Jardins de lumière 2022 : au Jardin de Chine

6 octobre 2022













 
À l’origine, ‘Jardins en lumière’ était essentiellement une exposition de lanternes chinoises.

Fabriquées à Shanghai, celles-ci étaient — et demeurent encore — des structures fantaisistes en fil de fer recouvertes d’une membrane colorée, le tout éclairé de l’intérieur.

Depuis trois décennies, cet évènement culturel automnal s’est enrichi de volets très différents au Jardin japonais et au Jardin des Premières-Nations. Toutefois, l’exposition de lanternes au Jardin de Chine est demeurée au cœur de ‘Jardins en lumière’ et le volet le plus apprécié des visiteurs.

Le thème de cette année est ‘Pangu : ce géant qui créa le monde’. Pour illustrer ce thème ambitieux, on a fait appel à des techniques audiovisuelles spectaculaires dont témoigne l’extrait vidéo ci-dessus.

Voici ce qu’en dit le programme de l’exposition :

On raconte qu’avant que le monde existe, l’univers ressemblait à un œuf gigantesque où se mêlaient le Ciel et la Terre. À l’intérieur, tout était chaos et obscurité. Pourtant Pangu y dormait paisiblement.

À son réveil, 18 000 ans plus tard, il ouvrit ses énormes mains et, dans un puissant coup rappelant le tonnerre, il brisa la paroi de cet œuf devenu trop petit pour lui. Tous les éléments figés depuis des milliers d’années se répandirent alors dans tous les sens.

Pangu dû travailler pendant 18 000 autres années pour les remettre en place. Il commença par tenir le Ciel à bout de bras pour le séparer de la Terre. À la fin, épuisé par tant d’efforts, il s’effondra.

Son corps commença alors à se transformer. Sa chair devint le sol fertile, son sang les fleuves, sa sueur la pluie, ses os les pierres précieuses, sa chevelure les arbres et les plantes, ses yeux le Soleil et la Lune, son souffle le vent, sa voix le tonnerre et les poux et les puces de son corps… les êtres humains.

Finalement, les quatre membres de Pangu établirent les quatre points cardinaux où règnent aujourd’hui la Tortue noire du Nord, l’Oiseau vermillon du Sud, le Dragon azur de l’Est et le Tigre blanc de l’Ouest, lesquels, selon certains, auraient aidé Pangu à accomplir sa colossale tâche de création du monde.

Compléments de lecture :
Jardins de lumière 2022 : au Jardin des Premières-Nations
Jardins de lumière 2022 : au Jardin japonais

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 25 mm F/1,2 (1re, 8e, 9e, 11e et 13e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 12 mm F/2,0 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec — F/1,2 — ISO 6400 — 25 mm
  2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 14 mm
  3e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 400 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1600 — 12 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
  6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 2500 — 12 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 320 — 12 mm
11e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
12e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
13e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les 16 diaporamas de Chine

20 juillet 2011
Porte de la Cité interdite, sur la Place Tian’anmen, à Beijing

À quoi ressemble la Chine aujourd’hui ? Comment vivent les Chinois ? Comment s’habillent-ils ? Que mange-t-on dans ce pays ?

Les vidéos de mon premier voyage en Chine, en novembre 2009, permettent de répondre à ces questions. Il s’agit de photos prises à l’occasion d’un voyage organisé dans la moitié orientale de la Chine, essentiellement dans les villes et sites touristiques.

Puisque les deux principales agences de voyages montréalaises proposant des voyages en Asie, offrent essentiellement le même circuit en Chine, ces vidéos donnent à ceux qui songent à y prendre part, une idée de ce qui les attend.

Les diaporamas disponibles sur ce blogue représentent plus de mille photos en haute définition et des centaines de séquences vidéo, pour un total d’une heure et demie de visionnement.

