À quelques mois des élections québécoises…

1 juillet 2018

Ces jours-ci, les formations politiques procèdent à leurs dernières assemblées d’investitures et peaufinent leur programme électoral.

Pendant ce temps, des centaines de bénévoles sollicitent des dons en vue de financer les différentes campagnes électorales.

Depuis le début de l’année, 19 773 de ces dons ont permis d’amasser près de deux-millions de dollars.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Le Parti québécois possède plus de membres que toutes les autres formations politiques réunies. On ne sera donc pas surpris qu’il ait recueilli à lui seul 42,2% des sommes versées cette année.

Le Parti libéral se classe au deuxième rang quant aux sommes réunies (près d’un demi-million).

Mais c’est Québec Solidaire qui occupe le deuxième rang quant au nombre de donateurs : 4 131, soit davantage que le Parti libéral (3 641) et bien plus que la Coalition Avenir Québec (2 331).

Présentement, ce sont les partis de droite (CAQ et PLQ) qui mènent majoritairement dans les sondages. Mais ce sont les partis de gauche (PQ et QS) dont les sympathisants sont les plus motivés à voir gagner leur formation politique.

Si les donateurs aux partis de droite sont moins nombreux, ils sont toutefois plus fortunés et/ou plus généreux; plus un parti est à droite, plus grande est la proportion des dons élevés qu’il reçoit.

C’est ainsi que les dons d’au moins 100$ représentent 88,7% du total pour la CAQ, 71,0% pour le PLQ, 50,2% pour le PQ et 46,7% pour QS.

En moyenne, un don pour la CAQ est de 129,02$, 115,62$ pour le PLQ, 85,08$ pour le PQ et 72,58$ pour QS.

Laissez un commentaire »

| 2014-2018 (années Couillard), Politique québécoise | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Lancement de la course 2016 à la chefferie du PQ

27 mai 2016
Jean-François Lisée, Martine Ouellet, Véronique Hivon et Alexandre Cloutier

Introduction

Hier soir, de 17h à 19h30, se tenait au Collège Maisonneuve de Montréal, une soirée de financement populaire conjoint des candidats à la chefferie du Parti Québécois (PQ).

Quelques centaines de personnes y étaient présentes.

Selon la coutume au PQ, c’est Carole Poirier, la députée de la circonscription où se déroule l’évènement, qui faisait office de maitre de cérémonie.

Tour à tour, les candidats ont prononcé leur discours, limité à huit minutes.

Le tirage au sort avait déterminé que Jean-François Lisée parlerait le premier.

Jean-François Lisée

M. Lisée est un charmeur : brillant, inventif et toujours là où on ne l’attend pas.

Il a fait porter son allocution sur le rôle de l’État en tant que redistributeur de la richesse collective : hausse du salaire minimal à 15$, plafonnement des salaires des hauts salariés de l’État (essentiellement ceux à la tête des sociétés d’État, des universités, etc.).

Référence : Leadeurship: Pour un Québec riche de son équité

Alexandre Cloutier

Abandonnant le ton de la confidence qu’il avait utilisé à la rencontre du 22 mars 2015 (lors d’une autre course à la chefferie), M. Cloutier a adopté cette fois-ci un ton plus vigoureux.

M. Cloutier se propose de renforcer la Loi 101 — qui protège le français au Québec — en y assujettissant les 1 800 entreprises fédérales opérant chez nous.

Il veut que tout émigrant au Québec ait le droit constitutionnel d’avoir accès à des cours en français.

Références :
Alexandre Cloutier veut améliorer la francisation des immigrants
Une approche à la fois déterminée, positive et ambitieuse pour le français au Québec

Véronique Hivon

Mme Hivon maitrise parfaitement la langue de bois. Toutes ses phrases ont un sujet, un verbe et un complément. Mais à l’issue de son allocution, on se demande : « Veux-tu me dire au juste de quoi elle parlait exactement ? »

Martine Ouellet

Mme Ouellet a parlé de stratégie. À son avis, qu’on le veuille ou non, l’indépendance du Québec sera un des thèmes majeurs de la prochaine campagne électorale québécoise (prévue d’ici deux ans).

Elle a souligné l’importance d’adopter des engagements clairs, notamment au sujet du référendum, afin que, une fois ce sujet est pris pour acquis, le Parti Québécois puisse se consacrer à ce qui est important, soit d’expliquer aux citoyens ce qui justifie l’indépendance du Québec.

Mme Ouellette a illustré son propos au sujet d’une mission commerciale en Extrême-Orient placée sous le patronat du gouvernement canadien. Une rencontre prévue entre le représentant d’un important groupe industriel asiatique et Mme Ouellette (venue promouvoir des technologies québécoises) a été annulée à la dernière minute et sans motif par le représentant fédéral venu plutôt défendre les sables bitumineux de l’Ouest canadien.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix Leica 42,5mm F/1,2 — 1/100 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 42,5 mm

Un commentaire

| 2014-2018 (années Couillard), Politique québécoise | Mots-clés : , , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le concours « Gagnez l’expérience politique d’une vie » ou l’art de faire du financement politique… autrement

30 septembre 2014

Financement_LibéralLa plupart du temps, lorsque je publie un texte relativement à une formation politique, je lui expédie par courriel un avis de publication, de même qu’aux partis politiques concurrents.

Cela fait que je me trouve parfois sur la liste d’envois de certains partis. Je pourrais me désabonner mais je trouve intéressant d’y être.

C’est ainsi que j’ai appris qu’il suffisait de contribuer au financement du Parti libéral du Canada d’ici demain pour courir la chance de gagner un aller-retour pour la capitale canadienne afin d’y effectuer deux rencontres.

Premièrement, prendre un repas en compagnie du chef de ce parti, accompagné d’un de ses conseillers (sous un thème au choix du gagnant du concours) et deuxièmement, assister à une conférence d’Hillary Clinton, candidate à la prochaine élection présidentielle américaine.

Voilà un mode original de financement qu’on aurait intérêt à imiter.

9 commentaires

| Politique canadienne | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel