Deuxième voyage à Paris : jour 17

Le 18 octobre 2015

Après la publication de mon compte-rendu d’hier, je me présente au Jardin des plantes à 12h40.

L’an dernier, j’avais visité ce site touristique. Mi-jardin botanique, mi-jardin zoologique, le Jardin des plantes m’avait déçu.

Cette foi-ci, je visite son musée d’histoire naturelle.

Wow ! Quelle différence.

Impression que laisse le musée en entrant
Moitié avant du rez-de-chaussée
Vue en plongée du musée
Un pensionnaire du musée

Le Muséum national d’histoire naturelle (c’est son nom officiel) est un musée à l’ancienne. Pas de tableaux multimédias. Pas de bornes interactives. Mais quelle collection; on y trouve les squelettes d’à peu près tous les êtres vivants sur Terre.

Certains de ceux-ci sont à l’air libre. D’autres sont dans des vitrines.

Le rez-de-chaussée est consacré à l’anatomie comparée. Une mezzanine permet d’avoir une vue d’ensemble des collections. Le deuxième étage est réservé à la paléontologie (c’est-à-dire l’étude des fossiles).

Mais je dois écourter ma visite puisque j’ai oublié d’apporter ma pile de rechange. Celle dans mon appareil photographique tire à sa fin.

Avant de quitter le Jardin des plantes, je m’achète une crêpe au jambon et au fromage pour 5,5 euros (environ 8$) que je mange en retournant à l’hôtel.

Ce matin, c’était brumeux. C’est devenu ensoleillé. Je mets le cap sur l’église Saint-Médard (dans le 5e arrondissement).

Une clé de voûte de l’église Saint-Médard

L’an dernier, mes photos étaient trop sombres. Cette fois-ci, j’espère faire mieux.

Malheureusement mes photos reflétaient la réalité; cette une église mal éclairée.

Au jour 14 de ce voyage-ci, j’avais visité le cinquième arrondissement. Ce que je ne vous ai pas dit, c’est qu’en passant devant l’église baroque de Val-de-Grâce, j’avais aperçu la boutique de la modiste Annie Mouvemble (au 8 Place Alphonse-Leveran).

Sa vitrine offrait en vente un exemplaire en parfait état de la tunique de l’uniforme de la garde républicaine française.

Noir dont le col Mao est décoré à l’avant un subtil motif végétal cousu au fil d’or, l’uniforme se ferme par une série de sept boutons dorés. L’extrémité des manches est rehaussée de deux bandes dorées horizontales recouvertes d’une bande verticale plus large en feutre rouge rehaussée de trois boutons dorés.

Depuis trois jours, je me demande à quoi un uniforme de la garde républicaine pourrait bien me servir au Québec. Mais je me pose cette question (dont la réponse est évidente) parce que j’éprouve une envie irrésistible et irrationnelle de l’acheter. Sinon, je n’y penserais plus depuis longtemps.

Depuis que j’ai vu cette tunique, je suis obsédé à l’idée qu’une fois revenu chez moi, je pourrais me rendre compte que cet objet unique, impossible à trouver au Québec, était une occasion unique que j’ai laissé me filer entre les doigts.

Et comme il est plus facile d’oublier une dépense folle que d’oublier le regret d’une occasion ratée, j’ai finalement acheté cette tunique. Je n’ose pas vous en dire le prix.

Parce que c’est ça, Paris. La capitale française est la ville des plaisirs et des tentations. Elle vous donne l’impression que vous, simple visiteur parmi des millions d’autres visiteurs, êtes un être unique et extraordinaire. Qui mérite les parfums les plus subtils, les chocolats les plus exquis, les vêtements les plus chatoyants, et des mets qui ne sont rien d’autre des œuvres d’art éphémères.

Faut-il se surprendre que tant de séduction vous fasse commettre de telles folies ?

Ceci étant dit, je mets ensuite le cap sur le Panthéon. En route, je croise la pâtisserie Aux Gourmandises d’Arago et m’y achète une gourmandise.

J’ai visité le Panthéon au 14e jour de ce voyage. Mais j’ai oublié de monter jusqu’à son lanternon afin de photographier la ville. J’apprends que je n’ai rien manqué; le lanternon est inaccessible au public jusqu’au printemps prochain.

Puisque demain j’ai une visite guidée à 10h20 et un concert en soirée, je décide de rentrer tôt à l’hôtel. En chemin, j’achète un Sub30 chez Subway, que je mange dans ma chambre en rédigeant le texte que vous lisez.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs PanLeica 25 mm F/1,4 (4e photo), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (5e photo) et M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 11 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 10 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 14 mm
4e  photo : 1/320 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
5e  photo : 1/50 sec. — F/1,8 — ISO 6400 — 75 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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2 commentaires à Deuxième voyage à Paris : jour 17

  1. Pierre Pinsonnault dit :

    Belle description de l’uniforme de la garde républicaine française. Vraiment un bel uniforme. Allez-vous le porter, comme à un bal costumé? Quant au Muséum national d’histoire naturelle, vraiment impressionnant. Dans les deux cas, j’ai complété vos informations et les photos avec celles de wikipédia. Très intéressant.

  2. sandy39 dit :

    Je me sens au Musée de la Préhistoire aux EYZIES-DE-TAYAC (Dordogne).

    UN PRIX FOU POUR UNE TUNIQUE…

    Nous voudrions bien connaître le futur usage, une fois revenu à Montréal. J’ai pensé comme Pierre, au Bal masqué ohé !

    Nous ressentons, également, tous les états d’âme dans lesquels cette tunique vous plonge (ou Paris ?) : elle vous en a fait écrire…

    C’était donc une tentation irrésistible pour une dépense folle !

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