Diaporamas Durée Photos Vidéos
Chine01 – De Montréal à Beijing 2:25 26 18
Chine02 – Beijing (jour 1) 9:06 121 27
Chine03 – Beijing (jour 2) 6:58 50 11
Chine04 – Beijing (jour 3) 9:37 87 14
Chine05 – Xi’an (jour 1) 5:57 36 15
Chine06 – Xi’an (jour 2) 6:13 99 10
Chine07 – De Xi’an à Yichang 3:30 40 5
Chine08 à 10 – Croisière sur le Yangzi 7:29 131 13
Chine11 – Chongqing 6:59 117 14
Chine12 – De Chongqing à Suzhou 1:28 34 3
Chine13 – Suzhou et Luzhi sous la pluie 4:29 39 7
Chine14 – Shanghai (discontinué)      
Chine15 – De Shanghai à Yangshuo 3:24 62 8
Chine16 – La rivière Li 9:46 162 18
Chine17 – Guilin 4:34 74 8
Chine18 – Guangzhou (Canton) 5:35 86 14
Chine19 à 21 – Hong Kong 8:18 119 42
Total 1h33:48 1,283 227


Pour consulter la liste des diaporamas de toutes les villes visitées, veuillez cliquer sur ceci

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les voitures de luxe en Chine

26 juin 2011

L’époux d’une cliente me demandait hier soir :
Sais-tu pourquoi les Chinois achètent des voitures ?
Pour se transporter ?
Non, pour afficher leur statut social. C’est pourquoi la majorité des voitures en Chine sont des voitures de luxe.

J’avais des doute quant à savoir si la majorité des véhicules en Chine étaient des voitures de luxe. Toutefois, après quelques minutes de réflexion, j’ai apporté la nuance suivante.

Chez nous, la majorité des acheteurs de voitures font partie de la classe moyenne. Donc les modèles qui se vendent le plus sont ceux que peuvent se payer les acheteurs de cette classe sociale.


   En Chine, la classe moyenne est beaucoup moins importante. Il y a un immense prolétariat (paysans et ouvriers) qui n’ont les moyens que d’avoir un vélo ou d’utiliser les transports en commun. Il y a une multitude de petits commerçants : ceux-ci peuvent se payer un scooter ou une voiture compacte abordable. Et il y a les riches (un faible pourcentage de la population) qui ont les moyens de se payer une voiture, peu importe le prix.

En revenant à la maison, j’ai passé en revue rapidement mes photos : les voitures de luxe sont loin d’être la majorité mais j’avoue que lorsqu’on voyage en Chine, on est surpris d’en voir autant.

Concrètement, on peut s’en faire une idée en voyant cette vidéo, réalisée à Shanghai.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Jeux forcés en Chine

26 mai 2011
© 2004 — Blizzard Entertainment

Les « travaux forcés » sont une peine de détention assortie de travail obligatoire. Dans l’échelle des condamnations en France, c’était la plus lourde condamnation infligée par les tribunaux après la peine de mort : elle fut supprimée dans ce pays en 1960.

Elle se pratique encore en Chine. C’est ainsi, par exemple, que les bagnards doivent y creuser des galeries minières, tailler des baguettes de bois (dont on se sert pour manger), ou travailler sur les chaines de montage automobile. La rémunération de ces prisonniers est confisquée par les autorités et sert à financer partiellement le système carcéral.

Mais le travail forcé n’empêche pas le prisonnier de songer aux moyens de s’évader, ni d’envisager d’autres méfaits à commettre.

Pour occuper les esprits rebelles, les autorités du bagne de Jixi (dans l’extrême Nord-Est de la Chine) ont créé la notion de « jeux forcés » : au lieu de travailler dans les mines de charbon particulièrement dangereuses de la région, les prisonniers doivent occuper leur temps à des jeux vidéo en ligne comme World of WarCraft : ils y sont forcés douze heures par jour (en réalité, jusqu’à épuisement).

Les crédits accumulés par les prisonniers sont vendus sur l’Internet puisque cet argent virtuel est souvent l’unique moyen de progresser dans ces jeux.

Selon un ex détenu dont les propos étaient rapportés hier par le journal britannique The Guardian, le jeu forcé rapporterait plusieurs centaines de dollars quotidiennement à la prison, soit davantage que les travaux forcés conventionnels qui eux, sont assez mal rémunérés.

Référence :
China used prisoners in lucrative internet gaming work
Jixi
Travaux forcés
World of Warcraft

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le premier empereur de Chine au MBA

4 mars 2011
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Depuis le 11 février, et jusqu’au 26 juin 2011, le Musée des Beaux-Arts de Montréal présente l’exposition « L’empereur guerrier de Chine et son armée de terre cuite ». Cette exposition est basée sur 240 objets archéologiques dont certains sont montrés pour la première fois hors de Chine.

Ces objets furent prêtés par seize instituts de recherche et musées de la région de Xi’an (prononcer « scie Anne »), une ville qui fut capitale de la Dynastie Qin (prononcer « TChine »), soit celle du premier empereur (qui vécut approximativement de 259 à 210 av. J.-C.).

J’ai visité cette exposition à deux reprises et j’en ai retiré deux impressions diamétralement opposées.

Ayant déjà vu les collections de plusieurs parmi les plus importants musées de Chine — dont le Musée d’histoire du Shaanxi, à Xi’an — j’ai effectué une première visite il y a deux jours simplement pour juger du nombre et de la qualité des objets présentés. Puis, hier soir, je me suis procuré un audio-guide et j’ai pris le temps de lire toute la documentation affichée dans les salles consacrées à l’exposition.

À la première visite, j’ai trouvé que c’était une exposition mineure avec, par exemple, une seule cloche (tirée d’un carillon funéraire) et seulement cinq guerriers en terre cuite (sur des milliers existants).

À la deuxième visite, j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une exposition très bien faite où prime l’aspect pédagogique. Pour reprendre l’exemple que je viens de donner, les cinq guerriers — un conducteur de char et un cavalier avec leur monture respective, de même qu’un fantassin, un arbalétrier, et un général — représentent les différents types de guerriers en terre cuite découverts jusqu’ici dans le mausolée du premier empereur. C’est ainsi que le général est l’un des très rares — il y en existe seulement neuf — généraux découverts jusqu’à présent : cela donne une idée du caractère exceptionnel des objets présentés à Montréal.

Bref, je me suis rendu compte qu’on retire de cette exposition ce qu’on y investit. Une visite superficielle peut laisser croire qu’il s’agit d’un événement culturel secondaire, alors qu’une visite approfondie permet de juger réellement de la valeur de l’exposition, consacrée non pas à la culture chinoise en général mais plutôt à l’histoire de cet empereur dont le règne relativement court a été déterminant pour l’histoire de la Chine et dont le mausolée, oeuvre de plus de 700 000 travailleurs, est la plus vaste nécropole au monde, couvrant une superficie de 56 km².

En somme, cette exposition tire son importance non pas de l’abondance des objets présentés mais de leur qualité, de même que de leur variété.

Contrairement à l’habitude d’éditer des catalogues dispendieux, le Musée offre cette fois-ci un catalogue de 72 pages de 20 x 12,5 cm qui ne coûte que 5$. Les parents n’auront pas à se ruiner cette fois-ci pour offrir à leurs enfants ce souvenir, illustré d’une centaine de photos et croquis et qui résume parfaitement ce qu’il faut retirer de cette exposition exceptionnelle.

Pour ceux qui parlent anglais, je recommande fortement de vous procurer le DVD « China’s First Emperor » à 37$, spectaculairement bien réalisé et disponible lui aussi à la boutique de l’exposition.

Références :
L’armée en terre cuite du premier empereur
Le mausolée impérial vandalisé
Un soldat en terre cuite

Détails techniques (Note : les 2e et 3e photos ont été prises en Chine) :
1re photo : Panasonic GF1, objectif Lumix 20 mm F/1,7 — 1/1,000 sec. — F/1,7 — ISO 100 — 20 mm
2e photo  : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45 mm — 1/25 sec. — F/3,5 — ISO 400 — 14 mm
3e photo  : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45 mm — 1/10 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 45 mm

Extrait d’une vidéo relative aux soldats en terre cuite du mausolée du premier empereur de Chine :
 

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Reflets sur la Mer de Chine

16 août 2010
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Voici la dernière photo de la collection Impressions de Chine, utilisée au générique de la vidéo consacrée à Hong Kong.

Détails techniques : 
Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/1250 sec. — F/14 — ISO 100 — 45 mm

Cliquez ici pour voir le diaporama duquel cette photo est extraite.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Chine — Hong Kong

7 août 2010

 
Cette vidéo résume les trois derniers jours de notre voyage en Chine.

La première journée commence par le repas du matin à l’hôtel White Swan de Guangzhou et notre départ en autobus pour Hong Kong. Fidèle à mon habitude, le long des 175 km qui séparent ces deux villes, je photographie tout et n’importe quoi.

À 0:41 dans la vidéo, nous voici au poste frontalier d’Hong Kong (comme si cette ville était toujours indépendante de la Chine). À 0:51, c’est l’arrivée à l’hôtel Nina Et Convention Center, où nous séjournerons durant le reste du voyage.

Cet hôtel est formé de deux tours réunies par une passerelle courbe dont le plancher est partiellement en verre. Si bien que de cette passerelle, on peut voir la rue (en réparation) qui longe l’établissement.

Au lobby, les clients de l’hôtel peuvent accéder gratuitement à l’Internet.

Après avoir pris possession de ma chambre, je profite du reste de ce dimanche pour explorer les environs et me rendre en métro dans un quartier commercial très achalandé dont les rues sont interdites à la circulation. Tard en soirée, je reviens à l’hôtel en métro et en taxi.

Hong Kong étant une ancienne colonie britannique, non seulement les voitures y circulent elles à gauche mais les piétons ont aussi tendance à emprunter le côté gauche du trottoir. De plus, les ascenseurs sont généralement inversés; celui qui monte est à gauche.

Les quais du métro sont séparés des rails par des cloisons dont les portes transparentes ne s’ouvrent qu’au moment approprié : ceci prévient les interruptions de service causées par la chute (intentionnelle ou non) de passagers sur les rails. De plus, les wagons sont équipés de panneaux lumineux qui indiquent l’endroit où l’on se trouve dans le réseau et qui soulignent l’arrivée à la jonction avec une autre ligne du métro.

Au deuxième jour, je cherche d’abord un guichet automatique puisque Hong Kong possède sa propre monnaie et que les yuans chinois n’y ont pas cours légal. Tout comme chez nous au XIXe siècle, ce sont diverses institutions bancaires qui émettent les billets de banque. Je me suis donc retrouvé avec trois sortes de billets de vingt dollars, tous valides. À noter : les billets de dix dollars ont la particularité d’être en partie transparents.

Au cours de la visite guidée, on nous amène dans un marché d’oiseaux (dont certains sont insectivores, d’où la vente d’insectes vivants), puis dans un marché aux fleurs. On nous transporte ensuite au port Victoria pour une brève croisière qui nous permet d’admirer certains des plus beaux gratte-ciel de la ville.

Après le repas du midi dans un restaurant flottant, nous nous rendons à la plage de Repulse Bay, et finalement à un centre commercial dont le toit est un belvédère qui offre une vue superbe du port. Au lieu de rentrer avec le groupe en fin d’après-midi, je décide de rester sur place afin de prendre des photos de nuit.

J’emprunte finalement un téléphérique qui relie le centre commercial au quartier des affaires et je rentre à l’hôtel en taxi. J’en profite pour filmer la ville de ma chambre d’hôtel.

Le lendemain, après le déjeuner à l’hôtel, nous prenons l’autobus en direction de l’aéroport de Hong Kong (où se termine la vidéo).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Chine

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Chine — Guangzhou (Canton)

27 juillet 2010

 
À 7h40, notre avion décolle pour parcourir les 723 km qui séparent Guilin de Guangzhou (connue aussi sous le nom de Canton). Celle-ci est la troisième ville la plus peuplée du pays, avec ses 6,5 millions d’habitants (dix millions dans la zone métropolitaine).

