De la cocaïne sur les livres sterling

2 décembre 2011

Au cinéma, on a tous vu quelque part une scène au cours de laquelle un drogué renifle une ligne de cocaïne à l’aide d’une paille faite d’un billet de banque enroulé sur lui-même.

Il est donc normal qu’on puisse trouver occasionnellement des traces de cette substance sur certaines devises. Ce qui est étonnant, c’est l’ampleur de cette contamination.

En Angleterre, 4% de tous les billets de banque en circulation contenait des traces de cocaïne en 2005. Depuis, cette proportion a grimpé à 11%. Et on parle ici de la quatrième devise la plus traitée sur le marché des changes. Concrètement, cela signifie des centaines de millions de billets contaminés.

Évidemment, on doit tenir compte de la contamination croisée puisqu’un billet contaminé peut transférer sa cocaïne sur un ou plusieurs billets avec lesquels il entre en contact.

Ces données confirment que les cocaïnomanes britanniques sont devenus les plus grands consommateurs d’Europe. Leur consommation dépasserait celle de leurs collègues Américains.

Typiquement, l’utilisateur moyen en Angleterre est de ‘race’ blanche, âgé entre 18 et 45 ans, et aime se tenir dans les bars (où il se sert de ce stimulant pour contrer les effets sédatifs de l’alcool). De plus, il est propriétaire de sa propre maison et ne possède pas de casier judiciaire.

La cocaïne s’y vend en doses de 0,4 ou 0,6 gramme pour 20 ou 30 livres sterling : la pureté de la drogue n’est que de 15 % à 30 %. On la dilue souvent avec de l’ecstasy.

Selon les policiers, les cocaïnomanes qui fréquentent les bars parlent fort, sont très verbomoteurs, arrogants, se croient invincibles, transpirent davantage et sont extrêmement paranoïaques. Leurs pupilles sont dilatées.

Référence : Cocaine found on 11% of UK banknotes

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Écrit par Jean-Pierre Martel