Mères porteuses vs le fanatisme d’une sociologue

30 avril 2014

Céline Lafontaine est une sociologue chargée d’enseignement à Montréal et à la Sorbonne de Paris. À ce titre, celle-ci faisait paraitre vendredi dernier dans Le Devoir une critique virulente de la décision de l’État québécois de rembourser les frais relatifs à la procréation assistée, notamment par l’utilisation des mères porteuses. Entre autres, l’auteur s’interroge sur le bien-fondé de consacrer des ressources médicales à cette fin alors que tant d’autres besoins lui semblent plus pressants.

La question de l’allocation des ressources médicales est vaste et complexe. Elle se pose dans tous les cas où un traitement nécessite une mobilisation importante de ressources, que ce soit la transplantation rénale (que limite sévèrement l’Angleterre pour cette raison) ou, dans ce cas-ci, le traitement de l’infertilité.

En raison de cette complexité, je ne discuterai pas de cette question qui occupe d’ailleurs une place secondaire dans l’argumentation de Mme Lafontaine, en dépit du titre de son texte (« Le remboursement des mères porteuses ? Du délire »)

Plus discutables sont les arguments moraux invoqués par cette sociologue.

Celle-ci estime que la gestation pour autrui est contraire aux droits de la personne « puisqu’elle suppose l’objectivation complète de la femme en plus de faire de l’enfant à naître l’objet d’un contrat. »

Pour ce qui est de l’odieux de faire d’un être humain l’objet d’un contrat, je ne vois pas où est le problème puisque c’est également le cas de tous les contrats d’adoption, de mariage, et d’embauche.

Ne cherchez pas objectivation dans votre dictionnaire : c’est du patois de sociologue. L’objectivation de la femme désigne l’utilisation du corps féminin comme s’il s’agissait d’un objet, d’une chose. Évidemment, il s’agit ici d’une grossière exagération; ce n’est pas parce qu’une femme accepte de devenir mère porteuse qu’elle abaisse le corps de toutes les femmes au niveau d’une vulgaire marchandise.

Un contrat d’adoption n’est pas seulement une entente de service régissant une offre et une demande, mais c’est aussi un document qui précise les droits de l’enfant à naître. Et dans le cas précis qui a suscité l’indignation de Mme Lafontaine, ce contrat ne prévoyait pas de rémunération pour la mère porteuse, amie du couple stérile. Donc, contrairement à ce qu’écrivait la sociologue, il ne s’agit pas d’un contrat marchand.

Là où la sociologue se discrédite, c’est en portant un jugement moral sur cette mère porteuse, accusée de s’abaisser à servir de machine à produire des bébés — c’est son expression — et d’accepter d’abandonner (sic) son enfant à la naissance. Dans les faits, il s’agit d’une critique de toutes les mères qui donnent leur enfant en adoption, accusées implicitement d’être de mauvaises mères et de poser un geste contre nature. Dans sa surenchère verbale, l’auteure qualifie même l’enfant d’orphelin, alors qu’en réalité, ce dernier est le sujet d’une substitution parentale.

De nos jours, porter un tel jugement moralisateur peut sembler étonnant. Cela l’est moins lorsqu’on apprend que le cas qui a suscité l’indignation de Mme Lafontaine concerne l’adoption de l’enfant d’une amie par un couple homosexuel.

En dépit du fait que Mme Lafontaine se défend bien d’être homophobe, on doit mettre en perspective son indignation soudaine d’une part, et d’autre part le fait que le remboursement par l’État québécois de la procréation assistée (aussi discutable que soit cette décision) a été annoncée par l’ex Premier ministre Jean Charest en novembre 2008. On peut donc présumer que Mme Lafontaine était retenue en Europe depuis six ans et vient donc d’apprendre la nouvelle.

Dimanche dernier, un des deux conjoints du couple en question était l’invité de l’émission Tout le monde en parle, ce qui nous a permis d’apprendre les détails de cette affaire.

Les conjoints en question vivent ensemble depuis quatre ans. Ils ont déjà un petit garçon, obtenu par adoption internationale. Ils ont voulu une fillette (en réalité, il s’agira de jumelles). Puisque les critères régissant l’adoption internationale se sont resserrés et ont rendu l’adoption extrêmement difficile pour un couple homosexuel, ceux-ci ont cherché une solution alternative. C’est alors qu’une amie du couple leur a proposé de recevoir les ovules fécondés par le sperme d’un des deux partenaires.

Cette proposition s’est faite sans contrainte, ni rémunération.

Tout cela se déroulait harmonieusement jusqu’au scandale provoqué par le texte de Mme Lafontaine. Pour celle-ci, cette décision privée « incarne de manière radicale l’individualisme triomphant de l’époque » représenté par celui des parents adoptifs. Aveuglés par leur égoïsme d’avoir une famille, ceux-ci procèdent à « l’instrumentation du corps des femmes en les transformant en machines à produire des bébés. » Condamnant la gestation d’un « enfant dans le but de l’abandonner à la naissance » et conséquemment, cette « production programmée d’orphelin », Mme Lafontaine fait de ce cas précis le symbole « de la dérive éthique de la société néolibérale québécoise. »

Selon elle, « l’industrie de la fécondation in vivo aura réussi à ouvrir toutes grandes les portes du Corps-marché en faisant de la chair humaine une matière première au service du désir des plus riches de notre société. »

Mme Lafontaine considère que ce n’est pas le rôle de l’État de vouloir pallier « aux limites biologiques des individus eux-mêmes ». De plus, les citoyens doivent « assumer la limite de toute existence humaine ».

Ce faisant, elle semble oublier que dans le cas des femmes qui font des fausses couches à répétition et celles nées sans utérus, le recours aux mères porteuses permet aux parents adoptifs de fonder une famille. De plus, de manière générale, le but de tout régime public d’assurance-maladie est précisément de permettre à chacun d’entre nous de mener une vie normale en dépit de nos limites biologiques.

De nos jours, on est très loin de la mentalité qui veut que toute tare soit une punition de Dieu qu’il nous faut assumer par le sacrifice et la pénitence.

En tant que citoyenne et de contribuable, Mme Lafontaine est libre de ses opinions. Mais l’utilisation de son titre professionnel pour donner de la crédibilité à ses préjugés arriérés et à son féminisme de pacotille m’apparait très discutable.

Le rôle de la sociologie est d’étudier et de comprendre les sociétés, et non de les juger.

Références :
Le remboursement des mères porteuses ? Du délire
Mères porteuses — En finir avec les leçons de morale
Le Québec, un havre pour la communauté gaie
Pour un débat raisonné sur la «gestation pour autrui»
Procréation assistée: Charest se rallie à l’opposition

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Six autres orchidées du genre Paphiopedilum

28 avril 2014
Paphiopedilum Castillo
Paphiopedilum Chamarande
Paphiopedilum Saint Swithin ‘Jardin botanique de Montréal’
Paphiopedilum Appletonianum
Paphiopedilum GX Zampa
Paphiopedilum Moquettianum

À l’état sauvage, on trouve ces plantes du centre de l’Inde à l’Océanie, du niveau de la mer jusqu’à 2 500m d’altitude.

Alors que la majorité des orchidées poussent en se servant d’autres plantes comme support, celles du genre Phaphiopedilum sont presque toutes terrestres, vivant dans les prairies humides à la lisière des forêts, dans les sous-bois, dans les forêts pluvieuses, et les fissures des rochers ou des falaises.

Conséquemment, lorsqu’elles sont cultivées comme plantes d’intérieur, leur substrat doit être un peu différent de celui des autres orchidées.

Leur floraison dure longtemps, d’un à trois mois, entre le milieu de l’automne et le printemps. Certains hybrides modernes fleurissent deux à trois fois par an.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 1re, 4e et 6e photos), M.Zuiko 60 mm F/2,8 (la 2e photo), Lumix 12-35 mm F/2,8 (la 3e photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (la 5e photo)
1re photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 40 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/10,0 — ISO 800 — 60 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 35 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 30 mm
5e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
6e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Papillon-chouette

27 avril 2014

Avant-propos : Sur l’internet, il existe des descriptions contradictoires du Papillon-chouette (Caligo eurilochus) et du Papillon-hibou (Caligo memnon).

De 2014 à 2018, le texte qui suit se voulait une description du Papillon-hibou (d’où son hyperlien). Ce n’est que tout récemment qu’on m’a signalé mon erreur.

Je m’en excuse.

Face dorsale du Papillon-chouette
Vu de côté
Papillon-chouette en train de pondre
Chenille du Papillon-chouette
Face dorsale du Papillon-chouette
Œil à facettes du papillon

D’une envergure de 10 à 13,5 cm, le Caligo eurilochus — surnommé Papillon-chouette — doit son surnom à la face ventrale de ses ailes, qui rappelle le plumage de ces oiseaux rapaces, et qui est décorée de deux larges ocelles servant de leurre contre ses prédateurs éventuels.

Ses pattes antérieures sont tellement atrophiées, qu’on croirait qu’il n’en a que quatre.

Vivant moins de sept semaines, ce papillon est commun dans les forêts humides des côtes d’Amérique latine et ce, jusqu’à 1600 mètres d’altitude.

Entre autres, le Papillon-chouette adore les bananiers. Sa femelle pond ses œufs sous leurs feuilles. Trois ou quatre semaines plus tard, à l’éclosion, les chenilles s’en nourrissent alors que le papillon adulte raffole du jus des bananes bien mûres tombées au sol. Pour ces raisons, ce papillon cause de sérieux dommages économiques aux plantations d’Amérique centrale.

C’est un papillon peu sauvage, qui se laisse facilement approcher. La dernière photo de cette série a été prise alors que l’un d’eux s’était accroché à mon bas de pantalon (qu’il refusait de quitter). J’ai marché quelques pas afin de m’assoir et de le photographier à plusieurs reprises en mode macro. Je vous invite à cliquer sur ses photos pour les observer de plus près.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 30 mm F/2,8 (4e photo), M.Zuiko 40-150 mm + multiplicateur de focale MC-14 (5e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 60 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 30 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 640 — 105 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un peu plus d’orchidées du genre Paphiopedilum

26 avril 2014
Paphiopedilum ‘Sands of Time’
Paphiopedilum Sumurun ‘Boholt’
Paphiopedilum Venustum
Paphiopedilum Calurum
Paphiopedilum Jason Fisher

Certaines fleurs d’orchidées ont la forme d’un visage souriant…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm F/2,8 (les 1re, 2e et 4e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 3e et 5e photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/11,0 — ISO 6400 — 60 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/10,0 — ISO 2500 — 60 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 18 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/10,0 — ISO 2500 — 60 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 32 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Dompter la machine

25 avril 2014

Nouvellement élu à la tête d’un gouvernement majoritaire, le nouveau Premier ministre du Québec est confronté à plusieurs défis. L’un des plus importants sera de dompter la machine interne de son propre parti.

Les descentes policières effectuées chez des personnalités associées au financement du Parti Libéral la journée même de l’assermentation des nouveaux élus, sont venues assombrir cette cérémonie et rappeler combien l’intégrité est associée à l’actualité politique depuis des années au Québec.

Ils ont bien tort ceux qui croient qu’à l’issue du mandant de quatre ans de M. Couillard, tout aura été oublié. Après les descentes, ce sera des accusations. Celles-ci seront suivies de procès et de condamnations, le cas échéant. Bref, le processus judiciaire est lent et le sujet sera encore d’actualité pendant des années.

Au pouvoir, tous les partis politiques sont plus ou moins des machines de collecte de fonds, associées à des mécanismes de redistribution de faveurs (contrats, nominations, etc.). Dans le passé, ce fut le cas du Parti libéral et, dans une moindre mesure, du Parti Québécois.

La décision de M. Charest d’obliger chacun de ses ministres à participer à des collectes de fonds rapportant annuellement au moins 100 000$ à la caisse du Parti Libéral a eu pour effet de les asservir à la machine de financement de sa formation politique et de les obliger de travailler de concert avec des collecteurs de fonds aux procédés douteux.

Lorsque le gouvernement Charest était nouvellement élu, le Parti Libéral s’était doté d’une façade respectable incarnée par des députés et ministres originellement vierges. Cette respectabilité s’est effritée au fil des ans, au fur et à mesure que la perversion de la « machine » sous-jacente éclaboussait l’interface politique derrière laquelle elle opérait.

Le nouveau Premier ministre peut prétendre que son parti a beaucoup changé au cours de la courte période où il fut dans l’opposition. En réalité, sa formation politique cache toujours beaucoup de squelettes dans ses placards.

Inévitablement, ceux-ci feront surface. On pourra toujours, du côté libéral, s’en surprendre mais il arrivera un temps où le nouveau gouvernement ne jouira plus du bénéfice du doute et où sa surprise, voire sa candeur, apparaitra feinte.

L’exaspération croissante de ses nouveaux députés libéraux — qu’on peut présumer majoritairement consciencieux et honnêtes — se traduira par des pressions croissantes afin d’inciter le Chef de l’État à purger son parti de certains grands argentiers gênants qui ont confondu l’accession au pouvoir de M. Couillard comme étant le retour des belles années, celles où on s’en mettait plein les poches et où on intervenait effrontément dans les décisions prises dans l’appareil de l’État au profit des donateurs à la caisse du parti.

Monsieur Couillard pourrait refuser d’accorder un deuxième prolongement à la Commission Charbonneau, mais il ne pourra pas entraver le travail policier des unités anti corruption à l’œuvre et qui ont son parti dans leur mire. S’il devait choisir d’ignorer les appels au changement, il aura manqué une occasion de contribuer à l’amélioration des mœurs politiques du Québec.

Puisse-t-il saisir cette occasion pour effectuer les changements qui s’imposent, aussi douloureux soient-ils.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Clipper

23 avril 2014
Face dorsale du Clipper
Vu de côté
En majesté

Originaire des régions boisées du Sud-Est asiatique situées entre le niveau de la mer et une altitude d’environ 300 mètres, le Clipper (Parthenos sylvia) possède une envergure de 10 à 11 cm.

On en compte une trentaine de sous-espèces décorées des mêmes motifs mais qui se distinguent par leurs teintes. En Malaisie, ils sont bleus. Bleu vert en Inde. Brunâtre en Indonésie et jaunâtres au nord de l’Australie. Le dessous des ailes est plus pâle.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (3e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/3,2 — ISO 320 — 150 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’éveil du printemps

20 avril 2014
Blechnuh Brasiliense

Comme cette fougère qui semble s’étirer paresseusement sous les premiers rayons du soleil, le début du printemps révèle lentement ses attraits en ce dimanche pascal…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60mm Macro F/2,8 — 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Encore d’autres orchidées du genre Paphiopedilum

19 avril 2014
Paphiopedilum Saint Ouen
Paphiopedilum ‘Claude Marcoux’
Paphiopedilum ‘Michel Tremblay’
Paphiopedilum Hanne Popow (schlimii x besseae)
Paphiopedilum besseae

Je n’ai rien de spécial à ajouter si ce n’est que Michel Tremblay est le nom du plus important romancier et dramaturge québécois.

Au premier coup d’œil, les deux dernières photos se ressemblent beaucoup. En réalité l’avant-dernière photo représente un hybride dont un des deux parents est l’orchidée illustrée en dernier. Ce petit air de famille est donc bien compréhensible…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm F/2,8 (les 1re, 2e et 5e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les 3e et 4e photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 60 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 60 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 40 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


D’autres orchidées du genre Paphiopedilum

18 avril 2014
Paphiopedilum Maudiae ‘Green’x Maudiae ‘Red’
Paphiopedilum Spicerianum x Primulinum
Paphiopedilum Robert de Veer x Paphiopedilum Hsinying Inspiration
Paphiopedilum Moquettianum
Paphiopedilum Hampshire Zoo x Winston Churchill

Le mot « Phaphiopedilum » vient du jumelage de deux mots grecs : « Paphios » (qui fait référence à la déesse Vénus) et de « pedilon » (qui signifie pantoufle).

Parmi les caractéristiques distinctives de leurs fleurs charnues, la plus évidente est leur bourse ventrale (cette « pantoufle » dont on vient de parler). Celle-ci peut porter de fines rayures radiantes, avoir l’aspect d’une muqueuse gorgée de sang, être criblée de taches, afficher un dégradé de tons ou simplement être décorée d’une rebord de couleur contrastante. Souvent, cette bourse présente un aspect cireux.

Puis on remarque deux pétales, disposés de part et d’autre. De formes et de tailles très variables, les pétales peuvent être tombants ou dressés comme les ailes d’un papillon. Certains sont rayés dans le sens de la longueur. D’autres sont pointillés ou portent des verrues ou des poils. Leurs bords sont souvent ondulés. Les plus subtils afficheront un délicat dégradé de couleur qui guide les insectes pollinisateurs vers le cœur de la fleur.

Le tout est surmonté d’un sépale érigé comme un couvercle — auquel on donne le nom de pavillon — habituellement coloré de manière différente.

Derrière la bourse, souvent cachés par celle-ci, se trouvent deux sépales inférieurs soudés.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 40 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 40 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 40 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 40 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Des orchidées du genre Paphiopedilum

17 avril 2014
Paphiopedilum Bel Royal
Paphiopedilum Sunset Glow 4N
Paphiopedilum Longueville
Paphiopedilum Yerba Buena ‘White Cap’ x Paphiopedilum Gege Hugues ‘Harvest Moon’
Paphiopedilum Eric Young ‘Mt Milais’ AM/AOS x Hinksianum

J’ai la fâcheuse habitude de prendre plein de photos que je ne publie pas. Celles-ci s’accumulent donc sur mon ordinateur.

Au cours des jours qui viennent, je vous présenterai une série relative aux orchidées du genre Paphiopedilum, facilement reconnaissables à leur bourse ventrale.

Ces photos ont été prises à la fin du mois dernier, à l’occasion d’OrchidExpo 2014

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 40 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 24 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 24 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 24 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel