La technique du cloisonné

3 janvier 2011

 
Le cloisonné est une technique qui consiste à créer des cloisons à l’aide de minces bandelettes métalliques soudées sur un support, souvent métallique lui aussi.

La vidéo ci-dessus illustre ce procédé.

En suivant scrupuleusement un patron devant elle, une employée plie d’abord des bandelettes de métal de manière à créer des motifs décoratifs. Ceux-ci ressemblent aux découpoirs utilisés en pâtisserie.

Une fois pliées, les bandelettes sont ensuite martelées perpendiculairement à la surface d’un objet. Elles deviennent alors des cloisons délimitant des zones à combler. Il est à noter que le terme « cloison » désigne autant les cloisons de métal que les zones qu’elles délimitent.

La couleur est appliquée à l’aide de pipettes de verre; celles-ci sont remplies d’une laque transparente dans laquelle sont suspendues des fragments de pierres précieuses, d’émaux ou de verre coloré.

Après la cuisson, l’objet est poli à la pierre ponce sous un filet d’eau.

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Autrefois, de manière générale, chaque cloison était monochrome et sa couleur contrastait avec celle des cloisons voisines. Lorsque les émaux d’une cloison avaient réussi à s’infiltrer accidentellement dans une cloison adjacente, on considérait l’objet de moindre qualité.

Depuis le milieu du XIXe siècle, on a créé beaucoup plus fréquemment des objets dont certaines cloisons reçoivent des émaux de deux couleurs ou de deux teintes différentes, de manière à créer un dégradé.

Autrefois primitive, la technique du dégradé atteint de nos jours une maitrise inégalée.

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Ci-dessus, à gauche, une œuvre réalisée selon la technique du cloisonné. En haut à gauche de cette photo, un rectangle rouge a été ajouté afin de montrer la zone — large de trois centimètres — agrandie à droite.

Le gros plan permet de voir les fragments de pierre qui colorent l’objet. Contrairement à ce que suggère cet agrandissement, l’œuvre est parfaitement lisse au toucher ; en effet, une couche transparente de laque recouvre toutes les cloisons dorées.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Chine — Deuxième journée à Beijing

7 juin 2010

 
Il y a cinq ans, dans les rues de Beijing, on voyait surtout des vélos : de nos jours, ce sont surtout des autos. Piétons, cyclistes et automobilistes ne semblent pas toujours savoir à qui servent les décorations lumineuses aux coins des rues — ce que nous appelons des feux de circulation. Dans cette vidéo, vous remarquerez ce cycliste qui s’arrête au milieu de l’intersection pour admirer… on ne sait trop quoi.

Malgré cette anarchie apparente, il y a très peu d’accident à Beijing, sans doute parce que la vitesse moyenne n’est que de vingt km à l’heure (sauf sur les autoroutes).

Notre première escale de la journée est dans une manufacture de cloisonné. Le cloisonné est une technique qui consiste à créer des cloisons à l’aide de minces bandelettes métalliques soudées sur un support, souvent métallique lui aussi. Ces cloisons sont ensuite remplies d’un émail transparent dans lequel sont suspendues des fragments de pierres précieuses, d’émaux ou de verre coloré. Le tout est cuit au four et poli à la pierre ponce sous filet d’eau.

Nous prenons de nouveau l’autobus en direction de la Grande muraille, dont un segment passe à quelques dizaines de kilomètres de Beijing. À partir de l’endroit où on nous débarque, jusqu’au sommet de la muraille, il y a une dénivellation de 0,8km. Y parvenir est donc l’équivalent de grimper une échelle de 0,8 km de haut.

Évidemment, voilà de quoi creuser l’appétit. Le repas du midi fut pris dans un magasin-restaurant. Puis nous reprenons la route vers la capitale, toujours voilée de smog. Nous y faisons l’expérience des cyclo-pousse : ceux-ci nous amènent dans un Hutong. Il s’agit d’une maison traditionnelle de cette ville, composée d’un mur délimitant un rectangle à l’intérieur duquel sont adossés des pavillons : chambre des parents, celle des grands-parents, la cuisine et l’atelier de travail, par exemple. Conçu pour héberger quelques personnes, le hutong perd un peu de son attrait lorsque envahi par une meute de touristes.

Au repas du soir, nous goûtons à une spécialité recherchée; le canard laqué de Pékin. Pour terminer, retour à l’hôtel.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Chine

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Magasin de cloisonné

5 mars 2010
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Le cloisonné est une technique qui consiste à créer des cloisons à l’aide de minces bandelettes métalliques soudées sur un support, souvent métallique lui aussi. Ces cloisons sont ensuite remplies d’un émail transparent dans lequel sont suspendues des fragments de pierres précieuses, d’émaux ou de verre coloré. Le tout est cuit au four et poli à la pierre ponce sous filet d’eau.

Pour comprendre comment sont fabriqués les objets illustrés ci-dessus, je vous invite à regarder la vidéo de ma deuxième journée en Chine.

Détails techniques : 
Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
 — 1/25 sec. — 
F/4,5 — 
ISO 400 — 
21 mm

Cliquez ici pour voir le diaporama duquel cette photo est extraite.

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Écrit par Jean-Pierre Martel