Festival de Jazz de Montréal, le 29 juin 2012

30 juin 2012
Curumin
Patrizio
Vincent Gagnon et ses musiciens
Corey Harris & The Rasta Blues Experience
Mr. Ho’s Orchestrotica

Avant-hier, j’avais voulu voir le spectacle d’ouverture du montréalais Rufus Wainwright. Mais voulant faire une sieste afin d’être en forme, je m’étais réveillé le spectacle terminé (oui, je sais, c’est pas fort comme excuse mais que voulez-vous…).

Je me suis donc repris hier soir, en revenant du travail.

À 22h, le Festival présentait trois spectacles simultanés : Curumin (du Brésil), Patrizio (un chanteur de charme italien) et Vincent Gagnon (du Québec).

À 23h, on avait le choix entre deux spectacles présentés à 21h, en reprise deux heures plus tard, soit Corey Harris & The Rasta Blues Experience et Mr. Ho’s Orchestrotica, tous deux des États-Unis.

Mais concrètement, quelle atmosphère règne au Festival de jazz de Montréal cette année ? Jugez-en par vous-mêmes en regardant cette courte vidéo…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12 mm F/2,0 (pour la vidéo) et M.Zuiko 40-150 mm R (pour les photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 2000 — 62 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 5000 — 150 mm
3e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 250 — 40 mm
4e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 640 — 62 mm
5e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1600 — 40 mm


Cliquez sur 2012, 2015 ou 2016 pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de jazz de cette année-là.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Lacunes sanitaires de restaurants et d’épiceries de Montréal (de février à mai 2012)

30 juin 2012

On trouvera ci-dessous la liste alphabétique des établissements condamnés récemment pour avoir enfreint les règles d’hygiène de la ville de Montréal. Pour ces quatre mois, les amendes totalisent 158,100$.

Signalons le cas du restaurant Eggspectation situé au 201 rue Saint-Jacques : il a été condamné à payer 23 000$ soit, à lui seul, le septième de tous les amendes au cours de cette période.