Au programme de la journée, une seule activité est prévue : la visite du Temple des ancêtres de la famille Chen.

Il s’agit d’un édifice en briques grises bâti en 1894 et dont la structure est en métal. Des sculptures en brique sont encastrées dans ses murs extérieurs. L’arête des toits est décorée de sculptures en calcaire qu’on s’affairait à peindre de couleurs vives au moment de notre visite. Par endroits, ces sculptures sont surplombées de miniatures en céramique.

Le temple servait de lieu de rassemblement aux Chen de cette province (Jiangsu) venus pour honorer et vénérer leurs ancêtres. Il servait aussi de résidence temporaire pour les descendants de cette grande famille de passage à Guangzhou pour diverses raisons. C’est un des rares lieux de culte épargnés lors de la révolution culturelle.

Le temple est doté d’un petit musée et d’une boutique d’artisanat. Dans cette dernière, un artiste créait, sur place, des œuvres à l’encre de Chine en n’utilisant que ses mains (c’est-à-dire sans pinceau).

Les deux œuvres que j’y ai achetés (le paysage à l’encre et l’aquarelle aux fleurs orangées) m’ont coûté la somme pharaonique… de 30$ (environ 22 euros). Le premier mesure 32 cm, alors que le rouleau de l’aquarelle fait 92 cm de hauteur.

Nous prenons ensuite le repas du midi dans un restaurant dont on voit, dans la vidéo, deux exemples de nourriture vivante disponible. Puis nous aménageons à l’hôtel White Swan dont je visite la galerie marchande, consacrée à la vente d’objets de luxe.

Le reste de l’après-midi étant libre, j’explore les environs de l’hôtel. Je croise alors des commerces de marchandise en vrac et je termine mon excursion au port de Guangzhou.

Ce port est la source d’approvisionnement des restaurants en poissons, crustacés et fruits de mer vivants. Les arrivages sont partagés d’abord entre différents grossistes équipés sur place d’aquariums. Puis ces derniers fournissent aux restaurateurs ce dont ils ont besoin pour offrir à leur clientèle des produits de la mer ultra-frais.

En effet, dans certains restaurants (comme celui dans lequel nous avons mangé plus tôt), le client peut choisir lui-même le poisson ou le crustacé qui lui sera apprêté et servi quelques minutes plus tard.

Dans les villes relativement près de la mer comme Guangzhou, les aquariums de restaurants regorgent de poissons frais, alors que dans les villes situées loin des côtes, cette pratique est moins courante et il n’est pas rare de voir des poissons morts parmi ceux offerts.

La vidéo se termine par des images nocturnes de la rivière des Perles (qui traverse Guangzhou) vue de ma fenêtre.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Chine

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Chine — Guilin

17 juillet 2010

 
La journée débute par notre transport de Yangshuo à Guilin, ville d’environ 600,000 habitants située en bordure de la rivière Li. Une des attractions touristiques les plus célèbres de Guilin est la Colline de la trompe d’éléphant.

Cette colline rocheuse tire son nom de sa silhouette. À l’une de ses extrémités, elle est percée d’une ouverture dont le diamètre fait une dizaine de mètres et qui dessine la trompe de l’éléphant se désaltérant dans la rivière. Située à son sommet, la Pagode de Puxian en briques rouges devient, avec un peu d’imagination, un poignard enfoncé dans le dos de l’animal.

Dans le parc qui donne accès à la colline, devant les boutiques de souvenirs, des femmes de la minorité Miao posent en costume d’apparat pendant qu’on offre aux visiteurs la possibilité de se faire photographier sur le radeau d’un pêcheur au cormoran.

Après un repas du midi au cours duquel chaque plat était décoré de manière exquise, c’est la visite d’une manufacture de perles d’eau salée qui se termine par une parade de mode où l’élégance naturelle des modèles est soulignée par les bijoux qu’elles portent.

Les montagnes de la région sont composées d’une pierre calcaire sujette à l’érosion. Au travers de ce roc friable, des infiltrations d’eau ont creusé des cavernes. L’une des plus belles de toute la Chine est la Grotte de la flûte de roseau.

