Le Nord de Shanghai

4 juillet 2011

 
Cette vidéo présente la partie de Shanghai que j’ai visitée au nord de la rivière Wusong. Vous n’y verrez pas ou peu d’Occidentaux parce que nous sommes ici dans le Shanghai « ordinaire », celui du peuple de la ville.

Durant la première partie du diaporama, nous longerons la rivière Wusong d’est en ouest. Dans la deuxième et dernière partie, nous partirons de la gare pour nous rendre au stade Hongkou, située à 3 km plus au nord.

La première partie

La vidéo débute par l’hôtel Shanghai Mansions. Cet établissement Art déco était le préféré de Mao Zedong lorsqu’il séjournait dans la ville. J’y prends le repas du midi. Je ne sais pas très bien si je dois être honoré ou horrifié à l’idée de peut-être manger dans la même vaisselle que lui.

À 0:17, nous entrevoyons le Club philatélique puis nous pénétrons dans la Poste centrale de la ville (bâtie en 1924) située en face. Cette dernière abrite un musée de la poste dans lequel la présentation en mandarin est diffusée par enceintes paraboliques (à 0:32) de manière à limiter la diffusion du son.

Sur le toit plat du même édifice, un jardin offre une vue panoramique des environs et en particulier (à 0:54) de l’embouchure de la rivière Wusong (avec le quartier futuriste de Pudong à l’arrière-plan). Immédiatement après, nous voyons brièvement l’Embarkment House (au centre de l’image) construit en 1932. À l’époque, c’était le plus vaste immeuble d’habitation de Shanghai.

À quelques coins de rue, nous nous promenons au marché Qipu. Noir de monde, c’est un marché où on se procure des biens à prix abordable. Et ce, dans un quartier ancien, aux maisons à deux étages, en bois, mais qu’on est en train de démolir. Il est fascinant de voir comment une activité commerciale intense peut coexister avec un effondrement urbain.

À 1:25, la séquence vidéo (visuellement médiocre) a pour but de vous faire partager l’expérience de ces boutiques successives qui crachent à tue-tête de la musique aux passants.

À partir de 2:34, nous traversons une zone de maisons en train d’être détruites. Étonnamment, plein de gens y vivent toujours. On croirait une zone sinistrée, victime d’un tremblement de terre ou le plateau d’un film de guerre. Dans ces maisons encore debout dont certaines pièces sont éventrées, des gens sont toujours là. Peut-être parce qu’ils y ont vécu toute leur vie et qu’ils se sont jurés de la quitter seulement lorsqu’ils n’auront plus le choix, soit que leur nouvelle demeure, promise par les autorités, n’est pas encore disponible.

Toute une activité économique parallèle se développe en marge de cette démolition. Ici, on accumule les poutres verticales qui supportent le toit. Là, les portes, les fenêtres et les escaliers. Bref, toute une économie souterraine, axée sur le recyclage, s’est développée.

Puis on passe en revue ces tours résidentielles qui remplacent peu à peu les vieilles maisons du quartier.

La deuxième partie

Nous prenons l’autobus afin de nous rendre au stade Hongkou et de visiter le parc Lu Xun, situé à l’arrière du stade.

Cette visite fut pour moi un enchantement. À 4:31, nous voyons la statue de Lu Xun, le plus important écrivain moderne de Chine ; c’est le “Michel Tremblay” chinois, c’est-à-dire le premier à écrire dans la langue du peuple, et non dans la langue savante de la littérature classique chinoise.

Quant au parc nommé en l’honneur de cet écrivain, tout le côté ludique des Shanghaiens y est résumé. Ici des retraités jouent aux cartes. Là on y fait du pédalo en famille, on s’y baigne, on tricote, on fait la sieste ou du cerf-volant. Dans un bosquet, un musicien y joue du violoncelle chinois. Plus loin, un parc d’attraction amuse des enfants. Et dans une cacophonie des plus charmantes, des solistes, des chœurs et des ensembles instrumentaux composent) spontanément et dans le plus merveilleux désordre, un hymne irrésistible à la vie.

À 5:38, on entend la musique que diffusent des enceintes dissimulées çà et là dans certaines allées du parc. À 6:19, nous voyons l’intérieur d’un mausolée en l’honneur d’un résistant shanghaien torturé à mort par l’ennemi au cours de la guerre sino-japonaise.

Adjacent à ce parc se trouve le musée (à 6:58) consacré à l’écrivain dont nous avons parlé plus tôt. À 7:02, toujours dans ce musée, nous voyons un support qui permet d’accrocher et surtout de verrouiller son parapluie.

Puis c’est une promenade dans les environs, jusqu’à une porte monumentale (à 7:22) qui marque l’entrée de la rue Duolu, une rue piétonne bordée de boutiques aménagées dans de vieilles maisons restaurées. Sur cette rue, on trouve la seule église chrétienne de la ville dont l’architecture soit d’inspiration chinoise. Elle date de 1928.

En franchissant une autre porte qui marque notre sortie de la rue Duolu, nous accédons à d’autres commerces des environs.

La vidéo se termine à la station de métro la plus proche.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Nord-Est de Shanghai

1 juillet 2011

 
À toutes fins pratiques, le Nord-Est de Shanghai est une forêt de tours d’habitation. Un de ses rares attraits touristiques est le peu qu’il reste du ghetto juif.

