Le Bécassin roux

Le 8 novembre 2015
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Le Bécassin roux (Limnodromus griseus) est un oiseau de rivage. Il est roux vif en été (d’où son nom français) et gris en automne (d’où son nom latin).

Dodu, il se caractérise par ses plumes finement bordées de blanc et son long bec droit et brun. Mâle et femelle sont d’aspects identiques.

L’envergure de ses ailes est de 26 à 30,5 cm. Son poids est en moyenne de 111g pour le mâle et de 116g pour la femelle.

On le trouve dans les champs humides et les tourbières de la forêt boréale. L’hiver, il migre vers le sud, jusqu’au Brésil.

Omnivore, il se nourrit d’insectes aquatiques, de crustacés, de petits mollusques, de vers marins, de graines et de plantes aquatiques. À cette fin, il plante son bec dans l’eau peu profonde et la boue comme le ferait une machine à coudre.

Au cours d’une année de reproduction, cet oiseau est monogame. Son nid est aménagé sur le sol. La ponte compte généralement quatre œufs qui sont couvés pendant 21 jours par les deux parents.

L’oisillon commence à chercher sa nourriture peu de temps après l’éclosion pour revenir se réchauffer au nid peu de temps après.

Le jeune ne quitte jamais ses parents; ce sont eux qui le quittent. La femelle abandonne le nid peu après l’éclosion pour migrer vers le sud. Le mâle s’occupe seul des petits mais les quitte après trois semaines de soins, afin de migrer à son tour.

En captivité, Bécassin roux peut vivre treize ans.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 150 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 150 mm


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Un commentaire à Le Bécassin roux

  1. pierre pinsonnault dit :

    Bon matin M. Martel. Il s’adonne que j’étais à visionner un documentaire «La beauté animale» sur Ici Tou.tv qui relate la pensée de l’homme depuis des millénaires à propos des animaux, ses travaux pour mieux les comprendre, ses peintures, etc. On y apprend que quelqu’un avait eu l’idée suivante au 19ème siècle: si l’homme a été créé à l’image de Dieu comme l’enseigne la Bible, il ne pouvait donc que régresser, d’où les singes jusqu’à la grenouille. Bref l’évolution à l’envers ! Une chicane de plus …

    Vos billets d’aujourd’hui et de hier me rappellent un autre documentaire d’il y a plus de vingt ans: il s’agissait du film sur chacun des continents de rivages exposés au va-et-vient des marées. On y découvre alors toute une vie animale dont des oiseaux de rivage, tels vos Bécassin roux et Courlis courlieu, qui se nourrissent d’animaux minuscules enfouis dans le sol. Un de ceux-ci, franchement extraordinaire, est une toute minuscule araignée qui sort à l’air libre puis réintègre le sol en se construisant à toute vitesse un petit igloo en grains de sable à l’approche de la marée montante.

    Pardonnez-moi mais sur un autre sujet que vous privilégez :

    En lisant sur wikipedia un résumé de la vie de Goethe, on lit ceci :

    «Don Giovanni de Mozart constitue selon lui l’idéal insurpassable vers lequel doit tendre tout opéra.»

    Évidemment je n’ai eu de cesse de vouloir l’écouter. L’ai trouvé sur le web ! Plus de deux heures. Vous l’avez probablement déjà entendu. Je vous donne quand même ce que j’ai visionné car la présentation m’a épatée à tout point de vue. Une autre des formes du génie humain. Je ne vous demande pas de le commenter. Don Juan- comédie musicale. Félix Gray (sortie en 2003)

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