Expo 2010 Shanghai (Zone B)

19 juin 2011

 
En principe, la zone C était réservée aux pavillons thématiques et aux services. Dans les faits, on y trouvait aussi quelques pavillons nationaux « orphelins ».

La vidéo débute par une vue de l’intérieur du taxi qui nous amène au site de l’exposition universelle (qu’on aperçoit de loin à travers la balustrade du pont).

Puis on voit un billet d’admission, l’intérieur d’un dépanneur (c’est-à-dire ce qu’on appelle « superette » en France), et une toilette.

Après un bref aperçu du pavillon du Pavillon thématique, nous visitons le pavillon du Brunéi (ou Brunei Durassalam), puis celui du Cambodge.

Puis nous passons devant le pavillon de l’Indonésie (peu éclairé), celui de la Malaisie (que nous voyons sous deux éclairages différents) et nous pénétrons dans celui des Philippines.

Puis on entrevoit le pavillon de Singapour, de la Thaïlande et de l’Australie et nous visitons le pavillon didactique des Nations Unies.

Tous les soirs, un spectacle musical mettait à profit des jets d’eau le long de la rivière Huangpu et le pont qui l’enjambe. L’illumination du pont était particulièrement réussi.

Pendant un bref instant, on voit de la rive opposée du Huangpu, là où se trouvaient les pavillons commerciaux (que je n’ai pas visités).

Puis nous voyons défiler des chars allégoriques dont la facture s’inspire des lanternes chinoises.

C’est ensuite le retour en autobus jusqu’au métro. J’en profite pour photographier les tours résidentielles autour du terminus.

Une fois dans le métro, je filme une partie du spectacle pyrotechnique grandiose qui a marqué l’ouverture de l’exposition universelle et qui clôt en beauté cette vidéo.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Expo 2010 Shanghai (Zone C)

18 juin 2011

 
Au sud de la rivière qui traverse Shanghai, étaient situés les pavillons des pays représentés à l’exposition universelle.

Ce site était divisé en trois zones principales. En gros, les pavillons des pays orientaux étaient placés à l’est, les pavillons thématiques au centre, tandis que les pavillons de pays occidentaux étaient à l’ouest.

La vidéo dont il est question ici concerne la partie ouest, appelée Zone C. Dans la liste ci-dessous, les noms des 18 pavillons nationaux visités sont en majuscules tandis que les noms de ceux simplement photographiés de l’extérieur sont en minuscules. Il suffit de cliquer sur un de ces noms de pays en majuscules pour accéder à la description sommaire de son pavillon à l’expo.

Amérique
CANADA
• États-Unis
Europe
• Allemagne
AUTRICHE
BELGIQUE
• Biélorussie
• Croatie
DANEMARK
ESPAGNE
ESTONIE
FINLANDE
• France
• Grèce
IRLANDE
• Islande
ITALIE
• Lettonie
LITHUANIE
LUXEMBOURG
NORVÈGE
PAYS-BAS
• Pologne
• Portugal
RÉPUBLIQUE TCHÈQUE
• Roumanie
• Royaume-Uni
• Russie
SERBIE
SLOVAQUIE
• Slovénie
SUÈDE
• Suisse
Asie
• Arménie
• Turquie
Afrique
ALGÉRIE


 
Canada

Remarquable par son revêtement en cèdre rouge, le pavillon du Canada a été conçu par le Cirque du Soleil et construit par SNC-Lavallin. Visité plus de 6,4 millions de fois, il doit sa popularité à son côté ludique et interactif.
 
Autriche

Le drapeau de l’Autriche est formé d’une bande blanche horizontale entre deux bandes rouges. Le pavillon de ce pays, recouvert de porcelaine blanche et rouge, comprenait quatre zones de découvertes interactives sous les thèmes de la montage, des forêts, de l’eau et de la ville.
 
Belgique

La Belgique partageait son pavillon avec l’Union européenne (dont le siège social est situé à Bruxelles).

En dépit du fait que les pierres précieuses ou semi-précieuses (à l’exception du Jade) ne font pas partie de la culture traditionnelle chinoise, les Chinois sont présentement fascinés par les diamants (dont ils sont devenus les principaux acheteurs au Monde). Le tirage hebdomadaire d’un diamant parmi les visiteurs du pavillon de la Belgique, n’est probablement pas étranger à son achalandage ; il fut le quatrième plus populaire de l’Expo (derrière la France, la Chine et le Japon).
 