L’immigration juive s’est faite principalement en deux vagues. Dans les années 1870, une première vague d’immigrants, principalement en provenance d’Asie, s’installèrent dans la ville : ceux qui avaient déjà fait fortune ailleurs devinrent parmi les notables les plus en vue de Shanghai.

À cette époque, n’importe qui pouvait aller vivre à Shanghai; on n’avait pas besoin d’un visa, ni d’un passeport. On pouvait même y refaire sa vie sous un autre nom. La ville était donc un repère de bandits et de révolutionnaires, de même qu’un refuge pour les peuples persécutés.

Dans les années 1920 et 1930, une deuxième vague fut composée de réfugiés de la révolution russe et de Juifs fuyant le nazisme. Au déclenchement de la 2e guerre mondiale, environ 20 000 Juifs habitaient Shanghai.

Cette politique d’ouverture à l’égard des étrangers cache le fait que jamais ces personnes n’obtenaient la citoyenneté chinoise. Ils avaient droit à aucun service de l’État et devaient se débrouiller par eux-mêmes. En somme, ils n’avaient aucune existence juridique. Si bien qu’aujourd’hui, personne ne sait exactement combien il en reste. On croit qu’il n’en resterait plus que quelques dizaines.

Le chemin le plus court pour se rendre à l’ancien ghetto est une large route peu ombragée. Entre cette route et le fleuve Huangpu, on rencontre d’abord l’édifice blanc du Consulat de Russie, puis quelques édifices à l’architecture extravagante (dont les bureaux des autorités portuaires), alors que du côté opposé, on rencontre une alternance de quelques vieilles maisons, de chantiers de constructions et de tours résidentielles.

À 1:00, nous arrivons finalement à la Synagogue d’Ohel Moishe qui ne sert plus au culte mais fait office de musée. Au moment de mon passage, nous étions trois visiteurs. La vidéo se termine sur quelques maisons de l’ancien ghetto.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Entre la rue de Nankin et la rivière Wusong

30 juin 2011

 
Ce diaporama concerne la partie de Shanghai au nord de la rue de Nankin et au sud d’un affluent de la rivière Huangpu. Cet affluent était appelé autrefois rivière Suzhou mais porte aujourd’hui le nom de rivière Wusong.

On en voit l’embouchure à la fin du panoramique qui constitue la deuxième image du diaporama.

De ce territoire étendu, nous verrons trois zones.

La première zone est située près de l’embouchure de la rivière Wusong. Nous y voyons d’abord des maisons en briques rouges, en pierre de taille et en ciment qu’on s’affairait à transformer en appartements de luxe au moment de ma visite.

Puis nous visitons le RAM (Rockbund Art Museum) qui occupe deux pavillons : un édifice étroit de cinq étages et une ancienne église dans laquelle un petit nombre d’œuvres sont exposés dans la pénombre. Il est à noter que les vitraux sont du même artiste que la toile vue dans le pavillon précédent.

Pour terminer, on aperçoit des commerces dont la façade masque le fait qu’ils ont été aménagés dans des maisons traditionnelles. Leur forme caractéristique en « U » est visible dès qu’on les observe de haut.

La deuxième zone est située à quelques rues des maisons traditionnelles en vedette dans un diaporama antérieur (et dont on vient de parler).*

La troisième zone est plus vaste. Elle commence par une partie de Shanghai que j’ai découverte par accident.

Ce jour-là, je devais visiter d’un ensemble de maisons traditionnelles recommandées dans un de mes guides de voyage. Malheureusement, à mon arrivée, on achevait de les détruire. Au lieu de prendre le taxi, comme prévu, pour me rendre au deuxième item au programme, j’ai plutôt décidé de visiter les environs.

Quelle merveilleuse idée. Je me suis retrouvé dans un quartier populaire sans prétention, un quartier qui respire la vie.

Sur mon chemin, je rencontre le parc Ghangshou, entouré de tours résidentielles. Ce parc est un musée en plein air de sculptures figuratives. Celle utilisée comme arrière-fond au début du présent diaporama — et qui est répétée dans cette visite du parc — est assez extraordinaire.

Elle n’est fixée à son socle que par le côté externe du pied droit et les orteils du pied gauche de la jeune fille. La tablette ne repose sur rien puisqu’elle soudée sous son coude gauche et l’avant-bras droit.

Une averse soudaine m’incite à me réfugier dans un centre commercial adjacent. J’en profite pour y prendre le repas du midi.

Dans le restaurant, lorsque le client a commandé ce qu’il désire et que débute son attente, on place devant lui un sablier — Microsoft n’a rien inventé — pour suggérer qu’il devrait recevoir son mets avant que tout le sable ne soit écoulé, ce qui fut mon cas.

À 4:08, notez que partout en Chine, le tabac est présenté comme un produit de luxe.

De 4:24 à 4:30, les tiges de bambou aux fenêtres des maisons sont destinées au séchage du linge.

Puis nous visitons le Temple du Bouddha de jade. C’est le seul temple que je connais qui reçoit une commandite de Coca-Cola. Tout y est une occasion de prélever des fonds.

Tout autour de la cour intérieure du temple, et un peu partout dans son enceinte, les vendeurs de camelote s’affairent.

Au second étage d’un pavillon, dans le saint des saints, là où se trouve le Bouddha de jade blanc qui donne son nom au temple — et qu’il est strictement interdit de photographier, mais que vous voyez à 5:35 — des préposés se chargent de prendre les bouteilles d’huile achetées par les fidèles et de toucher ces bouteilles contre la statue sacrée. Instantanément, comme par magie, l’huile jaune devient jaune (sic), au grand émerveillement des croyants, surpris de voir que l’huile sacrée puisse réussir à ce point à prendre l’apparence d’une huile ordinaire…

Puis, à proximité, le long de la rivière Wusong, plus précisément sur la rue Moganshan, se trouvent des anciens hangars industriels convertis en galeries d’Art contemporain. Leurs environs sont les seuls endroits à Shanghai où les graffitis sont permis.

Beaucoup de petites galeries et une foule d’artistes d’avant-garde y sont représentés, ce qui témoigne bien que Shanghai est devenue une pépinière de talents. J’y passe des heures et j’y serais resté plus longtemps si le tout ne fermait pas à 18h.

En me rendant au métro, je tombe sur le Centre commercial Yuexing Furnishings, au moins deux fois plus grand que les Galeries d’Anjou. Sur quatre étages, on y vend du mobilier de chambre à coucher et de salon. À part des tables et des chaises, on n’y trouve aucun accessoire pour la cuisine ou la salle de bain. Je crois comprendre que chaque boutique est consacrée à un fabricant.

La vidéo se termine pas un très bref aperçu des environs.

*— À des fins documentaires, précisions que les photos de la deuxième zone ont été prises principalement sur les rues de Beijing, Tongren et Yuyuan, entre les rues Shanxi et Zhenning.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le nord du quartier de la Place du Peuple

29 juin 2011

 
Si la rue de Nankin est le centre-ville de Shanghai, la moitié nord du quartier de la Place du Peuple est le quartier culturel de la ville.

La Place du peuple proprement dite est relativement modeste. Elle est située entre le Musée de Shanghai et la mairie. Nous ne la verrons pas dans le diaporama parce que je n’y ai rien vu d’intéressant.

Les environs, par opposition, renferment quelques-uns des principaux sites touristiques de la ville. Nous les visiterons d’ouest en est.

Nous commençons notre visite au Grand théâtre de Shanghai. C’est l’équivalent de la Place des Arts à Montréal ou de l’Opéra-Bastille à Paris.

C’est un édifice que j’ai visité à l’occasion d’une représentation de L’Or du Rhin de Wagner. Si l’entrée et les zones de circulation respirent le modernisme, le luxe et le raffinement, la salle principale fait rétro. De plus, à l’étage où je me trouvais, des barres de métal derrière les sièges laissaient très peu de place à la circulation et constituaient de dangereux obstacles.

Lors de la représentation, il y avait beaucoup de jeunes dans la section économique où je me trouvais. Mon voisin de gauche et ma voisine de droite (tous deux dans la vingtaine) ont plusieurs fois vérifié s’ils avaient reçus de nouveaux messages sur leur téléphone portable. Mon voisin de gauche a même tapé et expédié un message alors que les chanteurs s’époumonaient sur la scène.

Le diaporama nous fait visiter ensuite le Musée des Beaux-Arts de Shanghai (à ne pas confondre avec le Musée de Shanghai). Il est situé à l’arrière du Grand théâtre. Contrairement à ce que son nom suggère, c’est un musée d’Art contemporain. Il reflète l’intérêt récent — et tardif — des autorités pour l’art pictural chinois d’aujourd’hui. Il présente plusieurs œuvres intéressantes. Toutefois, les galeries privées de l’ancienne Concession française et celles situées près de la rivière Wusong (que nous verrons ultérieurement) reflètent davantage le dynamisme des créateurs les plus talentueux de Shanghai.

Puis, c’est la visite du plus riche et du plus extraordinaire musée de Chine. Étonnamment, c’est à Shanghai (et non à Beijing) qu’on trouve le musée qui reflète le mieux la Civilisation millénaire du pays.

Traditionnellement en Chine, le métal précieux n’est pas l’or ou l’argent : c’est le bronze. La pierre la plus recherchée n’est pas le diamant, le rubis ou l’émeraude : c’est le jade. À ce sujet, précisons que la qualité du jade se juge à sa dureté et non à sa couleur (qui n’est pas nécessairement verte).

Aussi le musée fait-il une place de choix à ce que la Chine fait de mieux depuis des siècles. Avec une collection de 120 000 pièces, il couvre cinq millénaires d’histoire, du néolithique à la dernière dynastie chinoise.

À 2:10, les amateurs de calligraphie remarqueront la perfection absolue du document. À 2:48, on a placé des miroirs à 45 degrés qui permettent de voir le motif gravé sous le sceau en jade.

On peut facilement penser, en voyant certaines chaises, qu’elles sont très jolies mais pas très confortables. En réalité, personne ne s’y assoyait directement sur le bois; le siège de ces chaises était toujours recouvert d’un coussin (rembourré de soie chez les nobles).

Après le Musée de Shanghai, nous passons à l’édifice qui lui fait face — donc de l’autre côté de la Place du Peuple — soit la mairie (qui n’est pas accessible au public).

