Faits divers No 10

31 mai 2012
L’Amour

Aux États-Unis, environ 80% des premiers-nés noirs viennent au monde hors mariage. Cette proportion est de 53% chez les Latino-américains, de 34% chez les Américains de race blanche et de 13% chez les Américains de race asiatique.

Référence : More children born to unwed parents

 
Malgré sa dette, la Grèce continue de dépenser une fortune pour sa défense. Même réduit de 20% en 2010 et d’un autre 16% en 2011, le budget du ministère de la Défense se chiffre encore à 4,1 milliards d’euros, soit 1,9% du produit intérieur brut de ce pays (versus 1,7% pour la moyenne de l’Union européenne).

On doit préciser que lors des rencontres bilatérales avec la Grèce, certains pays lui font savoir qu’ils seraient d’autant plus disposés à financer sa dette qu’elle voudra bien respecter les contrats militaires déjà conclus avec eux.

De manière générale, le montant de la dette publique mondiale est estimé à 60 000 milliards$ (47 000 milliards d’euros). De cette somme, la dette américaine représente 20,2% et la dette de tous les membres de l’Union européenne, 20,1%.

Références :
Anonyme. 4,1 milliards d’euros. La Revue 2012; 20: 11.
Mataillet D. Le monde d’aujourd’hui. La Revue 2012; 20: 144.


 
En dix-sept ans, le Québec a consacré 379 millions$ à la conservation et à la mise en valeur de son patrimoine religieux : 257 millions$ proviennent de l’État et 122 millions$ d’investissements privés.

Seulement pour l’année 2010-2011, on dépensera 16,4 millions$, dont 15,4 millions$ à la restauration de 94 lieux de culte et autres bâtiments à vocation religieuse, tous bâtis avant 1945 et ayant une valeur patrimoniale importante.

De plus, 665 560$ serviront à restaurer des orgues, des œuvres d’Art et des pièces de mobilier situées à l’intérieur de ces édifices.

Référence : Conseil du patrimoine religieux – Et les églises deviennent des bibliothèques


 
En 2011, le musée du Louvre a accueilli 8,8 millions de visiteurs, le Château de Versailles, 6,5 millions et le Centre Pompidou 3,6 millions.

Référence : Mataillet D. Le monde d’aujourd’hui. La Revue 2012; 20: 144.


 
La surface totale consacrée à la culture des plantes génétiquement modifiées (OGM) a augmenté de 8% dans le monde en 2011.

Référence : Marbot O. Géographie des OGM. La Revue 2012; 20: 21.


 
Depuis trois ans, l’Université Laval se classe au premier rang pour ses découvertes majeures au Québec. Au cours des quinze dernières années, elle a engendré 37 des 150 découvertes de l’année retenues par le magazine Québec Science.

Référence : Une vision d’avenir, une science partagée


 
Le Venezuela est le 11e plus important producteur de pétrole. Toutefois ses réserves sont les plus importantes au Monde, soit 296,5 milliards de barils, devant l’Arabie saoudite et le Canada.

Référence : Buchet JL. Le retour du “comandante presidente”. La Revue 2012; 20: 44-8.


 
On pourrait facilement croire que le riz est la céréale la plus cultivée au monde… à moins que ce soit le blé. En réalité, avec ses 820 millions de tonnes, c’est le maïs qui occupe la première place, la production du riz et du blé étant approximativement de 685 et de 600 millions de tonnes.

Mais le maïs est beaucoup utilisé dans l’alimentation animale et dans la fabrication de biocarburants. Si on ne tient compte que la quantité consommée directement par l’homme, effectivement le riz et le blé sont les céréales les plus consommées par l’espèce humaine.

Référence : Mataillet D. Le monde d’aujourd’hui. La Revue 2012; 20: 144.


 
À cause de l’augmentation de l’obésité, de l’accroissement de l’espérance de vie, et de l’amélioration des moyens diagnostiques, le nombre de personnes atteintes de diabète atteindra 429 millions en 2030. En Inde, le nombre diabétiques était de 32 millions en 2000 : il sera de 79 millions en 2030.