Danemark

Le pavillon danois formait une immense boucle blanche enroulée autour et au-dessus de la Petite sirène de Copenhague, déplacée exceptionnellement à Shanghai pour l’occasion.

On montait dans un large couloir blanc en spirale pour accéder finalement à une fontaine au centre de laquelle les visiteurs intéressés prenaient place. C’est en sautant à pieds joints que ces derniers pouvaient faire augmenter la hauteur des jets d’eau.
 
Espagne

Le revêtement extérieur du pavillon espagnol était formé de 8524 paillassons d’osier. Après un long tunnel dont les parois servaient d’écran à des projections vidéo relatives au soccer, on pouvait voir des images de la vie en Espagne. Le tout se terminait dans un vaste espace dominé par la présence d’un bébé-robot électronique de 6,5 mètres de haut.
 
Estonie

Ce qui semblait être des tirelires colorées en forme de cochons étaient en réalité des boites à idées. Les visiteurs étaient invités à y déposer leurs suggestions pour améliorer la qualité de vie urbaine. Le tout devait compilé et analysé par une école de Shanghai.
 
Finlande

En forme de bouilloire blanche entourée d’eau, le pavillon de la Finlande se voulait un microcosme de ce pays et une présentation de sa conception du développement durable. Dans les faits, ce pavillon était une vitrine séduisante du design finlandais.
 
Irlande

Ce pavillon présentait l’histoire et la culture irlandaise, de même que les solutions technologiques proposés par ses entreprises afin d’améliorer la vie urbaine.
 
Italie

En Italie, le jeu qui consiste à essayer de prendre un par un des bâtons de bois sans faire bouger les autres, s’appelle « Shanghai ». Ce jeu fut à l’origine de la conception de ce pavillon, dont le revêtement était en béton semi-transparent.

Parmi la trentaine de pavillons que j’ai visités, celui de l’Italie était le plus extraordinaire. Le visiteur était accueilli par un Arc de triomphe derrière lequel, on présentait tous les domaines dans lesquels les Italiens ont excellés : les voitures de luxe, l’architecture renaissante et baroque, la peinture, le design d’ameublement, l’industrie de la chaussure, etc.

La musique classique italienne était représentée par le parquet d’une salle de concert dressé à la verticale dans un vaste espace où étaient placées deux robes tirées de films de Fellini et un grand escalier mobile couronné d’une coupole florentine ajouré qui permettait l’accès au premier étage.

Au premier étage, un champ de blé et de leurs rouges décorait le plafond du module consacré aux pâtes italiennes. Un autre module présentait les jardins à l’italienne.

Bref, il était impossible de quitter ce pavillon sans être intimement convaincu du génie créatif du peuple italien.
 
Lithuanie

Ce pavillon présentait le développement urbain, l’héritage culturel et les réalisations (sportives et autres) du peuple lithuanien. Au restaurant du pavillon, j’ai goûté au mets national : une pomme de terre truffée de viande et de bacon. Très bon.
 
Luxembourg

De manière très stylisée, ce pavillon voulait représenter une tour médiévale entourée de verdure. Pour la première fois de son histoire, l’original de la statue « Gelle Fra » (ce qui signifie « La Dame dorée »), le symbole le plus important du pays, a quitté le Luxembourg afin de décorer l’entrée de ce pavillon.
 
Norvège

Sous le thème de la nordicité, la Norvège mettait l’accent sur sa relation harmonieuse avec la nature et sur l’inspiration créatrice qu’elle en tire.
 
Pays-Bas

La visite de ce pavillon se faisait le long d’une voie sinueuse en pente, de 400 mètres de long, et en forme de « 8 » (un chiffre chanceux qui suggère la fortune selon la culture chinoise). Le long de cette ruelle s’alignaient 26 maisonnettes dont les fenêtres permettaient de voir les innovations du peuple hollandais relativement à l’utilisation de l’espace, de l’énergie et de l’eau.
 
République Tchèque

Les Tchèques constituent un peuple extrêmement créatif et le pavillon de leur pays fut à leur image. Avec ses huit millions d’entrées, ce fut l’un des plus populaires et des plus originaux de l’expo, utilisant par exemple un kaléidoscope géant pour présenter divers éléments de la riche culture du pays, des projections sur des objets futuristes placés au fond de cubes au-dessus des visiteurs, des trucages — à la Laterna Magika — pour donner l’illusion de films tridimensionnels visibles sans lunettes spéciales, etc. Bref, ex-aequo avec celui de Maroc, ce fut mon deuxième favori parmi ceux que j’ai visités.
 