   • Adams Gourmet / 9800 Rue Meilleur / 1 700$
   • A.M.R. Fruiterie / 1150 Boul. Décarie / 2 500$
   • A Quinta (Restaurant —) / 65 Rue Jarry Est / 2 900$
   • Ares (Les aliments —) / 7060 Rue Alexandra / 1 000$
   • Bagel Expression / 1045 Côte du Beaver Hall / 2 200$
   • Baladi (Le —) / 12230 Boul. Laurentien / 1 800$
   • Bangkok (Cuisine —) / 1616 Rue Sainte-Catherine Ouest / 2 000$
   • Beijing Nouilles Expresss / 1206 Rue Peel / 3 000$
   • Belle Province (La —) / 388 Av. Dorval / 4 900$
   • B.K. (Super Marché —) / 690 Rue Jean-Talon Ouest / 7 500$
   • Bonanza Lalumière / 6852A Rue Jean-Talon Est / 3 950$
   • Bonizza (Pizzéria —) / 525 Boul. Rosemont / 250$
   • Carreta (Restaurant La —) / 350 Rue Saint-Zotique Est / 1 000$
   • Caverne grecque (La —) / 105 Rue Prince-Arthur Est / 2 000$
   • Club Sandwiches (Resto-Bar Le —) / 1570 Rue Sainte-Catherine Est / 500$
   • Da Enrico (Buffet —) / 264 Rue Saint-Zotique Est / 2 500$
   • Délice Oriental (Buffet —) / 12540 Rue Sherbrooke Est / 2 400$
   • Eatz Encore (Restaurant —) / 4824 Rue Sherbrooke Ouest / 750$
   • Eggspectation / 201 Rue Saint-Jacques / 23 000$
   • Esposivo (Les aliments —) / 5375 Boul. Henri-Bourassa Est / 3 800$
   • Estacion (Restaurant La —) / 895 Rue De La Gauchetière Ouest / 800$
   • Étoiles des Indes (Restaurant —) / 1806 Rue Sainte-Catherine Ouest / 5 250$
   • Euro Cachère / 2069 Rue Saint-Louis / 2 100$
   • Fine Bouche (Boulangerie —) / 9095 Boul. Pie-IX / 1 000$
   • Fiore (Restaurant —) / 977 Rue Sainte-Catherine Ouest / 2 500$
   • Fit For Life (Club santé —) / 7503 Boul. Saint-Laurent / 1 500$
   • Fung Shing (Restaurant —) / 1102 Boul. Saint-Laurent / 4 700$
   • Glorie (Marché —) / 6430 Av. Victoria / 2 750$
   • Grand Maghreb (Boulangerie du —) / 3567 Rue Jean-Talon Est / 12 400$
   • Grotte des Fromages (La —) / 4919 Rue Jarry Est / 4 850$
   • Kim Hour (Marché —) / 7734 Boul. Saint-Michel / 14 000$
   • Kim Moon / 7535 Av. Papineau / 3 750$
   • Lin & Lin (Restaurant —) / 1123 Rue Beaubien Est / 1 500$
   • Madhubon (Marché —) / 530 Av. Ogilvy / 3 600$
   • Magic Idea (Restaurant —) / 1675 Boul. De Maisonneuve Ouest / 2 000$
   • Maharaja (Buffet indien —) / 1481 Boul. René-Lévesque Ouest / 4 000$
   • Mangorance (Restaurant —) / 3353 Rue Masson / 2 800$
   • Mei (La Maison —) / 598 Rue Victoria / 1 000$
   • Monsieur Patates Frites / 12680 Boul. Gouin Ouest / 2 300$
   • Nord Chinois 2008 (Maison du —) / 2130 Rue Saint-Mathieu / 1 200$
   • Olympic (Restaurant —) / 4249 Rue Hochelaga / 1 000$
   • Oriental (Produits alimentaires —) / 6909 Rue Marconi / 1 000$
   • Pam-Pi-Bon (Casse-croûte —) / 8495 Boul. Saint-Michel / 1 000$
   • Pho Hoa (Restaurant —) / 6230 Ch. de la Côte-des-Neiges / 2 000$
   • Pushap (Restaurant —) / 4777 Boul. des Sources / 5 200$
   • Ritz et Nouilles (Restaurant —) / 6254 Ch. de la Côte-des-Neiges / 2 750$
   • Royal Poulet frit et Pizza : Voir Monsieur Patates frites
   • Saigon VIP (Restaurant —) / 1850 Rue Sainte-Catherine Ouest / 1 800$
   • Saltarelli & Fils (Épicerie —) / 11847 Boul. Laurentien / 1 800$
   • Sami (Boulangerie —) / 1564 Rue du Domaine / 1 600$
   • Sandhu (Restaurant pizzéria —) / 4548 Av. Papineau / 1 500$
   • San Vincenzo (Boulangerie et pâtisserie —) / 5047 Boul. Couture / 600$
   • Shahlimar (Sucrerie —) / 638 Rue Jean-Talon Ouest / 2 600$
   • Six jours (Marché —) / 3067 Rue Villeray / 3 000$
   • Sorgho Rouge (Restaurant —) / 1862 Boul. De Maisonneuve Ouest / 2 000$
   • Swadesh (Marché —) / 484 Av. Ogilvy / 5 200$
   • Thai and Pho / 1801 Rue Sainte-Catherine Ouest / 2 000$
   • Thai Japon / 6985 Rue Jarry Est / 1 000$
   • Veggierama (Cultures —) / 7999 Boul. des Galeries-d’Anjou / 7 500$
   • Versailles Délices : Voir Fine Bouche (Boulangerie —)
   • VIP 2010 (Restaurant —) / 370 Av. Beaumont / 2 100$
   • Wah Do (Restaurant —) / 4054 Rue Sainte-Catherine Est / 5 500$
   • Wok Café / 1845 Rue Sainte-Catherine Ouest / 6 300$


Pour consulter la liste de tous les articles publiés sur ce blogue relativement aux établissements condamnés pour avoir enfreint les règles sanitaires de la ville, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Technique de développement des photos infrarouges

29 juin 2012

La lumière visible est un spectre presque continu compris entre l’ultraviolet et l’infrarouge. Malgré cela, les ingénieurs des compagnies d’appareils photographiques ont réussi à créer l’illusion que tout le spectre solaire pouvait se résumer en trois couleurs additives primaires : le rouge, le vert et le bleu. Ce qu’ils ont fait est extraordinaire.

Toutefois quand leurs appareils spécialisés doivent enregistrer du rayonnement infrarouge, le capteur de ces appareils est déboussolé et répartit maladroitement cette lumière en canaux rouge, vert ou bleu. Au niveau de l’intensité lumineuse, l’image obtenue est vraisemblable mais sa coloration, c’est vraiment n’importe quoi.

Sous Photoshop, l’aperçu du fichier à ouvrir — en d’autres mots, la boite de dialogue qui permet à l’utilisateur de choisir la photo à traiter — est un module emprunté au système d’exploitation (d’Apple, dans ce cas-ci). L’image est rougeâtre, ce qui est conforme au fait que le filtre de cet appareil ne bloque pas complètement la lumière visible et laisse passer un peu de rouge.

Image originelle

Une fois la photo choisie par l’utilisateur, Photoshop a recours à un module externe (commun à plusieurs logiciels d’Adobe) pour ouvrir cette image et décoder les différents formats propriétaires de fichiers bruts (c’est-à-dire RAW). Ce module commun s’appelle Camera RAW (ci-dessous).

À l’ouverture sous le module Camara RAW

Mais les algorithmes créés par les ingénieurs d’Adobe sont différents de ceux faits par d’Apple, si bien que l’image passe du rouge au violet dans ce module d’importation.

La première étape est de corriger la fausse couleur créée maladroitement par l’appareil photo. On peut simplement transformer l’image en teintes de gris. Cela donne habituellement d’assez bons résultats.

Correction de l’histogramme et diminution de l’exposition

J’utilise une technique plus compliqué qui consiste dans un premier temps de normaliser l’histogramme situé en haut à droite de l’interface du module Camera RAW. Le pousse complètement le curseur de la température de l’image à son extrémité gauche. Puis j’ajuste le curseur « Teinte » aussi vers la gauche de manière à ce que la courbe rouge, la verte et la bleue coïncident le mieux possible. Normalement, l’image devrait avoir perdu presque toute sa coloration.

J’en profite également pour foncer l’image puisque le soleil émet plus de rayonnement infrarouge que de lumière visible, ce qui trompe encore une fois le capteur des appareils photographiques et donne souvent des images trop pâles.

Certains des fournisseurs qui transforment les appareils numériques en appareils infrarouges se donnent la peine de calibrer l’appareil après la transformation, ce qui rend cette étape superflue.

Puis j’élimine toute couleur résiduelle en transformant la photo en teintes de gris, puis en la ramenant immédiatement en mode RGB.

Mais l’image est terne. Pour lui donner plus de contraste, j’utilise un module externe facultatif — dont je me sers quotidiennement — soit la collection de filtres Adjust 4 de l’éditeur Topaz Lab. On peut acheter cette collection de filtres pour le prix ridiculement bas de 50$.

Leurs résultats sont souvent excessifs et conséquemment, il est préférable de les utiliser de manière parcimonieuse sur des photos en couleur. Sur des photos infrarouges, c’est autre chose; leurs excès sont ici des vertus et j’utilise couramment le filtre « Dramatic » ou « Detailed » tels quels.

Sous le module Adjust 4 de Topaz

Petit caprice de ma part; j’ai senti le besoin de foncer le bas de l’image pour lui ajouter de l’intérêt.

Vignettage du bas de l’image

Puis, dernier caprice, j’ai voulu sculpter la lumière en creusant les ombres du feuillage du côté droit de la photo et en atténuant légèrement l’éclat du gazon à la gauche du sentier.

J’ai utilisé le module externe Viveza2 de l’éditeur Nix (coût : 230$). Au lieu de changement globaux, ce logiciel permet la retouche sélective, c’est-à-dire appliquée à une partie de la photo seulement.

À l’aide de ce module, on ajoute des points de contrôle, puis on détermine le diamètre de la zone circulaire qu’ils contrôlent.

Dans le panneau de droite, j’utilise les curseurs horizontaux pour diminuer la luminosité (Brightness) de 10 à 20% et pour augmenter le relief (Structure) de cette partie d’image de 50 à 60%. Tout cela se fait au pif. Donc il ne faut pas hésiter. D’autant plus que Viveza propose ses changements sur un calque qui lui est propre et dont on peut atténuer l’effet au besoin.

Retouches sous le module Viveza 2

Voici enfin l’image terminée.

Version finale (cliquez sur l’image pour l’agrandir)

À lire également :
La photographie infrarouge
Le Jardin botanique de Vienne, en infrarouge
Les infrarouges de La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vienne — Favoriten

28 juin 2012

 
FavoritenStrasse

Au milieu du XVIIe siècle, la dynastie des Habsbourg se construisit une résidence d’été — surnommée « Nouveau palais de la favorite » — dans la campagne située au sud de Vienne, le long du chemin en terre battue qui menait vers la Hongrie.

Depuis ce temps, l’expansion urbaine de Vienne a fait en sorte que ce territoire bucolique fait maintenant partie de la ville. De plus, ce chemin est devenu la rue de la Favorite (en autrichien FavoritenStrasse), longue de 5,7 km, qui traverse plusieurs quartiers.

Dans sa partie nord, FavoritenStrasse est ouverte à la circulation et constitue la frontière ouest de l’arrondissement de Wieden. Au sud, c’est une large rue commerciale piétonne qui traverse un arrondissement auquel elle a donné son nom : l’arrondissement Favoriten, soit le sujet de cette vidéo.

L’arrondissement de Favoriten

Situé au sud de l’arrondissement de Wieden (lui-même au sud du quartier de la Vieille ville), Favoriten est le plus peuplé de Vienne; sur une superficie de 31,8 km² y vivent près de 180 000 personnes, soit un peu plus de 10% de la population totale de la capitale autrichienne.

C’est une partie de Vienne peu fréquentée par les touristes. J’y suis allé un avant-midi et j’en ai rapporté les photos de ce court diaporama.

À 0:14, voici le Centre commercial Colombus, dans lequel on trouve un magasin Saturn. À Berlin et à Vienne, le grand magasin d’articles électroniques — l’équivalent de Future Shop à Montréal ou le Bazar de l’Hôtel de ville à Paris — s’appelle Saturn, qu’on prononce « Satourne ».

On pourrait se surprendre que dans une ville aussi verte que Vienne, cette partie de FavoritenStrasse ne soit décorée que d’arbres en pots. C’est que sous cette artère commerciale, une ligne de métro passe tellement près de la surface qu’il a été jugé imprudent d’y planter des arbres.

De 0:33 à 0:54, nous visitons l’église Saint-Jean l’Évangéliste, consacrée en 1876 mais restaurée après les lourds dommages subis au cours de la 2e guerre mondiale.

À 0:55, il s’agit d’un édifice étonnant, construit de 1975 à 1979 par l’architecte autrichien Günther Domenig (décédé il y a deux semaines). Cette succursale de la Centrale des caisses d’épargne est un édifice en béton armé dont la façade est revêtue de plaques en acier inoxydable courbées. C’est un chef-d’œuvre d’architecture contemporaine.

De 1:15 à 1:25, nous voyons l’église catholique romaine Saint-Antoine-de-Padoue. Construite de 1896 à 1902, c’est la plus grande église de Favoriten. Extérieurement, elle est de style romano-byzantin : son intérieur moderne témoigne des dommages causés par les bombardements alliés durant l’hiver de 1944.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vienne — Alsergrund

25 juin 2012

 
Alsergrund est le neuvième arrondissement de Vienne. Il est situé immédiatement au nord du quartier de la Vieille ville. Cet arrondissement occupe une superficie de 3 km² et est peuplé d’environ 40 000 habitants.

La vidéo débute (de 0:04 à 0:50) par l’église Votive, conçue par l’architecte Heinrich von Ferstel alors qu’il n’avait que 26 ans, et construite de 1856 à 1879.

Cette église néo-gothique fut érigée pour célébrer l’échec d’une tentative d’assassinat à quelques pas de là, dirigée contre l’empereur François-Joseph, le 18 février 1853.

L’autel à baldaquin (à 0:30) est l’œuvre du sculpteur autrichien Joseph-Gasser von Valhorn. À 0:39, il s’agit du sarcophage de style Renaissance de Nicolas comte de Salm, un mercenaire allemand de 70 ans qui se vit confier la défense de la ville lors du siège ottoman de 1529.

À 1:16, devant la caserne Rossauer se dresse un monument érigé en honneur des défenseurs de Vienne contre l’armée turque en 1695.

À 1:33, il s’agit d’un mémorial, au ras du sol, pour rappeler les noms des Juifs du quartier tués au cours de la 2e guerre mondiale.

À quelques pas se dresse l’église des Servites (de 1:42 à 2:14), construite de 1651 à 1677. Extérieurement, elle fait très « Europe centrale » avec ses clochers élégants en bulbe d’ognon. À l’intérieur, ses magnifiques stucs baroques accumulent de la suie et de la poussière depuis des décennies. À 2:03, la chaire date de 1739 et est l’œuvre du sculpteur Balthasar-Ferdinand Moll.

De 2:17 à 2:28, c’est le Palais Liechtenstein. De 1984 à février 2012, ce palais d’été était un musée présentant une des plus importantes collections privées d’Art. Dorénavant, il ne sera accessible qu’à des groupes organisés.

Constituée depuis le XVIIe siècle par la famille princière du Liechtenstein et considérablement enrichie par le prince régnant Hans Adam II, la collection comprend près de 1 700 pièces dont des tableaux de Cranach, Rubens, Van Dyck et Raphaël. Ce musée comprend une bibliothèque magnifique et le ciel d’un escalier latéral, peint par Rottmayr, est d’une beauté stupéfiante (c’est une des choses les plus belles que j’aie vue de ma vie).

Le seul objet qu’il est permis de photographier dans ce musée est le carrosse rococo qu’on peut voir dans le diaporama.

À 2:32, c’est l’escalier Art nouveau Strudelhofstiege, situé à proximité du Lycée français de vienne, d’où les graffitis dans la langue de Molière qu’on peut y lire.

De 2:47 à 2:52, il s’agit du Josephinum, soit l’Académie médico-chirurgicale de Vienne. Quelques-unes de ses salles hébergent un petit musée consacré aux instruments chirurgicaux. Dans des cabinets vitrés sont présentés des écorchés en cire. Signalons que des écorchés sont des cadavres auxquels on a retiré la peau, révélant ainsi leurs organes internes, leurs muscles et leurs vaisseaux sanguins.

La plupart des vitres de ces cabinets datent du XIXe siècle et, conséquemment, ont de légères imperfections. Cela fait en sorte qu’en s’approchant du visage d’un écorché, on a parfois la surprise de le voir bouger un œil ou contracter légèrement un muscle comme s’il allait crier au secours…

Une visite dans la capitale autrichienne serait incomplète sans assister à une représentation d’au moins une opérette viennoise au Volksoper (ce qui signifie « Opéra populaire »). Son orchestre, virtuose, est chez lui dans un répertoire qu’il connait parfaitement.

Les décors et costumes sont très biens et les chanteurs y sont excellents. Il est à noter que les œuvres sont présentées sans surtitres : il est donc recommandé aux personnes qui ne parlent pas l’allemand d’apporter une traduction du livret de l’œuvre qu’ils viennent y voir.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vienne — Josefstadt

22 juin 2012

 
Littéralement, Josefstadt signifie « Ville de Joseph » (en référence à l’empereur Joseph Ier). Annexé à Vienne au XIXe siècle, Josefstadt est le plus petit arrondissement de la capitale autrichienne. Sa superficie, de 1,08 km², est peuplée d’environ 22 000 personnes.

Notre visite débute à l’université de Vienne (de 0:04 à 0:55) dont le patio (c’est-à-dire sa cour intérieure à ciel ouvert) est entouré d’une galerie à arcades où s’alignent les bustes des professeurs et chercheurs qui ont contribué à la gloire de l’institution.

De (0:49 à 0:55), il s’agit de la grande salle d’apparat de l’institution, dans laquelle ont lieu les remises officielles de diplômes. À l’origine, le plafond de cette salle devait être décoré de trois œuvres commandées à Klimt (en blanc et noir sur la photo) mais qui n’ont jamais été installées en raison du scandale qu’elles ont provoqué.

À 1:08, c’est une des plus jolies maisons bourgeoises de la ville. Construite en 1697, c’est la Vieille boulangerie; on y fabriqua du pain pendant plus de 250 ans, plus précisément de 1701 à 1963. On y trouve aujourd’hui un petit musée de la boulangerie et un café-restaurant.

Après un aperçu du parc Schönborn (de 1:14 à 1:21), délimité par sa clôture Art Nouveau, nous visitons (de 1:22 à 1:54) l’ancien Palais Schönborn-Batthyány, dessiné par Johan-Lukas von Hildebrandt au tournant du XVIIIe siècle, et remanié par Isidor Canavale en 1760.

Converti depuis 1913 en Musée des arts et traditions populaires, celui-ci présente des objets, surtout en bois, fabriqués par les Autrichiens pour usage domestique ou pour représenter leur dévotion à Dieu ou à l’empereur. En plus de maquettes, on a reconstitué deux pièces de maisons paysannes dans lesquelles on pénètre en baissant la tête puisqu’autrefois, les gens étaient plus petits qu’aujourd’hui.

À 2:01, c’est une Smart, mieux connue chez nous pour ces voitures droites, à deux passagers, pas très élégantes.

Puis nous voyons l’église des Piaristes (de 2:15 à 2:51), construite de 1698 à 1719 et probablement conçue par l’architecte Johan-Lukas von Hildebrandt. Ses deux tours datent de 1854.

Son intérieur rococo est spectaculairement beau, pas trop surchargé, avec des plafonds peints en trompe-l’œil en 1752-3 par Franz-Anton Maulbertsch, et qui sont parmi les mieux réussis de Vienne.

C’est à cet endroit qu’eut lieu, le 26 décembre 1796, la première exécution publique de la Messe pour un temps de guerre (appelée également Paukenmesse c’est-à-dire Messe des timbales) de Joseph Haydn.

Le premier titre de cette messe fait allusion aux circonstances de sa composition alors que les armées de Bonaparte menaçaient Vienne. Le second titre a été donné à cause des solos de timbale de l’Agnus Dei illustrant concrètement cette menace. Rappelons que Josefstadt était situé à l’extérieur des remparts de Vienne et, conséquemment, était particulièrement vulnérable face à des troupes ennemies.

De 2:59 à 3:04, nous apercevons le Théâtre de Josefstadt, le plus vieux théâtre de Vienne (1788) toujours en activité. Ce dernier offre en vente les DVD de ses plus grands succès, une initiative qu’on devrait sans doute imiter au Québec, alors que les pièces de théâtre les plus appréciées du public sont jouées à guichets fermés et disparaissent de l’affiche après seulement quelques semaines de représentations.

La vidéo de termine par quelques bâtisses du quartier.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vive l’été !

21 juin 2012
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Aujourd’hui, c’est la journée la plus longue de l’année et, de ce fait, la nuit la plus courte.

C’est également le jour où le soleil est le plus près d’être perpendiculaire dans l’hémisphère nord. Cette verticalité fait en sorte que plus de rayons solaires frappent le sol pour le réchauffer (en dépit d’un éloignement plus grand du soleil).

Référence : Été

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vienne — Neubau

19 juin 2012

 
Adjacent et situé au nord de l’arrondissement de Mariahilf, Neubau possède une superficie de 1,6 km² et est peuplé d’environ 30 000 personnes. Ses habitants sont relativement jeunes et éduqués. En 2004, 41% de ses électeurs ont voté pour le Parti vert européen.

C’est un quartier charmant dont la principale attraction touristique est le MuseumsQuartier, que nous visiterons dans la deuxième moitié de la vidéo.

De 0:06 à 0:21, le diaporama débute par quelques photos du Palais de Justice, suivi à 0:23 du Théâtre populaire. À 0:40, c’est la statue érigée en l’honneur de Ferdinand Raimund, acteur et auteur de pièces légères.

Après avoir été délivrée des Ottomans par le prince Eugène de Savoie, de nombreux édifices ont été construits à l’extérieur des remparts de la ville, dont le Palais Trautson, en 1712 (à 0:42).

De 0:44 à 0:58, nous visitons le Palais Auersperg, construit entre 1706 et 1710 sur les plans des architectes Johann-Bernhard Fischer von Erlach et Johan-Lukas von Hildebrandt. Le corps central de l’édifice, bombé, date toutefois de 1720-1723 et est l’œuvre de Johann Christian Neupauer. En 1759, le compositeur Christoph-Willibald Gluck était nommé directeur musical des concerts qu’on y donnait. C’est également là qu’eut lieu la première viennoise de l’opéra Idoménée de Wolfgang-Amadeus Mozart (en version concert).

Puis la vidéo nous fait visiter quelques rues piétonnes du quartier. À 1:21, il s’agit de l’hôtel Austrotel Viennart.

À partir de 2:34, nous visitons le MuseumsQuartier. Celui-ci est un des plus grands complexes culturels au monde. Aménagé dans les anciennes écuries royales, il regroupe des musées consacrés à l’art et à l’architecture de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, et des lieux voués à la danse, au cinéma et aux nouveaux médias, un centre de créativité pour enfants, des boutiques, des cafés et des restaurants.

Aux extrémités de la cour intérieure à ciel ouvert du complexe, on a construit deux blocs modernes. Le premier est en calcaire blanc: c’est le musée Léopold. L’autre, en basalte gris sombre, est le Mumok (ou musée d’art contemporain).

Le musée Léopold (de 2:44 à 3:53) est consacré à Klimt, Schiele et l’Art nouveau viennois. Entre autres, dans la vidéo, nous voyons successivement:
La vie et la mort (à 2:55) de Klimt (1916),
• l’affiche pour la première exposition de la Sécession viennoise (à 2:58) de Gustav Klimt (1898),
Fleurs stylisées sur un font décoratif (à 3:03) d’Egon Schiele (1908),
Étude de la tête d’une fille de la ville d’Hanna (à 3:05) de Gustav Klimt (1894-5),
• une maquette du Palais Stoclet (de 3:09 à 3:12), de l’architecte Josef Hoffmann, construit entre 1905 et 1911 à Bruxelles,
• une armoire en marqueterie de bois (à 3:23) de Koloman Moser,
Le village de Krumau sur la Moldau (à 3:26) d’Egon Schiele (1914),
Mère et deux enfants II (à 3:28) d’Egon Schiele (1915),
Maison au toit en bardeaux (à 3:30) d’Egon Schiele (1915),
Mère morte (à 3:35) d’Egon Schiele (1910),
Portrait d’Arthur Roessler (à 3:38) d’Egon Schiele (1910),
Portrait de Poldi Lodzinsky (à 3:40) d’Egon Schiele (1910),
Autoportait devant un fond bleu (à 3:43) de Richard Gestl (1904-5),
Nature morte à la bouteille de Marsala (à 3:45) de Gino Severini (1917),
Vallée en Haute-Styrie (à 3:48) de Ludwig-Ferdinand Graf (1924), et
Le semeur (à 3:50) d’Albin Egger-Lienz (1908).

Au centre du MuseumsQuartier, c’est la Galerie d’art ou Kunsthalle (de 3:54 à 4:09), aménagée dans l’ancien manège d’hiver. Il est consacré à l’art moderne international. Au moment de la visite, on y présentait une rétrospective du peintre catalan Salvador Dalí.

De 4:18 à 5:01, c’est le Mumok. Il s’agit d’un musée de l’art du XXe et du XXIe siècle. Entre autres, on y voit:
• Portrait d’une jeune femme (à 4:30) de Ferdinand Hodler (1890),
Nocturne (à 4:33) de František Kupka (1910-11),
La voix du sang (à 4:36) de René Magritte (1947),
Obstinément (à 4:38) de Wassily Kandinsky (1933),
Composition avec deux lignes et du bleu (à 4:40) de Piet Mondrian (1935),
Monochrome bleu (à 4:43) d’Yves Klein (1961), et
• l’installation Recession (à 4:53) de Claire Fontaine (2009).

Le Centre d’architecture (de 5:03 à 5:26) présente les œuvres-phares de l’architecture contemporaine. Parmi celles-ci, deux chef-d’œuvres situés à Montréal, soit le Dôme géodésique de Richard Buckminster Fuller, et le complexe Habitat’67 de Moshe Safdie.

La vidéo se termine par un aperçu du Quartier de la culture numérique.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne

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Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 10

17 juin 2012
Sylvie Laliberté
Paul Demers
Porcelaine
Laurence Jalbert
Vicky Martel
Violett Pi
Sébastien Plante et finalistes du Concours L’Étoile Montante
Soké
Malajube
Éric Goulet
Les Dales Hawerchuk

Aujourd’hui, c’est la dixième et dernière journée de la cuvée 2012 des FrancoFolies. J’ai donc décidé d’en profiter au maximum.

J’ai fait la sieste en après-midi et dès le début, je suis sur le site.

À 17h, sous la tente du Pub urbain Molson M, la montréalaise Sylvie Laliberté présente un spectacle fin et délicat, teinté de l’humour de ses présentations. Pendant ce temps, Paul Demers, fondateur de l’Association des professionnels de la chanson et de la musique franco-ontariennes, se produit sur l’esplanade de la Place des Arts.

À 18h, Porcelaine est sur la scène SiriusXM. Ses mélodies sont plaisantes et son spectacle est intéressant. Toutefois, les présentations et le texte de ses chansons sont un peu faibles à mon goût. J’en profite pour manger les sandwichs que j’ai apportés dans mon sac à dos.

Une heure plus tard, les festivaliers ont le choix entre le spectacle de Laurence Jalbert et celui de Vicky Martel. La première n’est plus à présenter. Son spectacle est le condensé de celui qu’elle donne présentement en tournée. Mme Jalbert est une extraordinaire auteure-compositrice, capable d’écrire des textes signifiants sur des mélodies dont on ne se lasse pas.

Vicky Martel — avec laquelle je ne suis pas apparenté — est également une auteure-compositrice bourrée de talent. Pour la représenter, j’avais le choix entre un grand nombre de photos avantageuses ou un petit nombre de photos qui donnent une idée de l’énergie qui se dégage de son show rock. Puisque Mme Martel n’a pas de mérite pour son physique, j’ai choisi la photo ci-dessus, qui montre la fonceuse qu’elle est, promise à un brillant avenir.

À 20h, la scène SiriusXM accueille le groupe punk Violett Pi. Pendant ce temps, sur la scène Ford, se déroule la finale du concours L’Étoile montante. Vers la fin, Sébastien Plante (le chanteur des Respectables) se joint aux finalistes. À l’autre bout du site des FrancoFolies, le collectif Soké présente son spectacle hip-hop.

En vadrouillant sur le site, je capte quelques photos et des vidéos qui donnent une idée de l’animation de rue aux FrancoFolies. Signalons qu’en après-midi, les fontaines de la Place des festivals font la joie des enfants qui se soulagent grâce à elles, de la chaleur qui règne en ce début d’été à Montréal.

À 21h, c’est la grande finale des FrancoFolies, avec le quatuor Malajube. Contrairement à la veille, au spectacle de Loco Locass — où se me trouvait à la périphérie de la foule — cette fois-ci je suis à moins d’une trentaine de mètres de la scène.

Le texte des chansons de Malajube, déjà incompréhensible au disque, ne l’est pas davantage en spectacle. Mais les gens présents aux FrancoFolies connaissent ces paroles par cœur et les entonnent dès les premiers accords de chaque chanson.

Très tôt, je dois me déplacer parce je suis bousculé par des jeunes qui, au rythme de la musique, se mettent à sauter en se donnant des coups d’épaules (ce qu’on appelle du « moshing » en anglais). Adressés aux musiciens de Malajube, un peu partout des filles lèvent les bras afin de dessiner des cœurs avec leurs doigts. À ma gauche, un voisin reçoit un coup de soulier par la tête de la part d’une personne qui virevolte en faisant du body surfing. Devant moi, une jeune fille lève son blouson au bout de son bras gauche tout en textant du pouce droit, sur son téléphone portable, une invitation à la rejoindre, adressée à des amis quelque part dans la foule. Et qui finissent par arriver : ce sont des membres de sa famille. Les effluves d’une vague odeur d’herbe grillée parviennent à mes narines de temps en temps.

À 22h, on change radicalement de registre : Éric Goulet présente son spectacle country sur l’esplanade de la Place des Arts.

Et à 23h, les membres du groupe Les Dales Hawerchuk testent la puissance des amplificateurs de la scène Ford avec leur musique musclée, gonflée de testostérone.

Finalement je rentre chez moi épuisé… et ravi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12 mm F/2,0 (neuvième photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (les autres photos)
 1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 150 mm
 2e photo  : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 74 mm
 3e photo  : 1/250 sec. — F/5,4 — ISO 400 — 132 mm
 4e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 150 mm
 5e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 150 mm
 6e photo  : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
 7e photo  : 1/125 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 40 mm
 8e photo  : 1/125 sec. — F/4,4 — ISO 320 — 58 mm
 9e photo  : 1/80 sec. — F/2,0 — ISO 200 — 12 mm
10e photo : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 2500 — 102 mm
11e photo : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 58 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 9

16 juin 2012
Loco Locass
Jef Barbara
Crash Ton Rock

Après le travail, je me précipite prendre l’autobus qui m’amène aux FrancoFolies.

Ce soir, LE spectacle à voir est celui du trio hip-hop Loco Locass à la Place des festivals. À mon arrivée, la place est noire de monde. Il y a des gens tassés jusqu’à la rue Sainte-Catherine. Sur la pelouse, à gauche. À droite, derrière les deux restaurants qui longent la place (et d’où on ne voit à peu près rien). Sur la scène Ford, on a installé un écran géant sur lequel le spectacle est rediffusé devant une foule qui occupe la rue jusqu’à l’entrée de la Place des Arts, et sur les escaliers en gradin qui mènent à l’esplanade. Bref, du jamais vu aux FrancoFolies.

Ce soir, c’est donc le triomphe des mots et — si vous me permettez cette parodie amicale — des phrases-chocs, des syllabes qui s’entrechoquent, des pourris connus qui choquent, etc.

Pour apprécier pleinement la poésie tricotée serrée des Loco Locass, il faut avoir leurs paroles souvent géniales sous les yeux. Je me suis donc procuré leur plus récent CD, Le Québec est mort, vive le Québec !, de même que le précédent, Amour oral, paru il y a déjà huit ans.

À 22h20, alors que le spectacle de Loco Locass se poursuivait, je me suis rendu sur l’Esplanade de la Place des Arts, où le chanteur montréalais Jef Barbara se produisait.

À 23h, le groupe punk-rock Crash Ton Rock de Jonquière animait la scène Ford, reconvertie à sa fonction première. Je suis resté une dizaine de minutes, pour ensuite rentrer chez moi publier les trois photos ci-dessus et me glisser ensuite dans mon lit douillet. Ah ! Que ça fait du bien…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/160 sec. — F/4,8 — ISO 250 — 82 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 150 mm
3e photo  : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 40 mm


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