Deuxième voyage à Paris : jour 16

Le 17 octobre 2015

Mes avant-midis sont habituellement occupés à la rédaction et à la publication de mes récits de voyage. Lorsqu’en plus, le milieu de l’après-midi est consacré à une visite guidée, je n’ai pas le temps de faire grand-chose ni avant ni après cette visite.

Puisque j’ai une de ces visites prévue à 15h aujourd’hui, je change mon emploi du temps.

Aussitôt après le petit déjeuner à l’hôtel, je me précipite à la Sainte-Chapelle. J’y accède trente minutes après l’ouverture. Il y a peu de monde en ce matin pluvieux.

J’en ai pris d’assez bonnes photos l’an dernier mais cette année, j’ai apporté des objectifs photographiques plus lumineux (alors que cette chapelle est relativement sombre), ce qui devrait me donner de meilleurs résultats.

Intérieur de la Sainte-Chapelle
Intérieur de la Sainte-Chapelle

Le prix d’entrée coute 8,5 euros (13$). L’an dernier, la rosace était masquée en raison de travaux de restauration. Elle est maintenant visible.

Plutôt que de me répéter, les intéressés peuvent se référer à la description que j’en ai déjà faite.

Je retourne à l’hôtel pour rédiger et publier mon texte. Je pars vers 14h15. Pas le temps de prendre mon repas du midi. Je cale le 250ml de jus d’orange qui m’est resté de mon petit déjeuner et je mange une pâtisserie au chocolat achetée en chemin au Pain de sucre du 14 rue Rambuteau

Cœur Caraïbe au Pain de sucre

D’une légèreté incroyable, on la croirait faite sans farine. Comme si le chocolat avait été incorporé à des blancs d’œuf montés en mousse.

Cour d’honneur de l’hôtel de Soubise

Puis c’est la visite de l’hôtel de Soubise. Sur les lieux d’un ancien palais médiéval — dont il ne reste que la porte avec ses deux tourelles visibles ci-dessus à gauche — un palais sera érigé au XVIe et XVIIe siècles.

Si les grands jardins à l’arrière ont disparu, cet hôtel particulier a conservé sa cour d’honneur à colonnade en demi-lune. Dans une ville où chaque mètre carré de terrain vaut une fortune, on peut avoir une idée de la valeur de cette propriété.

Aperçu de l’intérieur de l’hôtel de Soubise

Sa décoration intérieure sera refaite vers 1736 dans le style rocaille par les plus grands artistes du temps. Si l’hôtel de Lauzun est le plus bel hôtel particulier du XVIIe siècle, l’hôtel de Soubise est le plus beau du XVIIIe.

Encore une fois, notre guide sera Nathalie Gallois (archéologue et historienne d’art), tout aussi brillante et documentée ici qu’elle le fut lors des deux autres visites que l’ai eu le plaisir de suivre avec elle.

À l’issue de cette visite, il est 17h35. Je saute dans un autobus et vais au Pavillon de l’Arsenal. C’est un centre d’information de documentation et d’exposition très bien fait, consacré à l’urbanisme et l’architecture moderne de la métropole parisienne. L’entrée est gratuite.

Je prends le repas du soir au Réveil Bastille. Pour 15 euros (22,50$), je prends en entrée un velouté de champignon et, en mets principal, un filet de saumon accompagné d’une généreuse portion de purée de pommes de terre.

Filet de saumon du Réveil Bastille

Est-ce en raison de ma faim, mais ce repas m’a semblé être le meilleur que j’ai pris à Paris cette année.

Détail à noter : il est habituel au Québec de servir le mets principal avec deux accompagnements, habituellement de couleurs contrastantes. Dans les restaurants parisiens, c’est presque toujours un seul accompagnement. Or le filet de saumon est ici servi avec des pommes de terre (l’accompagnement déclaré au menu) et des tomates.

Puis je rentre à l’hôtel pour la nuit. C’est aussi l’occasion d’essayer la tondeuse à cheveux achetée la veille. Résultat : me voilà présentable de nouveau.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone M.Zuiko 8 mm F1,8 (5e photo), objectifs M.Zuiko M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (3e photo), PanLeica 25 mm F/1,4 (6e photo) et M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 7 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 7 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 26 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 400 — 8 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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2 commentaires à Deuxième voyage à Paris : jour 16

  1. Pierre Pinsonnault dit :

    :o) M. Martel, permettez-moi d’exprimer amicalement ce qui m’est venu à l’esprit: on aurait aimé deux photos de vous, une avant et l’autre après la tonte pour juger de votre habilité manuelle. Aussi, à la demande générale, nous aurions pu admirer votre «façade», comme pour les beaux édifices, à savoir celle d’une bibliothèque ambulante biologique «autorestaurée» étonnamment intéressante par son contenu diversifié et toujours d’appoint. Pour le moment il n’y a parmi vos lecteurs et lectrices, je crois, que votre jeune soeur qui a le privilège de vous avoir vu sans niqab technologique. Et je signe : un curieux peut-être indiscret mais qui s’assume (o: Amicalement …

  2. sandy39 dit :

    RETAPER SON EDIFICE…

    Et bien voilà, comme retourner à l’hôtel pour écrire, on saute le repas de midi ! Mais, un joli cœur fondant au chocolat ne remplace pas un vrai repas.

    Aux miroirs dominés par des lustres éblouissants, dis-moi que, je serai, ce soir, à nouveau, présentable…

    Je sens que je vais en rajouter devant les phrases de Pierre. C’est ce qui s’appelle : SE RETAPER LA FACE !

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