Serbie

La façade du pavillon serbe était faite d’un assemblage de blocs ajourés en forme de trapèze, de cinq couleurs différentes, formant d’immenses losanges inspirés des tapis de Pirot (une ville serbe).
 
Slovaquie

La partie supérieure du pavillon slovaque servait d’écran de projection tandis qu’au niveau du sol, les visiteurs voyaient des artéfacts de l’histoire du pays.
 
Suède

Le pavillon suédois montrait à quel point la nature est une source d’inspiration importante pour le design du pays. Il s’agissait d’un pavillon coloré, un peu trop IKEA à mon goût, mais agréable à visiter.
 
Algérie

En forme de casbah, le pavillon algérien présentait, de manière traditionnelle, l’artisanat et les modes de vie du pays.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Bund

16 juin 2011

 
Le Bund est un boulevard jalonné d’édifices qui reflètent la prospérité ostentatoire des firmes étrangères établies à Shanghai, à l’époque où cette ville était le troisième centre financier au Monde.

Ce boulevard est situé sur la rive occidentale de la rivière qui traverse Shanghai.

De nos jours, les Shanghaiens entretiennent un sentiment ambigu avec le Bund, symbole honteux de l’ancienne domination étrangère sur la ville et pourtant, un des sites les plus célèbres et les plus distinctifs de Shanghai.

À partir de 0:05, la vidéo présente successivement les édifices suivants :
• la tour de l’Observatoire du Bund,
• l’édifice McBain (1916),
• le Club de Shanghai (1910),
• l’édifice de 1916 de l’Union Insurance Co. (maintenant appelé « Three on the Bund »),
• l’édifice Nishen Kaisha (1921),
• l’édifice néo-gothique de Russell & Co. (1881), le plus vieil édifice du Bund,
• le Consulat de la Thaïlande (autrefois c’était l’édifice de la Great Northern Telegraph Co., bâti en 1901),
• le China Merchants Steamship Building (en briques rouges, daté de 1901),
• la Hong Kong and Shanghai Bank (1923) dont nous verrons une fresque de l’entrée,
• le Bureau des douanes (1927),
• l’ancienne Bank of Communications (1948),
• la façade d’un édifice en construction sur laquelle on peut lire « The Public Service Center of the Bund »,
• la Russo-Asiatic Bank (1902),
• l’ancienne Bank of Taiwan (1926),
• les anciens locaux du North China Daily News qui datent de 1924 (maintenant l’American International Assurance Company),
• la Chartered Bank Building of India, Australia and China (1923),
• l’ancien Palace Hotel (1906), et
• l’hôtel de la Paix ou Cathy Hotel (1929) dont nous verrons les fresques Art Déco.

Sur cette dernière photo, apparait aussi l’édifice Art déco de la Banque de Chine (1941). Suivent :
• la Yokohoma Specie Bank (1924) identifiée par les lettres ICBC,
• la Yangtze Insurance Building (1920),
• la Jardine Matheson & Co. (1922),
• le Glen Line Building (1921),
• la Banque d’Indochine (1914) et
• l’Hôtel Peninsula (2009), là où se trouvait le Consulat du Royaume-Uni.

À 1:50, il s’agit de l’entrée du tunnel touristique du Bund.

À 1:55, c’est l’entrée du parc Hangpu, créé par des paysagistes écossais et interdit aux Chinois jusqu’en 1928. C’est un oasis de verdure où, par temps chauds, il doit faire au moins trois degrés de moins que sous le soleil de plomb du Bund.

À 2:02, c’est le musée d’histoire du Bund, le monument aux héros du peuple et le pont Waibadu (1906).

Pour terminer nous voyons trois photos nocturnes du Bund.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les jardins Yu (Yuyuan)

15 juin 2011

 
Créés de 1559 à 1577, les jardins Yu (ou « Jardins délassants ») furent, entre autres, saccagés par les Occidentaux au cours des guerres de l’opium et par les Japonais au cours de la 2e guerre mondiale. Restaurés entre 1956 et 1961, ils sont depuis ouverts au public.

