.

Mais ceux qui sont prêts à dépenser des milliers de dollars pour encourager le club à l’Étranger — en supposant que leur voyage n’était pas subventionné par papa Netanyahou — sont des fanatiques.

Ce sont des hommes. Des vrais. Des brutes gonflées de testostérone. Racistes et violents.

Convaincue que le danger ne viendrait pas d’eux, elle a ordonné à la police de la ville de se concentrer sur les manifestants pro-palestiniens.

Dans un clip vidéo anodin (mais révélateur), on voit un citoyen de la ville qui fait son égoportrait avec, derrière lui, des partisans du club Maccabi sur la place du Dam.

Pendant qu’il leur fait dos, un Israélien l’entarte sournoisement par-derrière. Au lieu d’arrêter l’entarteur, la police a choisi d’arrêter l’entarté qui, évidemment, est devenu agité à la suite de l’agression mineure dont il a été victime.

Plus tôt cette semaine, au parlement néerlandais, le gouvernement a évoqué la possibilité de retirer la citoyenneté néerlandaise aux manifestants pro-palestiniens d’origine marocaine (très spécifiquement) qui possèdent une double citoyenneté.

La loi permet déjà de le faire dans le cas des citoyens (Marocains ou non) qui commettent un attentat terroriste au pays. Le gouvernement veut étendre ce pouvoir à l’encontre de certains des Néerlandais qui protestent en faveur des Gazaouis.

En réaction à cette annonce, Nora Achahbar (née au Maroc) a présenté sa démission à titre de secrétaire d’État aux Finances. Sans l’appui de son parti (le NSC), le gouvernement actuel deviendrait minoritaire au parlement.

Reste à voir si l’ensemble de son parti suivra.

Références :
À Amsterdam, les appartements aussi sont halal
Élections législatives néerlandaises de 2023
Het multiculturele drama (en néerlandais)
Islam aux Pays-Bas
Les Pays-Bas en ébullition: des propos racistes poussent une secrétaire d’État à démissionner
Mayoress’ Report
Religion aux Pays-Bas
Theo van Gogh (réalisateur)
Un hôpital islamique aux Pays-Bas

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Comment assurer l’étiquetage en français ?

Publié le 14 novembre 2024 | Temps de lecture : 4 minutes

Le Journal de Montréal publiait hier une enquête effectuée dans un petit nombre de commerces situés dans la région montréalaise dans lesquels l’immense majorité des produits offerts étaient étiquetés dans diverses langues, mais pas en français.

La loi n’interdit pas l’étiquetage dans d’autres langues en plus du français. Mais le français est obligatoire.

La plupart des commerces montréalais offrent des produits généralement étiquetés correctement avec accessoirement un petit nombre de produits ‘déviants’.

Au début des années 1960, il était courant que des produits ne soient étiquetés qu’en anglais. Pour corriger cette situation, le gouvernement québécois avait adopté une loi qui bannissait l’étiquetage unilingue anglais.

En vertu de cette loi, n’importe quel consommateur pouvait porter plainte à la Cour des petites créances où il suffisait de se présenter et de soumettre l’étiquette unilingue, de même que le reçu de la caisse pour que, séance tenante, le commerçant soit condamné à payer une amende versée au plaignant.

C’est ainsi qu’un couple d’étudiants en droit avait financé leur formation universitaire en poursuivant les commerces fautifs. En quelques mois, il était devenu impossible à Montréal de trouver un seul produit étiqueté exclusivement en anglais. Ceux qui auraient pu l’être portaient dorénavant un collant qui traduisait en français la composition du produit et son mode d’emploi.

À l’époque, l’Office québécois de la langue française existait puisqu’il avait été créé en 1961.

Mais plutôt que d’embaucher des fonctionnaires pour recevoir les plaintes et des inspecteurs pour aller visiter les commerces fautifs afin d’y constater les infractions, l’État avait jugé plus efficace de remettre la défense du français entre les mains du peuple et surtout, de lui confier les moyens répressifs de faire appliquer la loi.

Ultérieurement, on a lui retiré ce pouvoir pour le confier exclusivement à l’Office.