Puis, à l’ouest, c’est le Centre de planification urbaine de Shanghai. Dans cet édifice à l’architecture spectaculaire se loge un musée fascinant. Au rez-de-chaussée, on présente des maquettes du Bund et des rives du Huangpu (qui traverse la ville). À la mezzanine, c’est la Shanghai d’autrefois : ce qui m’a le plus intéressé, ce sont ces cabinets desquels on extrait des photos qui montrent comment vivaient les citoyens de Shanghai au XIXe et au début du XXe siècle. À l’étage suivant se trouve le ‘clou’ du musée : une maquette géante de la ville (à partir de 4:21). C’est la plus grande maquette de ville au monde. Aux étages supérieurs sont présentés les projets les plus ambitieux des autorités municipales, et une cafétéria.

Nous tournons ensuite la page pour visiter la partie située le plus à l’est du quartier.

On y trouve le Théâtre Yifu (dont nous avons parlé dans le billet relatif à l’opéra Décapiter mon père), l’église Saint-Joseph (dont ce diaporama-ci montre sommairement l’intérieur) et une rue où on peut trouver des ceintures, des rubans, des boutons, des pompons, etc. (soit l’équivalent de ce qu’on trouve sur la Plaza St-Hubert de Montréal).

Arrivés au Bund, nous nous retournons pour observer quelques édifices. L’un d’entre eux est le Bund Center, haut de 45 étages hors du sol, dont la couronne représente une fleur.

Pour terminer, nous jetons un regard panoramique à vol d’oiseau sur le quartier, vers l’ouest.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le sud du quartier de la Place du Peuple

27 juin 2011

 
D’après ce que j’ai pu comprendre, le quartier de la Place du Peuple englobe maintenant l’ancien quartier de la Vieille Ville. La partie Sud de ce nouveau quartier de la Place du Peuple comprend donc la Vieille Ville proprement dite et une couronne, assez différente, qui l’entoure.

La vidéo ci-dessus présente donc cette couronne, limitée au nord et à l’ouest par deux voies rapides, et au sud et à l’est par un coude de la rivière Huangpu (qui traverse Shanghai). Nous la visiterons dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, à partir du coin supérieur droit.

En premier lieu, nous nous arrêtons dans une pharmacie traditionnelle où nous assistons à l’exécution d’une ordonnance de plantes médicinales séchées. Pour avoir une idée du prix des médicaments affiché, sachez que six yuans valent environ un dollar canadien et que quatre yuans valent un euro.

Nous pénétrons ensuite dans le Cybermart, un des nombreux centres commerciaux spécialisés de Shanghai. Celui-ci est consacré aux téléphones portables (appelés cellulaires au Québec), aux appareils photos, aux ordinateurs et à leurs logiciels. Puis c’est le repas du midi (assez quelconque) dans un restaurant à proximité.

À 1:33, nous apercevons brièvement un panneau de circulation lumineux.

Nous traversons d’est en ouest un parc qui longe cette voie rapide qui constitue la limite nord du territoire que nous visitons. À 1:49, à gauche, le vendeur de fruits séchés et de noix est un Ouïghour. On reconnait ces Musulmans sunnites à leur coiffe blanche : ils constituent une des minorités ethniques du pays.

Puis nous voyons quelques édifices situés le long des voies rapides qui bordent le nord et l’ouest de la couronne qui est le sujet de la vidéo.

À 2:25, nous avons sauté tout le côté sud (que je n’ai pas visité) et nous sommes déjà rendus au coin sud-est du territoire, dans un centre de tailleurs.

On y vend surtout de la soie, mais aussi des lainages, du coton et du lin. Que des fibres naturelles. Ce qui est prêt à porter sert surtout de modèle à la confection sur mesure. C’est ainsi qu’on peut se faire faire une chemise en choisissant le tissu (uni, à rayures ou à motifs), le genre de col (plus ou moins évasé) et de poignet. Selon la durée de votre séjour à Shanghai, les délais peuvent être très courts.

Devant cet immeuble, un marchand offre en vente des bijoux étalés le long du trottoir.

Nous voyons l’intérieur d’une des rares églises catholiques de Shanghai. Ici c’est l’église St-François-Xavier, assez sobre, dans laquelle une chorale répète. Puis je saute en taxi pour me rendre à la mosquée de Shanghai-Ouest.

C’est une des deux mosquées devant lesquelles je me suis présenté. Contrairement à la Grande mosquée de Paris — que les “infidèles” comme moi peuvent visiter — ces deux mosquées ne sont accessibles qu’aux croyants. Toutefois, les portes de la mosquée de Shanghai-Ouest étant ouvertes, j’en profite pour en photographier l’intérieur.

La vidéo montre ensuite un abri d’autobus diffusant des messages et des actualités.

Finalement, nous visitons un centre commercial uniquement consacré à la vente du thé et des accessoires pour l’infuser. À 3:40, nous zoomons — non pas sur des assiettes — mais plutôt sur des galettes de thé sur les étagères de cette boutique.