Située à environ huit kilomètres de Guilin, cette grotte a été explorée la première fois sous la dynastie Tang (618-907) et devint un lieu touristique pendant des siècles. Toutefois, elle passa de mode et sombra dans l’oubli au début du vingtième siècle. Utilisée comme abri anti-aérien durant la guerre sino-japonaise par les paysans qui en avaient conservé le secret, elle fut redécouverte en 1959. Après trois ans des travaux d’aménagement, elle fut rouverte au public en 1962.

Longue de 500 mètres, cette caverne est un véritable labyrinthe de stalagmites et de stalactites aux formes extraordinaires, mises en valeur par des néons de couleur. Une bonne partie de la vidéo est consacrée à sa visite.

La journée se termine par une promenade dans Guilin (écourtée par la pluie) et le repas du soir à notre hôtel, le Guilin Royal Garden.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Chine

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Chine14 — Shanghai

14 juillet 2010

Avant-propos

La vidéo ci-dessus donne un aperçu très sommaire de Shanghai. Pour avoir une idée plus juste de la complexité de cette ville, il est préférable de consulter les vidéos réalisées à la suite de mon voyage à Shanghai en 2010 et dont voici la liste :

De Montréal à Shanghai (durée 3:03)
Généralités (durée 3:07)
Les maisons traditionnelles de Shanghai (durée 5:03)
La Vieille Ville (sans le Bazar et les Jardins Yu) (durée 4:43)
Le Bazar Yuyuan (durée 5:42)
Les jardins Yu (Yuyuan) (durée 3:39)
Le Bund (durée 2:31)
La rue de Nankin (durée 8:39)
Le Nord du quartier de la Place du Peuple (durée 5:20)
Le Sud du quartier de la Place du Peuple (durée 4:18)
Entre la rue de Nankin et la rivière Wusong (durée 7:54)
Le Nord-Est de Shanghai (durée 1:32)
Le Nord de Shanghai (durée 8:39)
Le quartier de l’ancienne Concession française (durée 9:30)
L’Ouest de Shanghai (durée 1:43)
Pudong (1re partie) (durée 5:40)
Pudong (2e  partie) (durée 5:35)
Pudong (3e  partie) (durée 3:04)
L’opéra « Décapiter mon père » (durée 8:36)
Expo 2010 Shanghai (Zone A) (durée 4:39)
Expo 2010 Shanghai (Zone B) (durée 3:56)
Expo 2010 Shanghai (Zone C) (durée 10:23)
De Shanghai à Montréal (durée 1:30)


Cette vidéo-ci offre un très bref aperçu de Shanghai (que je visiterai plus en détail cet automne).

La journée commence par un trajet en autobus de l’hôtel Sheraton vers la promenade du Bund (en réparation en vue de l’exposition universelle), d’où nous apercevons les édifices futuristes du quartier de Pudong. Le temps de prendre quelques photos et on nous amène au Musée de Shanghai, situé à proximité.

Ce musée se consacre aux arts traditionnels chinois; la calligraphie, la peinture sur soie, la porcelaine et le jade. Ce que j’y ai préféré, ce sont les salles consacrées au mobilier. Tous les items présentés sont d’une qualité exceptionnelle.

Après un détour dans un magasin de vêtements en cachemire qui n’était pas digne de figurer dans ce diaporama, on nous ramène à la rue de Nankin, située tout près du musée.

En soirée, on effectue une croisière sur la rivière Huangpu (qui traverse Shanghai). À l’ouest de celle-ci s’aligne la plus importante collection d’édifices Art Déco au Monde. Ces derniers symbolisaient la puissance commerciale de la ville à l’époque coloniale.

Sur l’autre rive, donc à l’est du Hangpu, se dressent les gratte-ciel de Pudong, ce quartier qui est devenu le symbole de l’essor économique chinois contemporain.

Puis c’est le retour à l’hôtel.

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Écrit par Jean-Pierre Martel