Voyage à La Havane-II : Jours 16 et 17

15 novembre 2013

Le seizième jour

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Ce jour fut un jour de repos. Il a plu presque toute la journée. Donc je suis resté à la maison à ne rien faire. En fin d’après-midi, entre deux averses, je me suis décidé à sortir publier mon compte-rendu quotidien.

Et c’est par hasard que j’ai rencontré les deux touristes anglais qui, depuis deux jours, habitent également ma Casa Particular. Puisque nous étions à l’hôtel Parc central, je les ai invités à goûter au meilleur Mojito en ville, soit celui préparé au bar de la nouvelle annexe de cet hôtel. Mes invités se sont commandé ensuite, à leurs frais, une deuxième consommation : l’un a pris un second Mojito alors que son collègue a pris un Daïquiri, illustré ci-dessus.

Selon celui qui a goûté aux deux, le Daïquiri est encore meilleur.

Finalement, nous nous sommes rendus à pied prendre le repas du soir au quartier chinois.

Le dix-septième jour

Un des buts de ce deuxième voyage à La Havane était de photographier un des chefs-d’œuvres de l’architecture moderne cubaine, soit l’École des Beaux-Arts (ou Instituto Superior de Arte). Ce matin, je me suis rendu à Miramar pour le visiter. Mais c’est une journée portes ouvertes : ils ont d’autres soucis. La permission d’y accéder me sera accordée demain sur présentation de mon passeport.

J’en profite pour déambuler sur la 5e avenue de Miramar. Celle-ci est la rue des ambassades.

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Je prends le repas du midi au restaurant La Cecilia, nommé en l’honneur du personnage romanesque Cecilia Valdes dont j’ai précédemment parlé sur ce blogue.Le restaurant est noyé dans la verdure d’un vaste terrain. L’endroit est très agréable.

La soupe aux légumes, le porc fumé délicieux et tendre (qui goûtait le jambon sans en être) accompagné de riz blanc trop salé — quelle drôle d’idée que de saler du riz — m’ont couté 10,40 (service inclus).

Comme dans tous les pays du monde, les ambassades à La Havane sont aménagées dans des immeubles de prestige. L’avantage pour le gouvernement cubain de confier quelques-unes parmi les plus belles maisons de Miramar à des pays étrangers, c’est que ces derniers en prendront soin.

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Le premier hôtel rencontré est le Montearreto, situé sur une colline qui surplombe le quartier. La vue permet de constater à quel point Miramar se distingue de la Vieille-ville et de Centro, tous deux très peu végétalisés. De plus, contrairement à Vedado, où la densité urbaine est assez régulière, ici les tours côtoient les domiciles à un ou deux étages.

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Faisant face au Montearreto, le Meliá Habana est situé sur la rive du détroit de Floride. C’est un complexe hôtelier d’importance majeure, qu’il ne faut pas le confondre avec le le Meliá Cohiba, moins luxueux, situé à Vedado.

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À Miramar, en plus des boutiques, du salon de coiffure, de la salle d’exercice et de musculation, des innombrables restaurants spécialisés, et de son bar à vin, celui-ci possède une piscine extérieure immense, à l’arrière, qui serpente parmi les palmiers et ce, sur toute la largeur de l’hôtel.

Dans une de ses boutiques, je me suis acheté l’eau de toilette pour hommes Vegueros, haut de gamme, à 12$ le format de 100ml, dont le flacon ressemble à quatre cigares regroupés. Son parfum agréable est boisé, avec une petite pointe de muscade.

Et pendant que je regardais, au travers d’une paroi vitrée, ces clients de l’hôtel qui marchaient sur les tapis roulants de la salle d’exercice, je pensais que mes longues marches dans La Havane donnaient probablement le même résultat, mais en plus intéressant…

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Entre les deux se situe le Centre de commerce de Miramar.

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Un peu plus à l’Est, l’Occidental Miramar est l’équivalent d’un gros Holiday Inn. Propre, correct, avec une belle piscine à l’arrière, mais rien d’excitant.

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Situé près de la mer, l’Hôtel Panorama, de forme triangulaire, se caractérise par son lobby trop sombre, noir et blanc, qui contraste avec la décoration extraordinaire de son restaurant italien Don Alfredo.

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Cet établissement est probablement un des plus beaux restaurants au monde. Effectuée au début des années 2000, sa décoration est l’œuvre de l’artiste cubain Vicente Bonachea, décédé depuis. Ses fresques décorent tous les murs et colonnes du restaurant.

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De retour à la maison, je vais prendre le repas du soir à un des meilleurs restaurants de la ville, soit Los Nardos. Celui-ci est situé en face du Capitolio. Sans réservation, on y attend parfois jusqu’à une heure. L’intérieur y est sombre et hyper-climatisé. La nourriture y est excellente et, curieusement, très abordable.

La gaspacho, la généreuse portion d’agneau au romarin accompagnée de riz blanc et de chips de pommes de terre, de même que le verre de vin rouge, coûtent 11,70$ (sans le pourboire). Jamais je n’ai aussi bien mangé à La Havane.

Puis c’est la rentrée à la maison pour la nuit.

Détails techniques : Appareil Panasonic GH1 transformé pour faire de l’infrarouge et objectif Lumix 14-45 mm (les deuxième et cinquième photos) et appareil Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 12 mm
  2e  photo : 1/80 sec. — F/5,2 — ISO 100 — 29 mm
  3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
  5e  photo : 1/200 sec. — F/4,5 — ISO 100 — 14 mm
  6e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 12 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 14 mm
10e  photo : 1/40 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 22 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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Écrit par Jean-Pierre Martel