En 2008, le plus fort taux d’obésité au monde se rencontrait aux États-Unis (34%). On estime à 26 millions le nombre de diabétiques d’âge mur aux États-Unis : ce nombre devrait tripler d’ici 2050.

Références :
Boudraa J. Tous obèses ?. La Revue 2011; 9: 63.
Diabetic Retinopathy
Glycemic Management of Type 2 Diabetes Mellitus

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 14-45mm — 1/60 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 23 mm


Liste de tous les faits divers (des plus récents aux plus anciens)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les chaises suspendues

29 mai 2012


 
Dans le cadre du Festival TransAmérique, une dizaine de personnes âgées participent à l’installation X-fois gens chaises d’Angie Hiesl.

En voici trois à l’œuvre, samedi dernier, dans le Quartier Latin…

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12mm
1re photo : 1/320 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
2e photo  : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 12 mm
3e photo  : 1/640 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Au Jardin de Chine du Jardin botanique

27 mai 2012
Dragon femelle
Une des portes du Jardin de Chine
Neuf trilles

Inauguré en 1991, le Jardin de Chine est le plus grand jardin de ce genre hors de Chine. Il occupe 2,5 hectares, soit 3,4% de la superficie totale du Jardin botanique de Montréal. Les milliers de pièces nécessaires à sa construction, expédiées de Shanghai vers Montréal dans quelque 120 conteneurs, furent assemblées par 50 artisans chinois en 1990.

Dans quelques semaines, la collection de penjings de la Ville de Montréal — la plus importante en Occident — sera transférée au Jardin de Chine pour y passer l’été. Le penjing est l’original chinois du bonsaï japonais.

Référence : Le Jardin de Chine au Jardin botanique de Montréal

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/60 sec. — F/3,5 — ISO 1600 — 14 mm
2e photo  : 1/60 sec. — F/3,5 — ISO 640 — 14 mm
3e photo  : 1/60 sec. — F/3,5 — ISO 1000 — 14 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Des fleurs sur le chemin de Saint-Paul-de-Joliette

26 mai 2012
Arbre fruitier à Répentigny
Les lilas d’Audrey

Samedi dernier, en me rendant photographier le plus récent bébé de la famille, nous avons fait un arrêt dans la ville de Répentigny à une station service séparée de la rue par cet arbre fruitier aux fleurs blanches.

Puis, à destination, voici le lilas de la maman du bébé.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/320 sec. — F/9,0 — ISO 200 — 17 mm
2e photo  : 1/200 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 16 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le trolle

25 mai 2012
Trolle ‘Lemon Queen’

Le trolle est une plante vivace et robuste qui fleurit de mai à juillet. Ses fleurs jaune citron se dressent en haut de tiges solides et feuillées.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Cosina 28mm Macro f/2,8 — 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Crise étudiante : le gouvernement doit donner l’exemple

24 mai 2012

Dans son dernier budget, le gouvernement a décidé d’augmenter de 75% les frais universitaires sur une période de quelques années. Qu’on soit pour ou contre cette décision d’appauvrir de 265 millions$ annuellement les étudiants québécois, il est évident que le gouvernement lui-même devrait donner l’exemple.

À la suite des prochaines élections provinciales, des dizaines de députés quitteront la vie politique de leur plein gré ou autrement. De plus, parmi les 6,400 nominations politiques du gouvernement Charest, un certain nombre perdront inévitablement leurs emplois dans l’éventualité d’un changement de gouvernement.

Tous ces gens quitteront la vie publique avec des millions de dollars de primes ou de rentes annuelles. Ces parachutes dorés, qu’on justifiait autrefois par l’importance de récompenser les vaillants serviteurs de l’État, doivent être réexaminés.

Je ne vois pas de raisons qui justifient que les étudiants se serrent la ceinture alors que les serviteurs de la machine qui les appauvrit s’en mettent plein les poches : il est évident que tous ces gens doivent faire aussi « leur juste part » (pour reprendre les mots du Premier ministre).

Le gouvernement serait donc cohérent avec lui-même et donnerait l’exemple s’il adoptait une loi d’exception rétroactive qui réduise de 75% les parachutes dorés que la classe politique s’accorde pour se récompenser mutuellement.