En 2005, il a suffi au gouvernement de Jean Charest de nommer à la tête de l’Office une guenille libérale pour que l’Office cesse de jouer son rôle efficacement.

Aujourd’hui, il serait inutile d’essayer de refaire la même chose. Pourquoi ? Parce que, de nos jours, on doit attendre deux à trois ans pour qu’une cause soit entendue devant la Cour des petites créances.

Toutefois, on peut créer un mécanisme encore plus efficace en recourant au pouvoir de contravention.

Je m’explique.

Lorsqu’un policier — ou même un simple agent de la circulation qui n’a pas reçu de formation policière — constate qu’une voiture est mal garée, il ne porte pas plainte devant les tribunaux; il dresse un constat d’infraction et le glisse sous les essuie-glaces de la voiture.

Ce constat donne un délai au contrevenant pour faire parvenir l’amende à la ville à défaut de quoi il est poursuivi par les tribunaux. Ce qui coute beaucoup plus cher.

Au sujet de la langue d’étiquetage, une seule personne pour tout le Québec est capable de gérer des dizaines de plaintes reçues du public quotidiennement, soit cinq à dix-mille plaintes par année.

Pour ce faire, sa tâche doit être simple.

Sans quitter son bureau, il lui suffit de recevoir l’original de l’emballage du produit fautif, de même que le reçu de la caisse, pour être en mesure de délivrer un constat d’infraction, de sommer le contrevenant de lui faire parvenir un chèque émis au nom du plaignant, et de le poster à ce dernier par courrier recommandé.

Pour simplifier les choses, une plainte ne devrait concerner que la vente d’un seul produit même si plusieurs produits fautifs ont été achetés en même temps. Toutefois, le même produit ou un produit différent, acheté un autre jour, pourrait faire l’objet d’une autre plainte.

Pour prévenir les contestations juridiques, il suffit que l’amende soit raisonnable (disons 100 $ par plainte) pour qu’un commerçant comprenne rapidement le message et décide de retourner tous les produits fautifs à son grossiste afin qu’un collant en français soit apposé à leur emballage.

Références :
Du mandarin, du coréen, de l’anglais… et un peu de français chez T&T et Loblaw
Le doux sommeil de l’Office de la langue française

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les garderies-ghettos

Publié le 13 novembre 2024 | Temps de lecture : 5 minutes

Introduction

C’est le journaliste Francis Vailles, de La Presse qui révélait hier que dans la région de Montréal, trente-six garderies subventionnées par l’État n’acceptent que des enfants qui appartiennent à certaines minorités ethniques ou religieuses.

Ces garderies offrent environ deux pour cent des 134 000 places disponibles dans la région de Montréal⁠.

C’est en 1998 que le Québec a déconfessionnalisé son système scolaire, abolissant ainsi à la fois les commissions scolaires catholiques et protestantes.

Qu’un quart de siècle plus tard, apparaissent des garderies confessionnelles subventionnées par l’État, cela représente un retour en arrière.

Si une garderie veut se constituer en ghetto qui n’accepte que des enfants de parents qui partagent la même confession religieuse ou la même ethnie — voire la même aisance financière — elle ne doit pas être subventionnée par l’État.

Les dangers de la ghettoïsation

Quarante ans après que le parlement de Stockholm eut décidé de transformer la Suède en un pays multiculturel, celui-ci est devenu la capitale du viol en Occident.

Non pas que le multiculturalisme ou que l’immigration conduisent séparément à ce résultat, mais parce que de 2005 à 2016 ce pays a accueilli un grand nombre de réfugiés — majoritairement d’Afghanistan, d’Iran, d’Irak, de Syrie, de Somalie et d’Érythrée — qu’il n’a pas pris le soin d’intégrer à la culture du pays en raison du laisser-faire inhérent au multiculturalisme.

Or leur nombre n’est pas négligeable; en 2019, un Suédois sur cinq était né à l’Etranger.

De son côté, la France est opposée au multiculturalisme. Mais elle a laissé se développer des banlieues qui se sont constituées en ghettos mono-ethniques au sein desquels les valeurs républicaines sont demeurées étrangères à la mentalité de la majorité des jeunes qui y habitent.

Multiculturalisme vs convergence culturelle

Le multiculturalisme canadien encourage l’appartenance ethnique en tant que marqueur identitaire. Il favorise la tendance naturelle du repli rassurant entre semblables.

De son côté, la convergence culturelle n’oblige pas le Québécois né à l’Étranger à épouser les valeurs québécoises. Mais il le motive, entre autres, en pénalisant le repli sur soi.

Cesser le financement des garderies-ghettos par l’État les rend plus onéreuses et dissuade ainsi les parents d’y envoyer leurs enfants.

La solution du guichet unique

L’apparition des garderies-ghettos est le résultat du laisser-faire de la CAQ.

Ce laisser-faire s’explique par le fait que la manière pour la CAQ de diminuer les taxes tout en prétendant que cela n’affecte pas la qualité des services, c’est de ne jamais vérifier dans quelle mesure les normes sont respectées, notamment après l’adoption de budgets insuffisants.

Et comme chaque dollar dépensé en inspection est un dollar de moins pour créer une place en garderie, c’est une raison de plus pour ne pas aller voir ce qu’on a intérêt à ne pas savoir.

Pour empêcher les garderies de se constituer en ghettos, le gouvernement se propose de créer un guichet unique qui attribuera les places automatiquement à partir de l’automne 2025.

Comme c’est facile.

Dans un pays idéal, les parents devraient avoir le choix de la garderie où envoyer leurs enfants. S’ils jugent approprié de les retirer d’une garderie privée subventionnée parce que la salubrité ou l’encadrement pédagogique y laisse à désirer, ils devraient en avoir le droit.

Malheureusement, dans un contexte de sous-financement des garderies et du nombre insuffisant de places, le choix des parents est limité.

Si en plus, c’est un ordinateur qui détermine là où leurs bambins doivent aller, on abolit tout incitatif à l’excellence de la part des garderies subventionnées. C’est le nivèlement par le bas.

Évidemment, le guichet unique existe aussi en santé. Mais le nivèlement par le bas y est contré par les inspections des Ordres professionnels qui s’assurent du maintien de la qualité des services. Ce qui n’est pas le cas du personnel en garderie privée.

Ce que l’article de La Presse nous apprend, c’est qu’à défaut d’inspections de routine, avant que le gouvernement apprenne les lacunes qui sévissent dans une garderie, cela prend des années.

Après l’instauration de son guichet unique, commenceront les années au cours desquelles les parents seront forcés d’envoyer leurs enfants à la garderie déterminée par ‘l’ordinateur de la CAQ’.

Références :
Confessionnalisme et neutralité religieuse dans les écoles de Montréal
Immigration en Suède
La convergence culturelle : communion et symbiose
La Suède, capitale du viol en Occident
Le multiculturalisme ou le tribalisme des sociétés anglo-saxonnes
Places en garderie : un « vrai » guichet unique dans un an
Trente-six CPE sélectionnent selon l’ethnie ou la religion

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le long du boulevard Robert-Bourassa

Publié le 12 novembre 2024 | Temps de lecture : 1 minute
Devant l’hôtel Evo
Sculpture Dentrites de Michel de Broin (2017)

Source de Jaume Plensa (2017)

Détails techniques : Sigma DP1 infrarouge à spectre complet.
Pré-traitement : filtres Fuchsia pour Foveon (filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu LBC8 de Kenko + filtre anti-infrarouge partiel GRB3/KG3 [1mm d’épaisseur]).
Post-traitement : Topaz Sharpen AI.
1re photo : 1/40 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 16,6 mm
2e  photo : 1/40 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 16,6 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm
4e  photo : 1/50 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Du square Phillips à la place Ville-Marie

Publié le 10 novembre 2024 | Temps de lecture : 2 minutes
Monument à Édouard VII au Square Phillips

Contrairement à l’Espagne et à l’Autriche, la Grande-Bretagne n’a jamais eu de monarque portant le nom de Philippe.

Alors comment se fait-il que le monument en hommage à Édouard VII soit situé sur une place appelée square Phillips ?

C’est que ce terrain a été donné en 1840 à la ville par Thomas Phillips, un riche marchand et entrepreneur en construction, à la condition d’en faire un parc.