Pour terminer, c’est le retour à l’hôtel en tant que passager à l’arrière d’un scooter-taxi. Contrairement aux taxis ordinaires, ceux-ci n’ont pas de compteur : on doit donc convenir à l’avance du prix de la course.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La rue de Nankin

24 juin 2011

 
Large de plus de vingt mètres, la rue de Nankin (en anglais : Nanjing Road) débute à l’est au Bund et se termine cinq kilomètres plus à l’ouest. C’est non seulement la plus importante artère commerciale de Shanghai : c’est la rue commerciale la plus fréquentée d’Asie. Elle attire plus d’un million de visiteurs par jour.

C’est l’équivalent d’un croisement entre les rues Sainte-Catherine et Sherbrooke (pour prendre une comparaison que les Montréalais comprendront) ou l’équivalent de l’avenue des Champs-Élysées à Paris. On y trouve quelques hôtels et surtout des boutiques, des magasins à rayons et des centres commerciaux.

Du Bund à la Place du Peuple — soit la moitié orientale de la rue de Nankin — cette rue est piétonne. Un petit train roulant sur pneus y fait la navette.

Toutefois, à partir de la Place du Peuple, la circulation automobile est permise. C’est au début de cette partie que se trouve un magasin à rayons dont l’escalier mobile est courbe (à 2:17 dans la vidéo).

À partir de 4:27, nous visitons le Temple Jing’an. Celui-ci est le plus beau de tous les édifices religieux que j’ai vus à Shanghai. Ce temple est en bois peint, en bois vernis et en bois doré. C’est une splendeur.

De l’autre côté de la rue s’étend le parc du même nom. Ce parc se compose d’une partie d’accès libre, et d’une autre partie qu’on ne peut visiter qu’après avoir payé un frais d’admission : cette dernière, beaucoup plus photogénique, est moins fréquentée.

Au moment de ma visite dans la partie en libre accès, des couples de personnes âgées y pratiquaient des danses sociales sur de la musique pop chantée en chinois.

Dans la partie « payante », je réalise quelques photos infrarouges. Ces photos sont en blanc et noir dans le diaporama : elles donnent l’impression que la nature est recouverte de givre.

Et puis c’est l’averse. Au lieu de poursuivre ma visite sous la pluie, je me réfugie sous un abri et observe les gens de Shanghai défiler sous mes yeux.

La vidéo se termine par des vues de nuit. Celles-ci permettent d’admirer, entre autres, la collection extraordinaire d’enseignes Art Déco qui illuminent la partie Est de la rue de Nankin, et les diodes électroluminescentes (LED) qui décorent les arbres qui longent sa partie Ouest.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Expo 2010 Shanghai (Zone A)

20 juin 2011

 
Sous le thème « Une meilleure ville, une meilleure vie », l’exposition universelle de Shanghai s’est tenue du 1er mai au 31 octobre 2010.

Avec ses 73 millions d’entrées — dont 94 % de Chinois — ce fut l’exposition universelle la plus populaire de tous les temps. À elle seule, la journée du 16 octobre battit tous les records avec ses 1,03 million de visiteurs.

La contrepartie de ce succès fut d’interminables files d’attente. À titre d’exemple, il fallait compter au moins cinq heures avant de pouvoir visiter le pavillon de l’Arabie saoudite. Or le mercure atteignit plus de 32 degrés Celsius certains jours de septembre 2010 : vous pouvez imaginer la détermination de ceux qui visitèrent l’Expo en plein été…

Afin de rendre cette attente plus confortable, les autorités eurent recours à un procédé ingénieux. On sait que l’évaporation de l’eau est un processus endothermique, c’est-à-dire qu’il absorbe de la chaleur. On a donc installé une multitude de nébuliseurs qui pulvérisaient une bruine d’eau en direction des visiteurs sans jamais les atteindre. En effet, les gouttelettes étaient si petites qu’elles s’évaporaient immédiatement, créant ainsi un vent de fraîcheur à un coût beaucoup moindre que si on avait utilisé des climatiseurs.

Puisque le but de mon voyage à Shanghai était de visiter cette ville et, accessoirement, d’aller à l’Expo, je pris la résolution d’aller à l’exposition universelle seulement le soir, alors que les files d’attente étaient minimales. C’est ce qui explique que les photos que j’en ai rapportées furent toutes prisent de nuit.

Alors que les pavillons commerciaux étaient tous situés au nord de la rivière Huangpu (qui traverse Shanghai), les pavillons nationaux étaient répartis en trois zones situées au sud de cette rivière. En gros, les pavillons des pays orientaux étaient placés à l’est, les pavillons thématiques au centre, tandis que les pavillons de pays occidentaux étaient à l’ouest.

Chacune de ces zones ont fait l’objet d’un diaporama spécifique. Au total, ces trois diaporamas présentent 231 photos et presqu’une centaine de séquences vidéo en haute définition, faisant de ce blogue une importante source de renseignements en français relativement à l’Expo 2010.

Le diaporama publié aujourd’hui concerne les pavillons de la Zone A.

La photo qui sert de titre montre le Centre culturel, en forme de soucoupe volante. Haut de six étages (dont deux souterrains), ce pavillon thématique contenait, entre autres, des boutiques (au rez-de-chaussée), un aréna et un cinéma. Après avoir monté le long d’une rampe en spirale, les visiteurs accédaient à une vue panoramique de l’Expo.

L’image suivante est celle du pavillon de l’Arabie saoudite qu’on distingue du Centre culturel par ses pilotis chromés, son toit plat (sur lequel étaient plantés des palmiers) et sa couronne servant d’écran lumineux.

À 0:15, on voit un des modèles de nébuliseurs dont j’ai parlé plus tôt, suivi d’un extrait d’un spectacle « multimédia » de musiciens saoudiens.

Avec ses 63 mètres de hauteur, le pavillon de la Chine était le plus élevé de tous les pavillons nationaux. Sa pyramide inversée était formée de 56 poutres rouges (représentant les 56 minorités ethniques du pays). À 0:26, on voit le socle sur lequel était bâti ce pavillon, de même que la silhouette des visiteurs le quittant, tard le soir.

Extérieurement, le pavillon de l’Inde se distinguait par son dôme végétalisé. À l’intérieur, on pouvait visiter une foire de produits artisanaux et assister à un spectacle holographique tridimensionnel sur l’histoire de ce pays.

Le pavillon d’Israël avait la forme de deux coquillages géants collés l’un sur l’autre : le premier, transparent, et l’autre, opaque. Dans le premier se trouvaient deux pages authentiques du plus important document scientifique du XXe siècle : le manuscrit d’Albert Einstein sur sa Théorie de la relativité générale. Pour n’importe quel amateur de science, être à 30 cm de la célèbre équation « e = mc2 » écrite de la main d’Einstein, c’est comme être face à face avec La Joconde de Léonard de Vinci.

La partie opaque de ce pavillon renfermait un dôme sous lequel était projeté un film montrant la contribution du peuple israélien au progrès technologique de notre civilisation. Une fois ce film terminé, la présentation se poursuivait sur l’écran individuel placé devant chaque spectateur et visait à présenter quelques citoyens de ce pays.

Puis nous passons devant le pavillon de la Corée du Sud et nous pénétrons dans celui du Népal, dont l’extérieur, spectaculairement beau, renferme une pagode entourée d’ateliers de différents artisans.

Le pavillon du Pakistan était centré sur deux thèmes : l’amitié sino-pakistanaise et la place importante des femmes dans la vie politique de ce pays. Ce dernier thème peut nous sembler étrange aujourd’hui mais on doit se rappeler que le Pakistan fut le premier pays musulman dirigé par une femme. La visite se terminait par une foire de produits artisanaux.

Si l’extérieur du pavillon du Qatar ressemblait à une forteresse, son intérieur prenait l’aspect d’un souk : on y présentait la culture et les richesses naturelles de ce pays côtier.

Autant le pavillon du Sri Lanka était simple, autant celui de Taïwan était spectaculaire, prenant la forme d’une gigantesque lanterne à l’intérieur de laquelle étaient projetées des images d’œuvres d’art chinois, réitérant ainsi la parenté culturelle de cette île avec la Chine continentale.

La dictature du Turkménistan était représentée par un pavillon de style « vintage »…

Le pavillon du Maroc est l’un des plus beaux et des plus intelligents que j’ai visités. Au rez-de-chaussée, les visiteurs étaient accueillis dans une cour intérieure caractérisée par le raffinement et la richesse de sa décoration. La visite se poursuivait au premier étage où, à tour de rôle, étaient présentés chacun des métiers qui avaient été mis à profit pour réaliser ce qui nous avait émerveillés plus tôt.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Expo 2010 Shanghai (Zone B)

19 juin 2011

 
En principe, la zone C était réservée aux pavillons thématiques et aux services. Dans les faits, on y trouvait aussi quelques pavillons nationaux « orphelins ».

La vidéo débute par une vue de l’intérieur du taxi qui nous amène au site de l’exposition universelle (qu’on aperçoit de loin à travers la balustrade du pont).

Puis on voit un billet d’admission, l’intérieur d’un dépanneur (c’est-à-dire ce qu’on appelle « superette » en France), et une toilette.

Après un bref aperçu du pavillon du Pavillon thématique, nous visitons le pavillon du Brunéi (ou Brunei Durassalam), puis celui du Cambodge.

Puis nous passons devant le pavillon de l’Indonésie (peu éclairé), celui de la Malaisie (que nous voyons sous deux éclairages différents) et nous pénétrons dans celui des Philippines.

Puis on entrevoit le pavillon de Singapour, de la Thaïlande et de l’Australie et nous visitons le pavillon didactique des Nations Unies.

Tous les soirs, un spectacle musical mettait à profit des jets d’eau le long de la rivière Huangpu et le pont qui l’enjambe. L’illumination du pont était particulièrement réussi.

Pendant un bref instant, on voit de la rive opposée du Huangpu, là où se trouvaient les pavillons commerciaux (que je n’ai pas visités).

Puis nous voyons défiler des chars allégoriques dont la facture s’inspire des lanternes chinoises.

C’est ensuite le retour en autobus jusqu’au métro. J’en profite pour photographier les tours résidentielles autour du terminus.

Une fois dans le métro, je filme une partie du spectacle pyrotechnique grandiose qui a marqué l’ouverture de l’exposition universelle et qui clôt en beauté cette vidéo.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Expo 2010 Shanghai (Zone C)

18 juin 2011

 
Au sud de la rivière qui traverse Shanghai, étaient situés les pavillons des pays représentés à l’exposition universelle.

