Voyage à Vienne (7e jour)

Le 29 septembre 2011

Ce matin je devais visiter le Nouveau palais (c’est ainsi qu’on appelle une des ailes les plus récentes du Palais impérial). Entre autres, il renferme deux musées qui sont fermés aujourd’hui. Je me suis donc promené dans les environs.


 
On y trouve beaucoup de boutiques de luxe, d’antiquaires et de restaurants. Le repas du midi fut pris dans la sandwicherie Art déco Trzesniewki, qui vend des tapas (photo ci-dessus).

Au milieu de l’avenue Graben, bordée de boutiques élégantes, on peut voir la Colonne de le peste. Celle-ci a été érigée pour célébrer la fin de l’épidémie de peste de 1679. Avec sa nuée d’angelots fessus et son tourbillon de nuages, elle ressemble à une pièce montée créée par un pâtissier dont de doigt serait resté pris sur le piton de la bombonne de crème fouettée.


 
Tout près se trouve l’église St-Pierre. C’est une splendide construction baroque dont l’intérieur est d’un faste stupéfiant (ci-dessus).


 
En vadrouillant dans le quartier, je tombe sur le Passage Freyung, une galerie marchande qui traverse le Palais Ferstel (ci-dessus). Puis, à deux pas de là, j’entre dans l’église des Écossais, fermée à ce moment là, mais dont on peut voir l’intérieur (en marbres blanc et rose) à travers une grille.

Puis c’est le retour à l’hôtel pour me doucher et revêtir mes plus beaux atours pour la soirée à l’opéra de Vienne.


 
L’extérieur de la bâtisse et toutes les voies d’accès à la salle sont de style néo-renaissance. Comme prévu, tout est somptueux et de bon goût. La salle elle-même est un peu décevante, moderne sans trop l’être, garnie d’appliqués dorés qui n’ajoutent rien d’intéressant.

Malgré le fait que je suis assis à la première rangée de l’avant-dernier balcon, je dois m’incliner à 45 degrés pour voir la totalité de la scène : assis bien droit, je n’en vois pas environ le tiers.

Au dos du siège devant chaque spectateur (ou, dans mon cas, sur le dessus de la rampe du balcon), il y a un écran rétractable (d’environ 20 cm de long par 4 cm de hauteur) sur lequel s’affiche la traduction allemande ou anglaise (au choix de l’utilisateur) de ce qui est chanté. Le texte n’est visible que dans un angle de visionnement restreint, ce qui évite d’être distrait par l’éblouissement de l’écran d’un voisin.


 
Le grand avantage de ce système, c’est que les spectateurs des premiers rangs du parterre ne risquent pas d’attraper un torticolis à lire les sous-titres affichés au haut de la scène, comme c’est le cas dans d’autres maisons d’opéra.

L’œuvre à l’affiche ce soir est Alcina, un opéra en italien de Haendel. Je l’entends pour la première fois. Les chœurs y sont moins nombreux que dans la moyenne des opéras de Haendel. Les interprètes (surtout féminins) disposent de nombreuses occasions de se faire valoir à l’occasion d’airs de bravoure.


 
Les interprètes masculins sont bons tandis leurs collègues féminines, virtuoses, sont excellentes. Les décors et costumes sont biens. Les airs, mélodieux, sont plutôt longs, ce qui souligne de caractère statique de la mise en scène. Bref, un bon spectacle.

Après l’opéra, je vais manger une soupe aux fruits de mer dans un restaurant japonais et je rentre me coucher à l’hôtel.

Détails techniques : Appareil Panasonic GH1, objectifs Lumix 7-14 mm F/4,0 (1re photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos)
1re photo : 1/15 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 14 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 14 mm
3e photo  : 1/40 sec. — F/3,8 — ISO 800 — 17 mm
4e photo  : 1/13 sec. — F/3,7 — ISO 800 — 16 mm
5e photo  : 1/50 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 45 mm
6e photo  : 1/20 sec. — F/3,5 — ISO 800 — 14 mm


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