Aujourd’hui, les jardins Yu s’étendent sur deux hectares et constituent les beaux jardins de Shanghai et certainement parmi les plus beaux jardins classiques de Chine.

Ces jardins se composent de quatre éléments essentiels : la pierre, l’eau, la végétation et l’architecture. Les pavillons servent de lieux de contemplation et de points d’observation. Les sentiers et les ponts relient les différents lieux et déterminent l’angle sous lequel le visiteur découvre les paysages.

Toute la science des paysagistes chinois consiste à créer, dans un environnement urbain, un décor qui ait l’air absolument naturel et qui soit propice à l’élévation de l’esprit dans la solitude de la méditation.

Jusque dans leurs moindres détails, ces jardins sont un pur enchantement. Partout où le regard se pose, des œuvres d’Art rehaussent les murs, les toits et les fenêtres des trente pavillons du parc.

On suggère aux visiteurs de s’y présenter à l’ouverture des guichets, un jour de semaine, afin d’éviter les longues files d’attente puisque ces jardins sont, à juste titre, extrêmement populaires.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Bazar Yuyuan de Shanghai

14 juin 2011

 
« Bazar Yuyuan » signifie littéralement « Bazar des jardins Yu » (dont il est adjacent). C’est un des lieux les plus populaires de la Vieille Ville.

Il s’agit d’un complexe commercial regroupant plusieurs bâtisses. Un petit nombre d’entre elles sont anciennes mais ont été restaurées. La plupart sont des constructions nouvelles, de style Ming. Elles sont peintes brun rougeâtre et blanc, avec quelques touches dorées. Grâce à cette unité stylistique, le tout forme un ensemble cohérent.

On y trouve de tout : baguettes, soieries, éventails, céramiques, produits artisanaux, bijoux, restaurants, amuseurs, etc.

À 1:24, nous visitons une maison de thé située en hauteur, et auquel on accède par un ascenseur dérobé dans le coin d’un studio de photographie. Je n’aurais jamais trouvé l’endroit sans l’aide de M. Hui Guo Jiang, un sino-canadien rencontré par hasard dans le bazar. À l’extérieur de cette maison de thé, une terrasse permet d’admirer les alentours.

À 1:47, nous apercevons brièvement le « Pavillon de thé au milieu du lac », construit sur des pilotis en pierre au milieu d’un lac artificiel. Cette construction vieille de quatre siècles, a été transformée en maison de thé en 1855. On l’emprunte par le « Pont aux neuf détours » : la forme en zigzag de cette voie d’accès a pour but d’empêcher les mauvais esprits d’atteindre le pavillon, puisque ceux-ci — comme tout le monde sait — ne peuvent se déplacer qu’en ligne droite.

À 1:49, nous sommes dans une maison de thé (voisine du Pavillon) qui est renommée pour servir quelques-uns parmi les meilleurs raviolis de Shanghai ou Xiaolongbao, c’est-à-dire « pains du petit panier » (que l’on peut voir à 1:52).

Ces derniers se distinguent des autres raviolis chinois par le fait que leur contenu baigne dans un bouillon. On doit donc les entamer par la cheminée située sur le dessus, à défaut de quoi on risque de se bruler la bouche (ou d’éclabousser ses vêtements) avec ce bouillon très chaud si on les mange comme on croquerait une pomme.

À 3:21, nous prenons le repas du midi dans la cafétéria du Bazar, immensément populaire. La file d’attente aux caisses sera de vingt minutes. Soulignons que de 3:44 à 3:51, un employé (celui de droite) prépare des raviolis de Shanghai.

À 3:56, ce que l’on voit est un gâteau de lune.

De 4:06 à 4:51, nous visitons l’Ancien Temple de la cité de Shanghai, adjacent au Bazar. Ce temple a été détruit par un incendie en 1922 et saccagé durant la révolution culturelle : restauré, il a rouvert ses portes en 2006.

La soirée se termine par une courte visite de centres commerciaux modernes qui voisinent le bazar.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Vieille Ville de Shanghai (sans le Bazar et les Jardins Yu)

13 juin 2011

 
À l’origine, Shanghai était un village de pêcheurs situé le long de la rivière Huangpu, à une vingtaine de kilomètres de l’endroit où le Fleuve Yangzi se jette dans la Mer de Chine orientale. En 1553, un premier mur d’enceinte fut construit afin de protéger la ville contre les pirates japonais qui dévastaient la côte chinoise depuis deux siècles.

Ces remparts ont presque complètement été détruits lors de la modernisation de la ville en 1913-1914. Toutefois leur tracé, toujours visible vu des airs, délimite la Vieille Ville.

Dans les décennies qui ont précédé le Régime communiste, la Vieille Ville était un repère de révolutionnaires et de malfaiteurs : aujourd’hui c’est un lieu paisible et sécuritaire.

Ses deux principaux attraits touristiques sont les Jardins Yu et le Bazar de Yuyuan, que nous verrons dans des diaporamas spécifiques. Ce diaporama-ci est donc consacré à la Vieille Ville « ordinaire », c’est-à-dire à celle de ses habitants : c’est ainsi que vous ne verrez pas d’Occidentaux dans les images que j’y ai prises.

Le quartier est composé de maisons en bois, parfois recouvertes de mortier, à deux ou trois étages, dont le rez-de-chaussée est souvent occupé par un commerce. Plus larges que des ruelles médiévales, les voies de circulation du quartier possèdent la largeur des rues du Vieux-Montréal ou des rues secondaires de Paris.

En vue de l’Exposition universelle, les autorités ont tenté — en vain — de convaincre les Shanghaiens d’abandonner leur habitude de porter le pyjama en public : cette tenue décontractée demeure encore très appréciée par temps chaud et humide.

Dans ce diaporama, nous visiterons trois lieux de culte. À 0:26, c’est le Temple du dieu protecteur de la ville, assez modeste : il a la particularité de s’appuyer sur un des rares vestiges des remparts de la ville. À 0:41, à quelques pas vers l’Est, c’est le Temple taoïste de la Montagne blanche : celui-ci renferme un grand nombre de statues polychromes très bien faites. À 2:26, c’est le Monastère bouddhiste Chen Xiang, visité principalement par des fidèles.

Un peu partout dans le quartier, on trouve de ces petits commerces qui offrent des produits peu dispendieux; vivres, grillades, souvenirs, etc.

Il se dégage des lieux une atmosphère de convivialité. Des hommes font la sieste en boxer devant leur logis. Des grands-parents en pyjama promènent leurs petits-enfants. Les poissonniers nettoient leur marchandise et la disposent sur de la glace. Une femme fait la lessive dans une cuvette extérieure et suspend son linge devant sa maison. Là, la coiffeuse s’occupe d’une cliente, derrière la vitrine de son minuscule salon à deux places. Etc.

Bref, un quartier plein de charme qui révèle sans façon ses attraits aux étrangers qui osent s’y aventurer…


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Marie-Mai aux FrancoFolies

11 juin 2011
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Hier soir, en finissant de travailler, j’ai décidé d’aller faire un tour aux FrancoFolies. De 21h à 22h, Marie-Mai était en vedette sur la scène de l’Espace Ford.

Excellent spectacle. Plein d’énergie et plein de monde. Et c’était gratuit…

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Voigtländer 50mm f/1,1
1re photo : 1/30 sec. — F/1,1 — ISO 100 — 50 mm
2e photo  : 1/1600 sec. — F/1,1 — ISO 100 — 50 mm
3e photo  : 1/250 sec. — F/1,1 — ISO 100 — 50 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les biocarburants et la famine

10 juin 2011


 
Il faut détruire un quart de tonne de maïs pour produire les 100 litres d’éthanol dont un véhicule utilitaire a besoin pour faire le plein.

Pour chaque kilo de blé récolté, il aura fallu arroser les plants avec 1,500 litres d’eau. Pour produire 1 kg de boeuf, il faut utiliser en dix fois plus, soit 15,000 litres (en partie pour arroser les plantes dont il se sera nourri et le reste pour étancher sa soif).

De manière générale, il faut une tonne d’eau pour produire l’alimentation dont un végétarien a besoin quotidiennement tandis qu’il en faut six fois plus pour produire ce qu’un carnivore consomme chaque jour.

Référence : Faujas A, L’humanité pourra-t-elle éviter la famine ?, La Revue, 2011; 13: 64-70.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les 47 pages du contrat d’Apple

9 juin 2011
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Se procurer des applications pour son iPad est une activité d’autant plus plaisante qu’une bonne partie d’entre elles sont gratuites et que les autres ne coûtent presque rien.

Depuis une semaine, je me suis procuré 19 de ces applications. Je me proposais de m’en procurer une vingtième quand mon iPad m’a informé que pour ce faire, je devais lire et accepter les nouvelles « Conditions générales et engagement de confidentialité d’Apple », un document de 47 pages dont chacune s’étend vers le bas, bien au-delà de ce que l’écran peut afficher.

Croit-on sérieusement que des centaines de millions de personnes se donneront la peine de lire et comprendre un tel document ?

J’aimerais bien que les pouvoirs publics votent une loi selon laquelle seuls les premiers 200 mots d’un contrat relatif aux droits d’utilisation d’un logiciel grand public sont valables et que tout ce qui suit n’a aucune importance.

Si tel était le cas, je suis certain que des compagnies comme Apple feraient ce petit effort de concision qui semble leur faire défaut actuellement…

On comprend pourquoi ces documents sont longs. À qui les compagnies s’adressent-elles pour faire rédiger de tels contrats ? À des avocats payés à l’heure. Pourquoi feraient-ils ça court ?

Pour terminer, quand j’entends tous ces dirigeants d’entreprises se plaindre de la paperasserie gouvernementale, j’ai l’impression que si les compagnies prospères comme Apple pouvaient acheter des gouvernements, ce serait pire si j’en juge à leur propension à nous écraser avec leurs contrats bavards et interminables destinés à les protéger de tout.

Parus depuis :
“L’absurdité” des conditions d’utilisation des applis démontrée en vidéo (2016-05-25)
Thousands sign up to clean sewage because they didn’t read the small print (2017-07-14)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les maisons traditionnelles de Shanghai

8 juin 2011
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Hôtel particulier parisien (© 1998 — Cyril Bordier)
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Il existe encore des milliers de maisons traditionnelles dans les quartiers touristiques de Shanghai. Mais chaque année, des centaines d’entre elles disparaissent sous le pic des démolisseurs pour faire place à des tours résidentielles et des complexes hôteliers.

À Beijing, les maisons traditionnelles sont appelées « maisons à cours carrée ». Elles sont complètement différentes de celles de Shanghai.

Dans la capitale chinoise, un territoire carré ou rectangulaire est délimité par un mur auquel sont adossés des pavillons : chambre des parents, celle des grands-parents, la cuisine et l’atelier de travail, par exemple. Un espace central est réservé à la vie commune (au séchage du linge ou aux repas lorsque la température extérieure le permet). Ces maisons s’apparentent aux demeures nobiliaires de la Rome antique et à celles qu’on peut voir dans les films indous de Satyajit Ray.

Le modèle classique de la maison populaire de Shanghai s’apparente, en plus petit, aux hôtels particuliers parisiens du XVIIe siècle. Vue des airs, elle a la forme d’un « U » fermé par un muret percé d’une porte d’accès. Rectangulaire, aux coins supérieurs arrondis, cette porte s’enorgueillit habituellement d’un portail décoratif moulé. À deux ou trois étages, elle permet une plus importante densité urbaine. D’autant plus qu’au fil du temps, cette maison fut occupée par un nombre croissant de familles, au fur et à mesure qu’augmentait la surpopulation de la ville. Quant à la cour extérieure, minuscule, elle sert de débarras et de puits de lumière pour toutes les pièces.

Tandis que les maisons traditionnelles de Beijing ont été conçues par des Chinois pour des Chinois, celles de Shanghai ont été conçues à l’origine par des entrepreneurs étrangers pour loger leur main-d’œuvre indigène à bon marché.

Répétée de manière presqu’immuable pendant des décennies le long de ruelles étroites, la maison traditionnelle de Shanghai se décline aujourd’hui en une multitude de variations. Les plus spacieuses d’entre elles permettent à leur propriétaire de transformer leur cour extérieure en jardin, en petit commerce ou en restaurant.

Sur d’anciens lots de maisons traditionnelles se dressent des immeubles modernes qui, au soleil, resplendissent de l’éclat de la nouveauté. Sur les rues commerciales qui délimitent les lots de maisons traditionnelles, s’alignent des échoppes, des restaurants et des hôtels. À l’ombre de ces derniers, loin du regard des touristes, un monde révolu tire à sa fin.

Note : La vue de l’hôtel Melchior de Gillier est tirée du livre « Louis Le Vau, architecte », tome 1, écrit et illustré par Cyril Bordier, Éditions Léonce Laget, Paris, 1998: 237 pages.

Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

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Écrit par Jean-Pierre Martel