À défaut d’une telle loi, la réduction substantielle des primes et rentes offertes aux députés et ministres sortants serait de nature à convaincre la population de la sincérité du gouvernement actuel à réduire la taille de l’État.

Mais les motifs invoqués par le gouvernement pour justifier la hausse des frais de scolarité sont-ils vraiment d’ordre économique ou sommes-nous en présence d’une crise voulue, provoquée et entretenue par le gouvernement actuel ?

Rappelons-nous que depuis quarante ans, seuls des gouvernements du Parti libéral du Québec ont procédé à des augmentations des frais de scolarité : sous Claude Ryan en 1989 et sous Jean Charest en 2007 et aujourd’hui.

Le Premier ministre savait donc ce qui l’attendait s’il touchait aux frais de scolarité. Il ne soupçonnait sans doute pas l’ampleur de la détermination de nos jeunes mais il savait que sa décision provoquerait des remous. Alors pourquoi a-t-il pris cette décision alors que son gouvernement, largement discrédité dans l’opinion publique, n’a pas l’autorité morale pour chambarder quoi que ce soit ?

Le prix à payer pour faire taire ces doutes, c’est le sacrifice et la cohérence. En d’autres mots, la classe politique doit prêcher par l’exemple. Le fera-t-elle ?

Sur le même sujet :
Grèves étudiantes : l’ABC de l’émeute
Grèves étudiantes : l’échéance du Grand Prix de Montréal
L’augmentation des frais de scolarité
Tirs de balles de plastique : attend-on de tuer quelqu’un ?

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Muscari

23 mai 2012
Muscari d’Arménie au Jardin botanique de Montréal

Les muscaris sont des plantes vivaces à bulbe, très faciles à cultiver. Ils fleurissent dès l’arrivée du printemps. Ils se caractérisent par leurs fleurs en grappe de clochettes presque fermées, de couleur bleue ou violette, plus rarement blanche.

Les muscaris sont généralement cultivés en bordure d’allée ou dans les rocailles. Certaines variétés sont parfumées : c’est cette senteur musquée qui leur a valu ce nom de muscari.

En horticulture, l’espèce la plus populaire est le Muscari armeniacum, ou muscari d’Arménie, également appelé jacinthe à grappes.

Référence : Muscaris

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Cosina 28mm Macro f/2,8 — 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le bulbe et la bulle (ou « La tulipe et l’éclatement de la première bulle spéculative »)

21 mai 2012


 
La naissance d’une république

Bien avant la révolution française, avant même la révolution américaine, les Pays-Bas furent la première république moderne.

Jusque vers la fin du Moyen-Âge, cette partie marécageuse de l’Europe, habitée par quelques dizaines de milliers de pêcheurs incultes, loin des routes commerciales, n’intéressait personne. Au sein de l’aristocratie européenne, ce territoire ingrat constituait le prix de consolation que les princesses désargentées apportaient en dot ou qu’on s’échangeait par traité sans trop y faire attention.

Ce territoire passa de dynastie en dynastie pour finalement aboutir à la couronne d’Espagne.

Lorsque les habitants de cette région se convertirent au calvinisme, cette conversion parut intolérable à Philippe-II, le roi très catholique d’Espagne. Ce dernier résolut de les ramener par les armes dans le droit chemin. Mais il arrive, dit-on, que l’usage de la force ne donne pas les résultats escomptés.

En effet, déplacer de l’artillerie lourde sur un tel territoire est risqué. Si bien que, contre toute attente, les puissantes troupes espagnoles furent battues par la population locale. Les Provinces-Unis — c’était leur nom à l’époque — devinrent donc indépendantes en 1581. Mais sous l’autorité d’aucun membre de l’aristocratie européenne, ce nouveau pays était donc… une république.

Peu après, les Hollandais mettaient au point un bateau commercial révolutionnaire, plus gros et beaucoup plus stable en mer que les autres bateaux de l’époque. Se lançant à la conquête du monde, les marins hollandais ramenèrent d’Orient — surtout d’Indonésie — des épices, de la soie et des objets de luxe qu’on s’empressait de distribuer dans toute l’Europe.

Et pendant que les Français s’entre-déchiraient dans des guerres de religion, les Provinces-Unis — qui comprenaient, en gros, les Pays-Bas actuels et le nord de la Belgique — devenaient le pays le plus riche du continent.

Au lieu d’être accaparée par une aristocratie vorace, cette richesse nouvelle profitait à un peu tout le monde : les propriétaires de navires, leurs financiers, les ouvriers de la construction navale, les commanditaires des expéditions, les marins, les débardeurs, les distributeurs européens, etc.

Dans le reste de l’Europe, le haut clergé et les princes avaient seuls les moyens de décorer leurs palais d’œuvres d’Art : aux Provinces-Unies, des peintres aujourd’hui célèbres vendaient leurs toiles à des guildes et à de riches marchands.

En 1643, un teinturier de Leyde possédait 64 tableaux. Et dans les années 1670, deux autres teinturiers se targuaient de posséder, l’un 96 tableaux, l’autre 103.

Et dans les nouveaux développements domiciliaires d’Amsterdam, l’arrière de toutes les maisons donnait sur une grande cour verdoyante. Comparée aux autres capitales européennes, surpeuplées et insalubres, la capitale hollandaise était un petit paradis.

La première bulle spéculative

Bourse d’Amsterdam (1898-1903)

Et pour écouler rapidement toutes les richesses ramenées d’Orient, on créa en 1611 la première bourse au Monde, soit celle d’Amsterdam. N’importe qui pouvait y acheter n’importe quoi.

Quelques décennies plus tôt, le botaniste flamand Charles de l’Écluse avait introduit aux Provinces-Unis la tulipe, en provenance de la Turquie actuelle. Cultivée longtemps à petite échelle dans les jardins botaniques, cette plante devient peu à peu un article de luxe convoité et un signe de richesse.

En 1636, elle est l’objet d’un engouement soudain chez les nouveaux riches hollandais. Investir dans la tulipe est alors le moyen le plus sûr de s’enrichir puisque les prix ne font qu’augmenter.

Entre novembre 1636 et février 1637, le prix des contrats d’achat de tulipes est multiplié par douze. À son plus haut sommet, le prix d’un bulbe de tulipe se vendait dix à quinze fois le salaire annuel d’un paysan (en dollars d’aujourd’hui, environ 110 000$).

À partir de février 1637, les prix s’effondrent en seulement trois semaines : c’est la première bulle spéculative et financière de l’histoire, appelée depuis « krach des tulipes ».

Référence :
Charles de L’Écluse
Le Krach de la tulipe, 1re bulle financière
Histoire des Provinces-Unies
Siècle d’or néerlandais
Tulipomanie

Détails techniques :
1re photo : Olympus OM-D e-m5, objectif Cosina 28 mm Macro F/2,8 — 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm
2e photo  : Canon Powershot G6 — 1/400 sec. — F/2,0 — ISO 50 — 7,1 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le temps des tulipes

18 mai 2012


 
Alors que le temps des pissenlits n’est pas encore terminé, celui des tulipes bat son plein.

En voici quelques unes, photographiées lundi dernier au Jardin botanique, vers 17h, baignées dans la lumière nordique de cette fin d’après-midi.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Cosina 28mm Macro f/2,8
1re photo : 1/400 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm
3e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La pomme

17 mai 2012
Fleurs de pommier ‘Liberty’

La pomme est née en Asie centrale, voilà plus de 5 000 ans. Les Chinois la consommaient il y 3 000 ans. Dans l’Antiquité, ce fruit se répendit le long de la route de la soie jusqu’aux Grecs et aux Romains. Chez ces derniers, la déesse des fruits s’appelait Pomona.

De nos jours, on compte 20 000 variétés de pommes dont 7 000 sont cultivées : on en produit 69 millions de tonnes, dont 25 en Chine (de loin le principal producteur).

Après les agrumes (oranges, pamplemousses, citrons) et la banane, la pomme est le fruit le plus consommé à travers le monde. En France, c’est le contraire; c’est la pomme qui occupe la première place.

Chimiquement, la pomme contient 85,6% d’eau, 10,4% de sucres (surtout du fructose), 2,4% de fibres, 0,3% de protéines, 0,2% de lipides, puis des vitamines et sels minéraux.

Référence : Pomme

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Cosina 28mm Macro f/2,8 — 1/800 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 28 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel