La Havane-II : le centre du nord du quartier de Centro

12 avril 2014

 
Le quartier de Centro est le plus densément peuplé des quartiers touristiques de la capitale cubaine.

Le diaporama ci-dessus présente 131 photos et un clip vidéo réalisés dans le centre de la partie nord du quartier de Centro, plus précisément dans un territoire limité au nord par le Malecón, à l’est par la rue commerciale Galiano, au sud par la rue commerciale Neptuno, et à l’ouest par l’avenue Belascoain.

Ces photos ne sont pas ici présentées selon la séquence d’un circuit à emprunter mais plutôt sans ordre apparent.

On s’y attarde dans cinq endroits :
 • l’église Notre-Dame-de-Monserrat (de 0:13 à 0:31)
 • la galerie d’Art contemporain Galiano (de 0:32 à 0:52)
 • le restaurant scandinave Casa Miglis (de 2:43 à 3:00)
 • le restaurant La Guarida, un des meilleurs de la capitale (de 3:13 à 3:32) et
 • le restaurant Notre-Dame-des-Bijoux (de 3:37 à 3:48).


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les tropiques chez soi

11 avril 2014
Piscine de l’hotel Meliá Habana, à La Havane
Fleurs du cactus Rebutia flavistyla

Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 transformé pour faire de l’infrarouge et objectif Lumix 14-45 mm (la première photo) et appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 60 mm F/2,8 (la deuxième photo)
1re photo : 1/200 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 14 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Parti Québécois : une décennie de dysfonctionnement électoral

10 avril 2014

À la suite de la cuisante défaite électorale de lundi dernier, le Parti Québécois aura à procéder à une analyse des causes de cet échec afin d’éviter sa répétition.

Cette défaite est la dernière d’une longue suite de résultats décevants que le PQ obtient à toutes les élections depuis plus d’une décennie.

Peu importe son bilan lorsqu’il est au pouvoir, peu importe la compétence des candidats qu’il recrute, peu importe ses promesses électorales, des millions d’électeurs préfèrent voter pour un parti qu’ils croient corrompu plutôt que de voter péquiste. Il y a plusieurs explications à cette préférence.

Le Parti Libéral, lui il connaît ça, l’économie

La force et la faiblesse du Parti Libéral du Québec, c’est que les électeurs sont persuadés que cette formation politique est la plus compétente pour assurer la croissance de l’économie québécoise. C’est sa force parce que tout le monde y croit. C’est également sa faiblesse parce que c’est faux.

Au cours de neuf des dix années qui ont précédé l’arrivée au pouvoir du premier ministre Jean Charest — en d’autres mots, sous les gouvernements péquistes de Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry — la croissance économique du Québec a été supérieure à la moyenne canadienne. Conséquemment, le gouvernement fédéral avait réduit le montant de la péréquation auquel le Québec avait droit.

Par la suite, durant les neuf années au cours desquelles le Parti libéral a été au pouvoir, la croissance économique du Québec est redescendue sous la moyenne canadienne, à l’exclusion des années de la crise économique de 2007-2010 au cours desquels la croissance du Québec a été annuellement de 0,3% au-dessus de la moyenne nationale. Mais pour l’ensemble des neuf années libérales, ce fut un désastre.

Si bien que notre province est passée du quatrième rang (à l’arrivée de Jean Charest au pouvoir) au neuvième rang canadien (à la chute de ce gouvernement) quant au revenu par personne.

De plus, le déficit commercial du Québec a explosé au cours de cette période au point de devenir le triple (toutes proportions gardées) du déficit commercial américain.


Déficit commercial du Québec, de 1981 à 2012, en milliards de dollars
Balance_commerciale_30_ans

 
À l’élection de 2012, le chef de la CAQ en a parlé. Mais étonnamment, le Parti Québécois n’a pas jugé bon abonder dans le même sens.

Comment voulez-vous mettre fin au préjugé favorable des Québécois à l’égard du Parti Libéral si le PQ hésite à leur dire la vérité ?

Le prix de l’appartenance au Canada

Les Québécois connaissent les avantages de l’appartenance au Canada. Dans l’esprit du Québécois moyen, ces avantages sont évidents : des milliards de péréquation déversées dans l’économie québécoise et un grand marché commun pan canadien qui profitent à nos industries. En contrepartie, il nous faut endurer le visage des descendants de nos conquérants sur nos timbres et nos pièces de monnaie. Dans ce contexte, qui peut soutenir l’indépendance du Québec ? Quelques artistes et une poignée rêveurs nonagénaires.

Mais quelqu’un au Parti Québécois a-t-il eu l’idée d’expliquer aux Québécois qu’il y a un prix très élevé à notre appartenance à la fédération canadienne; notre lente disparition comme peuple majoritaire au Québec.

La loi 101 prescrit que l’école publique est française pour tous sauf en ce qui concerne la minorité anglophone. En d’autres mots, les 50 000 immigrants que le Québec accueille chaque année doivent envoyer leurs enfants à l’école française. S’ils désirent que leurs enfants aillent à l’école anglaise, ce sera à leurs frais, c’est-à-dire à l’école privée.

La Constitution canadienne-anglaise de 1982 — adoptée après la loi 101 — prescrit plutôt que tout citoyen a le droit de s’assimiler au groupe linguistique de son choix. En d’autres mots, si les immigrants choisissent de devenir anglophones, les contribuables francophones du Québec (majoritaires à 80% dans cette province) doivent subventionner l’anglicisation de leur propre province.

Cette exigence occupe une place particulière dans la Constitution canadienne-anglaise : de toutes les dispositions constitutionnelles, c’est la seule au sujet de laquelle on ne peut se soustraire en invoquant la clause dérogatoire.

Le Québec a déjà fait l’expérience du libre choix de la langue. En effet, en 1969, le gouvernement québécois de l’Union nationale (un parti politique aujourd’hui disparu) adoptait une loi qui laissait aux parents le libre choix de la langue d’enseignement de leurs enfants.

Le résultat est connu : lorsque les immigrants ont le choix de la langue pour leurs enfants, ils jugent l’anglais plus susceptible de leur assurer un meilleur avenir. Se refusant à obéir à une constitution qui prescrit sa perte, le Québec adopte depuis quarante ans des lois linguistiques qui sont anticonstitutionnelles et qui, les unes après les autres, sont invalidées par la Cour suprême du pays.

Mais plutôt que de lutter contre cette constitution, ne vaudrait-il pas mieux dire la vérité aux Québécois : le Canada anglais a adopté en 1982 une constitution qui condamne le Québec à disparaitre. Voulez-vous vous y soumettre ou préférez-vous conserver la langue de vos ancêtres en proclamant votre indépendance ?

Confrontés à ce dilemme, les Québécois ne voudront pas admettre qu’ils sont condamnés à disparaitre. Leur première réaction sera le déni. « Les Péquistes disent ça parce qu’ils veulent qu’on vote pour l’indépendance » diront certains. Et les Québécois les croiront.

Et, peu à peu, au fur et à mesure du déclin démographique des Francophones sur l’île de Montréal, les Québécois commenceront à s’ouvrir les yeux.

Ce sera un travail long et épuisant. Un travail de fond. Le seul qui peut porter fruit.

Au lieu de présumer que les défaites du PQ se résument à des erreurs stratégiques et que la bonne stratégie, c’est celle qui amènent les poissons à mordre à l’hameçon, j’inviterais plutôt le PQ à un long travail qui consiste à miser sur l’intelligence du peuple et à lui faire réaliser que l’appartenance au Canada a un prix. Un prix extrêmement élevé.

D’ici là, comment s’étonner qu’il préfère se laisser séduire par le chant des sirènes libérales…

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Voilier Kotzebuea

9 avril 2014
Face dorsale du Voilier Kotzebuea
Face ventrale des ailes
En majesté

À l’occasion d’une expédition maritime dirigée par Otto von Kotzebue (à qui le papillon doit son nom), le naturaliste Johann Friedrich von Eschscholtz fit la découverte de ce papillon.

D’une envergure de 12 à 15 cm, le Voilier Kotzebuea — dont le nom scientifique est Pachliopta kotzebuea — vit au bord des forêts du Sud-Est asiatique, notamment aux Philippines.

La face dorsale des ailes est presque totalement noire, à l’exception de deux petites taches rouges sur le bord interne des ailes postérieures : celles-ci se terminent par deux longues queues en spatule.

La face ventrale des ailes est également noire, décorée de taches rouges disposées en « 6 » près du bord ondulé des ailes postérieures.

Le corps du papillon est noir avec deux bandes latérales rouges qui s’agrandissent vers le bas de l’abdomen. Ces bandes donnent naissance à des anneaux rouges visibles sur le dessus et le dessous du papillon.

La chenille du Voilier Kotzebuea se nourrit de plantes herbacées cancérigènes (les Aristolochiacées) dont elle accumule la toxine, l’acide aristolochique. Ainsi protégé des prédateurs, le papillon adulte boit le nectar des fleurs.

Si ce papillon se laisse facilement observer au repos, il a la particularité de battre constamment des ailes en se nourrissant, ce qui complique une peu la tâche du photographe.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (1re et 2e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 3200 — 150 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 1250 — 210 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm


Pour consulter les textes de ce blogue consacrés aux papillons, veuillez cliquer sur ceci

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Quelques orchidées du genre Phalaenopsis

8 avril 2014
Phalaenopsis Barbara’s Jewel ‘B#10’
Phalaenopsis Mini Mark ‘Holm’
Phalaenopsis Leyte Gold
Phalaenopsis Memoria Regina Busse
Phalaenopsis Gan Lin ‘Royal-Yellow PT’
Phalaenopsis anonyme

À la suite du message de monsieur Pierre Pinsonnault paru hier, j’ai cru bon vous présenter aujourd’hui quelques orchidées du genre Phalaenopsis.

Ces plantes vivent normalement accrochées aux arbres dans la partie supérieure de la forêt tropicale (ou canopée) qui pousse dans les vallées ou les flancs de montagne de Chine ou d’Océanie.

Mais les Phalaenopsis se rencontrent de plus en plus fréquemment comme plantes d’intérieur.

Cette popularité découle de la facilité de leur culture, de leur petite taille, de leur besoin en lumière moindre que la plupart des autres orchidées, et de leur floraison soutenue (au moins deux mois par année).

Les cinq pétales sont en réalité trois sépales, en triangle pointant vers le haut, situés légèrement en retrait, et deux pétales (proprement dits) situés un peu plus en avant.

Perpendiculairement se dresse un troisième pétale — appelé labelle — habituellement de couleur différente, dont la fonction est d’attirer l’insecte pollinisateur vers le cœur de la fleur et permet même à l’insecte de s’y poser.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 12-35 mm F/2,8 (les 1re et 3e photos), M.Zuko 60 mm F/2,8 (les 2e et 4e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les deux dernières photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 35 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/11 — ISO 2500 — 60 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/4,5 — ISO 250 — 35 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 60 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 24 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Trois orchidées café au lait

7 avril 2014
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Angraecum viguieri
Neomoorea wallisii

Voici une teinte inhabituelle chez les orchidées : le café au lait…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Voigtländer 25 mm F/0,95 (1re photo), M.Zuko 12-40 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 60 mm F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/80 sec. — F/? — ISO 100 — 25 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 24 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Porte-queue Thoas

6 avril 2014
Face dorsale du Porte-queue Thoas
Papillon butinant
Détail de la face ventrale des ailes
En majesté
Vu de près
Œil à facettes du papillon

Le Porte-queue Thoas ou Voilier géant (nom latin : Papilio thoas) est un papillon dont l’envergure est de 10 à 13 cm.

Sur sa face dorsale, ses ailes allongées sont noires, traversées par un chapelet de taches arrondies jaune clair en bordure des ailes et par une bande horizontale de la même couleur au travers de celles-ci.

Le bord extérieur des ailes supérieures est subtilement concave (c’est-à-dire en creux), alors que le bord arrondi des ailes inférieures est ondulé avec deux queues noires en spatule.

L’abdomen est jaune alors que la face ventrale des ailes est principalement jaune, décorée de lignes noires et de quelques arcs de cercle de couleur brique ou bleu pâle.

On le rencontre du sud des États-Unis à l’Argentine, dans les milieux ouverts et à la lisière des forêts qui bordent l’océan.

Lorsque deux mâles se rencontrent, ils s’adonnent à un combat territorial au cours duquel ils volent en spirales de plus en plus hautes jusqu’à ce que l’un d’eux abandonne.

Parce qu’il ne se nourrit que du nectar des fleurs, son espérance de vie est courte, de l’ordre d’une dizaine de jours.

Comme c’est le cas de tous les papillons, ses yeux bombés à facettes sont formés de la juxtaposition de milliers d’yeux simples. Cela lui donne un champ de vision très large, lui permettant de voir presque partout autour de lui.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (2e et 3e photos) et 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 60 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 140 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 175 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
6e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 6400 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Cinq orchidées blanches

5 avril 2014
Lycaste skinneri ‘Alba’
Paphiopedilum deperle ‘Philippe’
Coelogyne mooreana
Angraecum Lemford White
Guarianthe skinneri

Il me fait plaisir de vous présenter cinq orchidées. La première provient du Jardin botanique de Montréal, alors que les autres étaient de passage dans la ville il y a une semaine, à l’occasion d’OrchidExpo 2014.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (la première photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 40 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 24 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 24 mm
5e  photo : 1/1250 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Quelques fougères

4 avril 2014
Serre des fougères au Jardin botanique de Montréal
Coniogramme emeiensis
Fougère Nid-d’oiseau
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Fougère Patte-de-lapin (Davallia fejeensis)

Après les plantes à fleurs, les fougères sont les plantes qui comptent le plus d’espèces; on en compte 13 000 variétés. En voici quelques unes.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 20 mm F/1,7 (la première photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/60 sec. — F/5,0 — ISO 800 — 12 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 60 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 60 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 60 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
7e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La peine de mort en 2013

3 avril 2014

Le 24 mars dernier, un tribunal égyptien a condamné à mort 529 personnes à l’issue d’un procès expéditif au cours duquel les avocats de la défense n’ont pas été autorisés à faire entendre des témoins. Seuls 153 des condamnés étaient détenus, les autres sont en fuite.

Hors de Chine en 2013, au moins 778 personnes ont été condamnées à mort et exécutées contre 682 l’année précédente. Pourquoi hors de Chine ? C’est que dans ce pays, la peine de mort est un secret d’État.

Human Rights Watch estime que le nombre des exécutions en Chine est tombé sous le seuil de 4 000 par an ces dernières années, contre environ 10 000 une décennie auparavant. C’est plus que tous les autres pays réunis.

Quatre-vingts pour cent des exécutions hors de Chine l’ont été en Iran, en Irak et en Arabie Saoudite. Les cinq principaux pays exécuteurs sont :
   • Irak : 369 (c’est un minimum)
   • Irak : 169
   • Arabie Saoudite : 79
   • États-Unis : 39
   • Somalie : 34

Les méthodes d’exécution en 2013 incluent l’électrocution, la décapitation, la pendaison, l’injection létale et le peloton d’exécution. Certaines peines capitales se font en public, comme en Iran, en Corée du Nord, en Arabie saoudite et en Somalie.

Références :
Au moins 778 exécutions dans le monde en 2013 selon Amnesty
En Egypte, la condamnation à mort « ridicule et injustifiée » de 529 Frères musulmans
La peine de mort en 2013
La peine de mort en Egypte expliquée en 6 points

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Écrit par Jean-Pierre Martel