Voyage à La Havane-II : Jour 13

Le 11 novembre 2013

Après avoir publié mon compte-rendu quotidien à l’hôtel Parc central, je vais à la Maison de l’éventail afin de prendre possession de l’éventail peint à la main que j’ai fait faire. En attendant mon tour, j’ai l’agréable surprise de voir que le livre (en français) que je leur ai donné est maintenant dans un comptoir vitré et sert en mettre en valeur les produits de la maison.

Puis je me rends au grand magasin Fin de Siglo afin d’y acheter deux Diamants de Gloud — un mâle et une femelle — que je désire offrir à mes hôtes. Je leur en ai parlé d’avance. Ils sont d’accord. J’ai acheté la cage hier soir dans le quartier chinois. Il ne reste plus qu’à acheter les pinsons et les amener à la maison.

cb109204
 
Mais comment les transporter ? Les Cubains ne sont jamais à court de solutions ingénieuses. La vendeuse s’adresse à des collègues afin de se faire donner deux bouteilles d’eau d’un litre, vides, en plastique. Elle y fait une entaille horizontale d’environ 10 cm, presse la paroi, y met un pinson, relâche la pression et l’oiseau est maintenant emprisonné dans la bouteille.

cb109215
 
Rendu à la maison, je répète une partie des étapes ci-dessus pour amener les volatiles à aménager dans leur nouveau domicile.

Aujourd’hui, je veux visiter ExpoCuba et le Parc zoologique national, tous deux situés à environ neuf km de la capitale. À cette fin, j’ai réservé une voiture (et son chauffeur) pour la journée. Nous avons convenu d’avance du prix : 25$. Nous partons vers 12h30. Puisque je n’ai pas encore pris le repas du midi, notre premier arrêt est dans une épicerie où je fais le plein d’eau et de biscuits.

Mais en cours de route, en relisant mon guide de voyage, je découvre qu’ExpoCuba ferme à 17h30 alors que le Parc zoologique ferme plus tôt, à 15h30. On inverse l’ordre du programme. On aboutit quand même, sans le vouloir, à ExpoCuba pour découvrir que c’est fermé; la 31e Foire internationale de la Havane se tenait du 3 au 9 novembre (nous sommes le 10).

Donc, plein gaz sur le Parc zoologique. Sur le chemin qui y mène, aucune signalisation ne nous aide à nous y rendre. À plusieurs reprises, il faut donc demander la route aux passants. On finit par arriver à 14h45. Le prix de l’admission (pour un touriste) : 5$.

Contrairement au Jardin zoologique de La Havane — où les animaux sont prisonniers de cages ou de petits enclos — les animaux du Parc zoologique vivent dans une savane pas tout à fait désertique mais qui ressemble à la nature cubaine éclaircie.

cb109290
 
Un petit autobus — on dit plutôt car en France — d’une capacité d’une trentaine de personnes, sillonne les 340 hectares du parc. En dépit du caractère délabré de l’intérieur du véhicule, le trajet se fait très confortablement, grâce au pavé en bon état du circuit.

cb109292
 
Dépourvu d’un système d’amplification, un guide fournit les explications d’une voix suffisamment forte pour couvrir les cris d’excitation des enfants.

cb109314

cb109346
 
Sur notre chemin, nous rencontrons de nombreux zèbres, quelques éléphants, rhinocéros, autruches, girafes et antilopes.

La dernière partie de la visite est la Fosse aux lions. Il s’agit d’un grand enclos limité par un mur que rase l’autobus dans le sens des aiguilles d’une montre. Les félins ne peuvent donc être vus que par les fenêtres à droite.

Je tenais beaucoup à effectuer cette visite parce que pour moi, c’était un peu comme combiner un voyage à La Havane avec un safari en Afrique et ce, pour le même prix.

cb109411
 
Puisqu’il nous reste un peu de temps, je demande à mon chauffeur de me conduire dans une grande église néo-romane que j’ai aperçue l’an dernier de l’Aquarium national. Il s’agit de la basilique Jésus de Miramar.

Nous y arrivons à 16h40. Elle est ouverte puisqu’une messe s’y tiendra dans vingt minutes.

cb109414
 
Cette église a ceci de particulier que le Chemin de croix est illustré par des fresques — un peu frustres — qui décorent le haut du mur des bas-côtés.

cb109424
 
La pierre y est taillée avec soin et beaucoup d’éléments de la décoration font preuve de délicatesse et de raffinement.

Je règle la course en taxi au Café Neruda (25$, plus 15$ de pourboire). Le repas du soir sera composé de bruschettas, d’un filet de poisson et de légumes, le tout pour 11,50$ (sans le pourboire).

Puis je rentre à la maison.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (les 5e et 6e photos) et Lumix 12-35 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 33 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/4,1 — ISO 400 — 45 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/4,9 — ISO 200 — 89 mm
6e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 150 mm
7e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 14 mm
9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 19 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

Avez-vous aimé ce texte ?

Prière de choisir un nombre d’étoiles.

Moyenne : 0 / 5. Nombre de votes : 0

Soyez la première personne à voter.

2 commentaires à Voyage à La Havane-II : Jour 13

  1. Marcos dit :

    Il y avait une boutade qui courrait sur ce zoo: comme c’est écrit en français nous risquons moins les foudres de la cyber autorité. Et
    cela se passait au siècle dernier.

    À une époque, il y avait écrit: Il est interdit de donner à manger aux animaux. Puis ensuite : il est interdit de manger la nourriture des animaux¡. Et enfin, plus tard: Il est interdit de manger les animaux. Je vois que les animaux ont survécus.

    Je suis toujours étonné qu’il n’y pas plus que ça de voitures en panne hormis les crevaisons qui se réparent sur place extemporanément, fameux mécaniciens, idem peu d’accidents. Nous devrions méditer l’exemple de la limitation de vitesse, à Cuba elle est naturelle par ce fait écologique et sans grande dépenses,(constatez par vous même comment).

    Dans les pays capitalistes, nous devons travailler pour gagner l’argent des voitures trop rapides pour la réglementation en vigueur, travailler pour payer des routes impeccables, travailler pour nous payer une police routière efficace et des radars, travailler pour l’argent des contraventions. Que d’argent gâché. Donc de temps libre que nous pourrions utiliser à nous distraire.

    Hasta prontito, asere. Marcos

  2. sandy39 dit :

    AMBIANCE SAFARI…

    Je doute de pouvoir continuer le voyage avec vous, avec le Piou-Piou des oiseaux…

    Aucune signalisation veut bien dire “Au milieu de la Savane” !

    Si votre voyage à La Havane représente le même prix qu’un Safari en Afrique, pourquoi ne pas avoir changé d’Hémisphère ?

    L’Eglise, toute blanche -elle m’a l’air carrée- mérite des chaussures propres !

    AMEN !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

>