Ce site était divisé en trois zones principales. En gros, les pavillons des pays orientaux étaient placés à l’est, les pavillons thématiques au centre, tandis que les pavillons de pays occidentaux étaient à l’ouest.

La vidéo dont il est question ici concerne la partie ouest, appelée Zone C. Dans la liste ci-dessous, les noms des 18 pavillons nationaux visités sont en majuscules tandis que les noms de ceux simplement photographiés de l’extérieur sont en minuscules. Il suffit de cliquer sur un de ces noms de pays en majuscules pour accéder à la description sommaire de son pavillon à l’expo.

Amérique
CANADA
• États-Unis
Europe
• Allemagne
AUTRICHE
BELGIQUE
• Biélorussie
• Croatie
DANEMARK
ESPAGNE
ESTONIE
FINLANDE
• France
• Grèce
IRLANDE
• Islande
ITALIE
• Lettonie
LITHUANIE
LUXEMBOURG
NORVÈGE
PAYS-BAS
• Pologne
• Portugal
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
• Roumanie
• Royaume-Uni
• Russie
SERBIE
SLOVAQUIE
• Slovénie
SUÈDE
• Suisse
Asie
• Arménie
• Turquie
Afrique
ALGÉRIE


 
Canada

Remarquable par son revêtement en cèdre rouge, le pavillon du Canada a été conçu par le Cirque du Soleil et construit par SNC-Lavallin. Visité plus de 6,4 millions de fois, il doit sa popularité à son côté ludique et interactif.
 
Autriche

Le drapeau de l’Autriche est formé d’une bande blanche horizontale entre deux bandes rouges. Le pavillon de ce pays, recouvert de porcelaine blanche et rouge, comprenait quatre zones de découvertes interactives sous les thèmes de la montage, des forêts, de l’eau et de la ville.
 
Belgique

La Belgique partageait son pavillon avec l’Union européenne (dont le siège social est situé à Bruxelles).

En dépit du fait que les pierres précieuses ou semi-précieuses (à l’exception du Jade) ne font pas partie de la culture traditionnelle chinoise, les Chinois sont présentement fascinés par les diamants (dont ils sont devenus les principaux acheteurs au Monde). Le tirage hebdomadaire d’un diamant parmi les visiteurs du pavillon de la Belgique, n’est probablement pas étranger à son achalandage ; il fut le quatrième plus populaire de l’Expo (derrière la France, la Chine et le Japon).
 
Danemark

Le pavillon danois formait une immense boucle blanche enroulée autour et au-dessus de la Petite sirène de Copenhague, déplacée exceptionnellement à Shanghai pour l’occasion.

On montait dans un large couloir blanc en spirale pour accéder finalement à une fontaine au centre de laquelle les visiteurs intéressés prenaient place. C’est en sautant à pieds joints que ces derniers pouvaient faire augmenter la hauteur des jets d’eau.
 
Espagne

Le revêtement extérieur du pavillon espagnol était formé de 8524 paillassons d’osier. Après un long tunnel dont les parois servaient d’écran à des projections vidéo relatives au soccer, on pouvait voir des images de la vie en Espagne. Le tout se terminait dans un vaste espace dominé par la présence d’un bébé-robot électronique de 6,5 mètres de haut.
 
Estonie

Ce qui semblait être des tirelires colorées en forme de cochons étaient en réalité des boites à idées. Les visiteurs étaient invités à y déposer leurs suggestions pour améliorer la qualité de vie urbaine. Le tout devait compilé et analysé par une école de Shanghai.
 
Finlande

En forme de bouilloire blanche entourée d’eau, le pavillon de la Finlande se voulait un microcosme de ce pays et une présentation de sa conception du développement durable. Dans les faits, ce pavillon était une vitrine séduisante du design finlandais.
 
Irlande

Ce pavillon présentait l’histoire et la culture irlandaise, de même que les solutions technologiques proposés par ses entreprises afin d’améliorer la vie urbaine.
 
Italie

En Italie, le jeu qui consiste à essayer de prendre un par un des bâtons de bois sans faire bouger les autres, s’appelle « Shanghai ». Ce jeu fut à l’origine de la conception de ce pavillon, dont le revêtement était en béton semi-transparent.

Parmi la trentaine de pavillons que j’ai visités, celui de l’Italie était le plus extraordinaire. Le visiteur était accueilli par un Arc de triomphe derrière lequel, on présentait tous les domaines dans lesquels les Italiens ont excellés : les voitures de luxe, l’architecture renaissante et baroque, la peinture, le design d’ameublement, l’industrie de la chaussure, etc.

La musique classique italienne était représentée par le parquet d’une salle de concert dressé à la verticale dans un vaste espace où étaient placées deux robes tirées de films de Fellini et un grand escalier mobile couronné d’une coupole florentine ajouré qui permettait l’accès au premier étage.

Au premier étage, un champ de blé et de leurs rouges décorait le plafond du module consacré aux pâtes italiennes. Un autre module présentait les jardins à l’italienne.

Bref, il était impossible de quitter ce pavillon sans être intimement convaincu du génie créatif du peuple italien.
 
Lithuanie

Ce pavillon présentait le développement urbain, l’héritage culturel et les réalisations (sportives et autres) du peuple lithuanien. Au restaurant du pavillon, j’ai goûté au mets national : une pomme de terre truffée de viande et de bacon. Très bon.
 
Luxembourg

De manière très stylisée, ce pavillon voulait représenter une tour médiévale entourée de verdure. Pour la première fois de son histoire, l’original de la statue « Gelle Fra » (ce qui signifie « La Dame dorée »), le symbole le plus important du pays, a quitté le Luxembourg afin de décorer l’entrée de ce pavillon.
 
Norvège

Sous le thème de la nordicité, la Norvège mettait l’accent sur sa relation harmonieuse avec la nature et sur l’inspiration créatrice qu’elle en tire.
 
Pays-Bas

La visite de ce pavillon se faisait le long d’une voie sinueuse en pente, de 400 mètres de long, et en forme de « 8 » (un chiffre chanceux qui suggère la fortune selon la culture chinoise). Le long de cette ruelle s’alignaient 26 maisonnettes dont les fenêtres permettaient de voir les innovations du peuple hollandais relativement à l’utilisation de l’espace, de l’énergie et de l’eau.
 
République Tchèque

Les Tchèques constituent un peuple extrêmement créatif et le pavillon de leur pays fut à leur image. Avec ses huit millions d’entrées, ce fut l’un des plus populaires et des plus originaux de l’expo, utilisant par exemple un kaléidoscope géant pour présenter divers éléments de la riche culture du pays, des projections sur des objets futuristes placés au fond de cubes au-dessus des visiteurs, des trucages — à la Laterna Magika — pour donner l’illusion de films tridimensionnels visibles sans lunettes spéciales, etc. Bref, ex-aequo avec celui de Maroc, ce fut mon deuxième favori parmi ceux que j’ai visités.
 
Serbie

La façade du pavillon serbe était faite d’un assemblage de blocs ajourés en forme de trapèze, de cinq couleurs différentes, formant d’immenses losanges inspirés des tapis de Pirot (une ville serbe).
 
Slovaquie

La partie supérieure du pavillon slovaque servait d’écran de projection tandis qu’au niveau du sol, les visiteurs voyaient des artéfacts de l’histoire du pays.
 
Suède

Le pavillon suédois montrait à quel point la nature est une source d’inspiration importante pour le design du pays. Il s’agissait d’un pavillon coloré, un peu trop IKEA à mon goût, mais agréable à visiter.
 
Algérie

En forme de casbah, le pavillon algérien présentait, de manière traditionnelle, l’artisanat et les modes de vie du pays.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Bund

16 juin 2011

 
Le Bund est un boulevard jalonné d’édifices qui reflètent la prospérité ostentatoire des firmes étrangères établies à Shanghai, à l’époque où cette ville était le troisième centre financier au Monde.

Ce boulevard est situé sur la rive occidentale de la rivière qui traverse Shanghai.

De nos jours, les Shanghaiens entretiennent un sentiment ambigu avec le Bund, symbole honteux de l’ancienne domination étrangère sur la ville et pourtant, un des sites les plus célèbres et les plus distinctifs de Shanghai.

À partir de 0:05, la vidéo présente successivement les édifices suivants :
• la tour de l’Observatoire du Bund,
• l’édifice McBain (1916),
• le Club de Shanghai (1910),
• l’édifice de 1916 de l’Union Insurance Co. (maintenant appelé « Three on the Bund »),
• l’édifice Nishen Kaisha (1921),
• l’édifice néo-gothique de Russell & Co. (1881), le plus vieil édifice du Bund,
• le Consulat de la Thaïlande (autrefois c’était l’édifice de la Great Northern Telegraph Co., bâti en 1901),
• le China Merchants Steamship Building (en briques rouges, daté de 1901),
• la Hong Kong and Shanghai Bank (1923) dont nous verrons une fresque de l’entrée,
• le Bureau des douanes (1927),
• l’ancienne Bank of Communications (1948),
• la façade d’un édifice en construction sur laquelle on peut lire « The Public Service Center of the Bund »,
• la Russo-Asiatic Bank (1902),
• l’ancienne Bank of Taiwan (1926),
• les anciens locaux du North China Daily News qui datent de 1924 (maintenant l’American International Assurance Company),
• la Chartered Bank Building of India, Australia and China (1923),
• l’ancien Palace Hotel (1906), et
• l’hôtel de la Paix ou Cathy Hotel (1929) dont nous verrons les fresques Art Déco.

Sur cette dernière photo, apparait aussi l’édifice Art déco de la Banque de Chine (1941). Suivent :
• la Yokohoma Specie Bank (1924) identifiée par les lettres ICBC,
• la Yangtze Insurance Building (1920),
• la Jardine Matheson & Co. (1922),
• le Glen Line Building (1921),
• la Banque d’Indochine (1914) et
• l’Hôtel Peninsula (2009), là où se trouvait le Consulat du Royaume-Uni.

À 1:50, il s’agit de l’entrée du tunnel touristique du Bund.

À 1:55, c’est l’entrée du parc Hangpu, créé par des paysagistes écossais et interdit aux Chinois jusqu’en 1928. C’est un oasis de verdure où, par temps chauds, il doit faire au moins trois degrés de moins que sous le soleil de plomb du Bund.

À 2:02, c’est le musée d’histoire du Bund, le monument aux héros du peuple et le pont Waibadu (1906).

Pour terminer nous voyons trois photos nocturnes du Bund.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel