Les adieux de l’été

Le 18 septembre 2012
Feuilles d’érable de Norvège

Samedi prochain, l’équinoxe de septembre marquera le début officiel de l’automne dans l’hémisphère nord de la Terre.

Mais c’est aujourd’hui que l’été a choisi de nous faire ses adieux, les nuages gonflés de tristesse.

Et sur ces érables qui donnèrent leur nom à ce printemps des réveils, l’été agonisant laisse glisser ses dernières larmes.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 20mm F/1,7 — 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 500 — 20 mm

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6 commentaires à Les adieux de l’été

  1. sandy39 dit :

    Malheureusement, nous approchons, pas à pas, des longues soirées d’hiver, au coin du feu ; des longues soirées passées au lit avec un bouquin.

    Il faut tenir bon : l’hiver est si long bien que nous ayons de moins en moins de neige.

    Il nous faut attendre Octobre pour se rendre compte de la métamorphose de la Nature et de ses changements de couleurs.

    En attendant, c’est la saison des Vendanges et de la Chasse. Tous à vos fusils !

    Mais non, Moi, je ne vais surtout pas me mettre à courir après les bêtes sauvages…

    D’Ordinaire, je suis plus sédentaire que ça ! Avec mon stylo et mes pages blanches, j’essaie de parcourir plus de kilomètres de Vie en rose (il n’y a pas toujours besoin d’avoir un lit de 2m de large comme à Vienne!) et ces kilomètres me donnent, chaque jour, un peu plus l’impression de me rapprocher de l’Extraordinaire.

    Allez, Tous à vos stylos et que le Vent Nous porte !

  2. Francois Martel dit :

    Je ne suis pas nécessairement friand d’images de nature morte… Mais celle-ci est EXCEPTIONNELLEMENT bonne!

    • J’allais arroser le schefflera sur mon balcon — je l’arrose même les jours de pluie — quand j’ai remarqué les feuilles de l’érable qui touche presque le bord du balcon.

      La feuille en vedette sur la photo basculait vers moi sous le poids de la pluie. C’était évident que cette feuille-là était remarquable à cause de la multitude de gouttelettes de tailles différentes.

      Je suis rentré prendre mon appareil. Je n’ai pris qu’une seule photo. J’ai zoomé sur l’image pour voir les détails : c’était au point. Et voilà…

  3. sandy39 dit :

    Tant d’idées à donner sur votre belle photo tentant d’immortaliser chaque goutte de pluie qui tombe presque sur votre balcon.

    Je remarque juste que chacun de nous a ses propres mots, ses propres phrases, son propre langage…

    Pas facile, au milieu de tout ça, de trouver son style… Et de chercher à le trouver, rien qu’avec …. une feuille d’érable !, nous sommes Tous en train de rejoindre votre belle question : “Pourquoi sommes-nous ce que nous sommes ?”

    Une petite parenhèse ou suggestion : Peut-être cette question sera-t-elle un de vos prochains sujets, après Tout ce que vous inspirent vos sorties dominicales ?…

    • Je retiens votre idée d’écrire un texte sur ce sujet. Mais n’étant pas philosophe, vous comprendrez qu’il est plus facile pour moi de susciter certaines questions que d’y répondre. Donc, cela pourrait me prendre un certain temps avant de donner suite à votre suggestion.

      Pour revenir à la photo ci-dessus (que j’aime beaucoup), la leçon que j’en retire, c’est qu’on se punit soi-même à sous-estimer ce qui nous entoure. Je m’explique.

      Par nature, les fleurs sont des séductrices; leur attrait est destiné à favoriser leur pollinisation par des insectes butineurs. En d’autres mots, la survie de l’espèce dépend de leurs charmes. L’évolution des espèces a donc favorisé leur beauté.

      En comparaison, les feuilles n’ont qu’un rôle utilitaire. Ce sont des panneaux solaires qui transforment la lumière vive du soleil en énergie qui alimente la photosynthèse et la croissance de la plante.

      On peut apprécier le spectacle extraordinaire de ces forêts québécoises qui, à chaque automne, se parent de couleurs vives. Mais une seule feuille, une feuille verte toute simple, c’est essentiellement banal. Chaque arbre en a des centaines et elles nous semblent toutes pareilles. Et pourtant…

      Il suffit de s’ouvrir les yeux aux choses simples, d’aller au-delà de toutes ces sollicitations bruyantes et vulgaires qui nous assaillent, pour découvrir la richesse du monde qui nous entoure.

  4. sandy39 dit :

    Quel discours pour une si petite suggestion ! Ne cherchez pas à vous sous-estimer !

    Je suis bien d’accord avec Vous : la richesse du Monde est constituée d’une multitude de petites choses qu’on oublie d’observer.

    Prenons le Temps de contempler la Faune et la Flore ! Par exemple, écoutons les oiseaux chanter…

    Chez nous, ces deux dernières semaines, on voit passer, entre les maisons, au milieu de nos pelouses, certainement un couple d’écureuils faisant leurs provisions pour l’Hiver… pour dire adieu à l’Eté ! Il y aurait de belles photos à faire quand les enfants rentrent de l’Ecole et croisent ces petites bêtes sur leur chemin…

    Votre dernier paragraphe est tout simplement un début de Réflexion sur… le Bonheur.

    Quant à votre fameuse question à laquelle vous hésitez de répondre car immensément philosophique… même si on se rapproche, chaque jour, d’une certaine argumentation, on ne parviendra jamais à y répondre parfaitement alors, elle va me trotter longtemps dans la tête !

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