Voyage à Paris : jour 8

14 octobre 2014

Depuis le début de ce voyage, le temps gris ou pluvieux du matin se transformait respectivement en temps ensoleillé ou couvert en après-midi. Aujourd’hui, il fait beau dès le lever du jour. Je décide donc d’aller au Jardin du Luxembourg.

À l’époque romaine, ce qui allait devenir Paris était principalement peuplé sur la rive gauche. Un millénaire plus tard, c’était le contraire. Quand Catherine de Médicis veut construire un palais accompagné d’un immense jardin, elle choisit son emplacement sur la rive gauche, où de grands terrains servent encore à des fins agricoles.

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De nos jours, le Jardin du Luxembourg est un endroit apprécié notamment des amateurs de jogging. C’est un endroit paisible et charmant.

Je prends le repas du midi au restaurant La Maison de la Chine, situé en face de l’église Saint-Sulpice, où je choisi le Menu du Tigre (composé de délicieux raviolis chinois à 17,9 euros).

Si jamais vous venez à Paris, il vous faut visiter ses églises. Ce sont des endroits extraordinaires, parfois négligés, mais toujours intéressants.

Pensez que sur l’Ile de la Cité — l’ile sur laquelle la cathédrale Notre-Dame de Paris est construite — il n’y a plus qu’une autre église, soit la Sainte-Chapelle. Au XVIe siècle, il y en avait deux douzaines. Donc la disparition d’innombrables lieux de culte ont concentré les trésors (confessionnaux, chaires, autels, etc.) dans les églises restantes.

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Commencée en 1646, l’église de Saint-Sulpice est une des plus vastes de Paris. C’est une église superbe. Toutefois ses fresques sont en mauvais état.

Le Combat de Jacob avec l’Ange, d’Eugène Delacroix

Précisons que de nombreuses oeuvres d’art éparpillées dans la ville sont des copies; les originaux se trouvent maintenant dans des musées. Mais ici, ces fresques sont originales, trop fragiles pour être retirées de leur support.

Puis je vadrouille un peu au sud du boulevard St-Germain-des-Prés. Au passage, vers 14h30, je commande une crêpe jambon fromage que je mange en visitant le quartier.

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Je termine au grand magasin Au Bon marché. L’édifice repose sur un squelette de métal. Puisqu’on n’a plus affaire à des murs porteurs, on peut percer les murs de grandes fenêtres, compter sur la lumière du jour et diminuer ainsi les risques d’incendie de l’éclairage au gaz de l’époque de la construction de l’édifice.

À deux pas, je vais à la chapelle de la Médaille miraculeuse. Cette chapelle est l’objet d’une intense dévotion.

En me dirigeant vers le métro, je rencontre Claude Mailhot, une collègue que je n’ai plus revue depuis des années. Nous allons prendre un café. Nous parlons de nos voyages et y allons de nos suggestions respectives.

Puis je rentre à l’hôtel. Sur mon chemin, je passe chercher ce que j’ai commandé dans la boutique d’uniformes Duthilleul & Minart.

À la réception de l’hôtel, une surprise m’attend.

Les lecteurs assidus de ce blogue se rappelleront peut-être que le 23 juillet dernier, j’avais été témoin d’un incident lors des feux d’artifice de La France à Montréal. Un soudain changement de direction du vent avait fait en sorte que quelques spectateurs s’étaient retrouvés sous une pluie de tisons (dont votre serviteur).

Personne n’avait été blessé. Mais mon coupe-vent avait été percé de quelques dizaines de petits trous. Puisque nous sommes privilégiés de pouvoir assister gratuitement à ces spectacles, je n’avais pas jugé bon porter plainte à ce sujet auprès des autorités.

Mais, semble-t-il, les artificiers français ont eut vent de la chose. Si bien que le 8 octobre dernier, je reçois un courriel de Dominique Brézac, directeur de Brézac Artificiers, se déclarant désolé d’avoir brulé mon coupe-vent et me proposant de m’en envoyer un autre à mon hôtel lors de mon passage en France.

Puisque, coïncidence, je suis justement en France, je lui communique mes coordonnées et le remercie d’avance.

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Le colis de Brézac Artificiers m’attendait donc à la réception. En l’ouvrant, non seulement y avait-il un coupe-vent à ma taille, mais également un gaminet (c’est-à-dire un T-Shirt) noir 100% coton, imprimé aux couleurs du spectacle. Et comble de délicatesse : une boite de 18 carrés de chocolat de 9 saveurs différentes.

Voilà le savoir-vivre à la française.

Puis je pars pour le Théâtre des Champs-Élysées pour y voir l’opéra Castor et Pollux de Rameau à 19h30.

Au foyer de cette salle de spectacle, j’achète le DVD de l’opéra Persée de Lully (principalement pour le ténor français Cyril Auvity qui en assume le rôle-titre), et les CDs de deux autres opéras : Daphnis & Chloé de Bodin de Boismortier (en raison du talent mélodique du compositeur) et Sémiramis de Charles-Simon Catel (dont je ne sais rien).

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Quant au spectacle de la soirée, nous assistons ce soir à la première. Les choeurs sont impressionnants, l’orchestre et les solistes, impeccables. Le chorégraphe sera hué par une partie de l’assistance, à juste titre.

Puis je rentre à l’hôtel pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/2500 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 15 mm
  2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
  3e  photo : 1/2000 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 14 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 15 mm
  6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 21 mm
  7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 12 mm
  8e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 16 mm
10e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 17 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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Écrit par Jean-Pierre Martel