La Porte de Brandebourg

Le 29 août 2011
Porte de Brandebourg (1789-1791)

De style néoclassique, la porte de Brandebourg fut érigée par Carl-Gotthard Langhans (1732-1808). Elle comprend cinq passages et deux pavillons.

Ces derniers, situés de chaque côté, servaient aux fonctionnaires des douanes puisque ce monument constituait originellement une des 18 portes d’entrée de la ville.

Jusqu’à la fin de l’empire allemand en 1918, le véhicule de l’empereur était le seul autorisé à emprunter le passage central.

La porte est surmontée d’une sculpture de Johann Gottfried Schadow (1764-1850). Il s’agit d’un char tiré par quatre chevaux. Son personnage central est la déesse de la Victoire : debout et tenant une couronne de lauriers, elle symbolise le triomphe de la paix.

Durant l’occupation de Berlin par les troupes de Napoléon Bonaparte, ce quadrige fut confisqué comme butin de guerre et transporté à Paris en 1806.

Ce séjour fut de courte durée ; après la défaite napoléonienne, les troupes prussiennes ramenèrent la sculpture à son endroit initial en 1814. Le roi de Prusse en profita pour ajouter des symboles plus guerriers — soit une croix de fer au milieu de la couronne de lauriers et un aigle au-dessus de tout — et donner ainsi au quadrige son aspect définitif.

Sévèrement endommagé au cours de la Deuxième guerre mondiale, le quadrige à été refondu à partir des moules d’origine. C’est ce deuxième moulage, aussi authentique que le premier, que nous voyons aujourd’hui.

Détails techniques de la photo : Canon Powershot G6 — 1/600 sec. — F/2,2 — ISO 50 — 11 mm

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Un commentaire à La Porte de Brandebourg

  1. pierre pinsonnault dit :

    Toute une visite ! On ne finit plus d’apprendre de belles et intéressantes choses.

    Question qui tue : que diable allons-nous apprendre, chacun de nous, d’ici les trente prochaines années ? On ne sait pas mais avec vous M. Martel, c’est rarement triste. Ce n’est pas rien, hein !

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