Tour KPMG et cathédrale anglicane du Christ

Au nord-ouest du square Phillips, on trouve la cathédrale anglicane du Christ, derrière laquelle se dresse la Tour KPMG dont la silhouette vaguement ogivale sert à s’harmoniser avec le style néogothique de la cathédrale.




L’Anneau (2022), de Claude Cormier

Depuis son installation, l’Anneau est devenu une des œuvres emblématiques de Montréal.

Détails techniques : Sigma DP1 infrarouge à spectre complet.
Pré-traitement : filtres Fuchsia pour Foveon (filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu LBC8 de Kenko + filtre anti-infrarouge partiel GRB3/KG3 [1mm d’épaisseur]).
Post-traitement : Topaz Sharpen AI
1re photo : 1/10 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 16,6 mm
2e  photo : 1/50 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 16,6 mm
3e  photo : 1/15 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 16,6 mm
4e  photo : 1/20 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 16,6 mm
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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un ‘pogrome’ à Amsterdam : vraiment ?

Publié le 9 novembre 2024 | Temps de lecture : 6 minutes

Je ne sais pas qui est ce petit génie qui a décidé d’inviter un club israélien à participer cette semaine à un match de football à Amsterdam.

Si on boycotte les équipes sportives russes en Occident, je ne vois pas pourquoi on devrait inviter des équipes israéliennes, tant que durera le massacre des civils dans la bande de Gaza.

Déjà, en mars dernier, des partisans de cette équipe de foot avaient causé du grabuge à l’occasion d’une joute à Athènes.

Après que des immigrés eurent scandé ‘Free Palestine’, certains de ces partisans se sont attaqués à eux pour leur infliger une solide correction.

De plus, ils ont battu un homme d’origine égyptienne à une sortie de métro. Selon certaines sources, le jeune homme s’était drapé d’un drapeau palestinien. La victime fut hospitalisée.

Au sujet des violences survenues en marge du match disputé à Amsterdam, j’ai soigneusement analysé les clips vidéos publiés par les médias occidentaux.

Deux de ces clips documentent des attaques antisémites.

Dans le premier, un partisan des Jaunes — c’est la couleur du maillot de l’équipe israélienne lorsqu’elle joue à domicile — est assis par terre, entouré de gens hostiles qui veulent lui faire dire ‘Free Palestine’.

Dans l’autre, un passant terrorisé déclare ne pas être juif, apparemment pour éviter qu’on s’en prenne à lui. Toutefois, puisque cela ne n’a pas empêché d’être battu, on peut penser qu’il s’est trompé quant à l’identité de ses assaillants.

Mais la plupart des autres prouvent, au contraire, les méfaits commis par les partisans des Jaunes.

Dans deux clips, on les voit s’attaquer à deux propriétés privées en prenant l’initiative de déchirer les drapeaux palestiniens qui pendaient à la fenêtre de deux maisons différentes.

Ils ont brisé les fenêtres d’une troisième maison parce que le drapeau palestinien était trop haut pour qu’ils puissent le retirer.

Un autre clip montre une foule de partisans des Jaunes qui descendent un escalier mécanique. Leur chant joyeux indique qu’on les voit avant le match puisqu’ils l’ont perdu. Mais que chantent-ils donc ?

Sur l’internet, on en trouve plusieurs traductions légèrement différentes, mais qui reviennent au même. La version qui me semble la plus plausible est celle-ci :
— olé, olé. Mort aux Arabes !
— olé, olé. Nous vaincrons.
Laissons l’armée israélienne gagner. ‘Phoque’ les Arabes !

De plus, durant le match, ces partisans ont refusé de respecter la minute de silence en hommage aux victimes des inondations à Valence. Pourquoi ? Parce que l’Espagne a récemment annulé une importante vente d’armement destiné à Israël.

Que s’est-il passé après la défaite du club des Jaunes ? Apparemment, l’esprit n’était plus à la fête.

Leurs partisans ont passé leur mauvaise humeur sur les manifestants propalestiniens hostiles venus à leur rencontre. Les affrontements ont provoqué cinq hospitalisations et 62 arrestations.

Les médias occidentaux ont beaucoup fait circuler un clip vidéo qui montre, parait-il, un partisan de l’équipe des Jaunes fuyant des personnes déchainées contre lui. Puisque ce clip ne montre que des gens habillés de noir, cela est plausible.

Toutefois, lorsqu’on voit l’ensemble du clip de 33 secondes (et plus précisément son début), on voit qu’un petit nombre des agresseurs portaient du jaune.


 
Annet de Graaf, la créatrice de ce clip, a accusé ceux qui le diffusent de propager des nouvelles fallacieuses puisqu’il montre, au contraire, quelques-uns des partisans des Jaunes qui, ce soir-là, frappent des gens et des véhicules avec la boucle métallique de leur ceinture.

Finalement, dans un autre clip, on voit un homme évanoui au sol recevant des coups de pieds de personnes qui l’injurient en israélien.

Toutes les agences de presse occidentales (et conséquemment, tous les médias qui publient leurs dépêches) ont aussitôt relayé comme un fait avéré l’accusation du gouvernement israélien selon laquelle, les Pays-Bas ont été complices d’un ‘pogrome’.

Rappelons qu’un pogrome est une émeute, tolérée ou soutenue par les autorités, dirigée contre les Juifs, et accompagnée de pillage et de meurtre.

Sans remarquer qu’il y a là une très légère exagération, les plus hauts dirigeants des Pays-Bas et de l’Union européenne se sont empressés de blâmer ceux parmi leurs citoyens qui s’en sont pris à ces voyous étrangers, racistes et violents, qui sèment la bisbille partout sur leur passage.

Références :
A mob of Israeli thugs (fans of Maccabi Tel Aviv) attack a Palestinian in ATHENS (vidéo)
Avant les violences, des hooligans du Maccabi Tel-Aviv avaient semé le trouble à Amsterdam
Chaos in Athens: Maccabi fans unleash unrest at Syntagma Square
Comment la guerre au Moyen-Orient a plongé Amsterdam dans la violence (en néerlandais)
Des hooligans du Maccabi Tel Aviv agressent un chauffeur de taxi à Amsterdam (en néerlandais)
Du silence du boycott pour Valence à « la mort des Arabes »
Israeli soccer fans assault foreigner in downtown Athens
Un premier avion transportant des Israéliens évacués d’Amsterdam atterrit à Tel-Aviv
When far-right football fans take to the streets in Israel

Parus depuis :
Des témoins oculaires filment comment les supporters du Maccabi sont eux-mêmes entrés sur le sentier de la guerre après avoir perdu un match (en néerlandais) (2024-11-09)
Images du ponçage dur du Maccabi : « Ils ont donné des coups de pied à notre porte et ont essayé d’entrer dans notre maison » (en néerlandais) (2024-11-09)
Hoologans israéliens : quand un adolescent donne des leçons de journalisme aux médias dominants (vidéo) (2024-11-09)
Muslim Rights Watch dépose une plainte contre les supporters du Maccabi : « Des gens ont reçu des crachats et des coups de pied » (en néerlandais) (2024-11-11)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Transport en commun : les comptables à la rescousse de la CAQ

Publié le 8 novembre 2024 | Temps de lecture : 5 minutes
Passagers évacuant un train en panne dans le tunnel du métro

Le gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ) est pro-automobile et anti-transport en commun.

Contrariée d’avoir à payer le déficit croissant des sociétés de transport, la CAQ a demandé un audit à leur sujet, c’est-à-dire un examen de leurs comptes et leurs états financiers.

Hier, les comptables de Raymond Chabot Grant Thornton ont rendu public leur rapport. Celui-ci signale qu’il serait possible de réaliser 346 millions de dollars d’économies en ‘optimisant’ les dépenses des sociétés de transport.

On connait la chanson.

Depuis plusieurs décennies, nous élisons des partis politiques qui promettent ‘de couper dans le gras’, de procéder à la ‘réingénierie’ de l’État, de ‘remettre de l’argent’ dans les poches des contribuables. Le tout sans affecter la qualité des services que nous recevons, parait-il.

Le résultat, c’est que notre filet de protection est en ruine, que la construction de logements sociaux se fait au compte-goutte (aggravant la crise du logement), et qu’il y a annuellement mille pannes (de plus de cinq minutes) dans le métro de Montréal alors que certaines années, sur la ligne principale du métro de Paris, il n’y en a aucune (aucune comme dans zéro).

Évidemment, la firme Raymond Chabot Grant Thornton a raison; on peut toujours presser le citron encore plus tant qu’il n’est pas complètement sec, faire appel au privé (qui s’en mettra plein les poches) et appliquer au transport en commun les recettes désastreuses que la CAQ et le PLQ ont appliquées à notre système de Santé.

La vérité, c’est que le transport en commun souffre de sous-investissement chronique.

Si la CAQ disposait d’une véritable stratégie industrielle — autre que la filière batterie (qui bat de l’aile) — elle aurait compris que plus les Québécois achètent des voitures, plus des milliards de dollars quittent chaque année le Québec pour enrichir les pays qui produisent les voitures et l’essence que nous leur achetons.

Depuis qu’elle est au pouvoir, la CAQ a payé les factures du Réseau express métropolitain (déjà en construction), mais elle a différé tous les autres projets de transport en commun à l’exception du Service rapide par bus le long de la rue Pie-IX.

Elle a même retardé l’achèvement des stations à venir du REM (donc autres que les quatre déjà en service) puisque plus le réseau s’agrandit, plus son déficit d’opération s’accroit.

Finalement, rien ne nous assure que l’annonce toute récente du prolongement de la ligne bleue du métro de Montréal ne pourrait pas faire l’objet d’une autre volteface de la CAQ.

Avec un gouvernement réellement nationaliste au pouvoir, le Québec investirait massivement dans le transport en commun électrique fabriqué au Québec.

Dans l’étude que j’ai réalisée en 2018 en comparant la Finlande au Québec, cette étude concluait que si nous avions investi dans le transport en commun comme la Finlande l’a fait depuis quatre décennies, il y aurait 3,1 millions de véhicules de moins sur nos routes, dont 694 000 sur l’ile de Montréal.

Ce qui prouve qu’investir dans le transport en commun, ce n’est pas seulement avantageux pour ceux qui l’utilisent, mais également pour les automobilistes.

En effet, en faisant disparaitre un grand nombre de voitures qui encombrent nos rues, cela entraine une conduite plus agréable pour les automobilistes qui restent, moins d’accidents, moins de rage au volant, et des milliards de dollars de moins dépensés annuellement au Québec à l’achat de voitures et à leur entretien.

Finalement, si nous voulons sauver la planète, il faut moins consommer. Et un des moyens d’y parvenir, c’est de cesser, lorsque cela est possible, d’acheter des voitures, qu’elles soient à combustion ou électriques.

Et pendant que la CAQ cherche à assécher les finances de nos services de transport en commun, la Chine construit un TGV de 1 629 km qui traversera l’Himalaya au cout de cinquante-milliards de dollars. Et la Russie, en dépit des sanctions financières de l’Occident, annonçait en septembre dernier qu’elle construira un TGV entre Moscou et Saint-Pétersbourg, long de 680 km, au cout de 24 milliards d’euros.

Références :
Fizgibbon et le parc automobile du Québec
Le TGV entre Moscou et Saint-Pétersbourg prend forme et il sera un des plus rapides au monde
Le transport en commun finlandais : le matériel roulant
Métro de Montréal : le champion mondial des pannes
Portes palières et pannes de métro
Prolongement de la ligne bleue : les travaux sont lancés
Transport collectif : une firme mandatée par Québec a trouvé comment économiser 346 M$
Why is China Building a $50 Billion Railway in the Himalayas? (vidéo)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Et finalement un lis et d’autres hémérocalles de 2024

Publié le 6 novembre 2024 | Temps de lecture : 1 minute
Lis ‘Zeba’
Hémérocalle ‘Pardon Me’
Hémérocalle ‘Mid Winter Fire’
Hémérocalle ‘Fashion File’
Hémérocalle ‘Chicago Apache’

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 82 mm
2e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 142 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
4e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel