Entre la rue de Nankin et la rivière Wusong

30 juin 2011

 
Ce diaporama concerne la partie de Shanghai au nord de la rue de Nankin et au sud d’un affluent de la rivière Huangpu. Cet affluent était appelé autrefois rivière Suzhou mais porte aujourd’hui le nom de rivière Wusong.

On en voit l’embouchure à la fin du panoramique qui constitue la deuxième image du diaporama.

De ce territoire étendu, nous verrons trois zones.

La première zone est située près de l’embouchure de la rivière Wusong. Nous y voyons d’abord des maisons en briques rouges, en pierre de taille et en ciment qu’on s’affairait à transformer en appartements de luxe au moment de ma visite.

Puis nous visitons le RAM (Rockbund Art Museum) qui occupe deux pavillons : un édifice étroit de cinq étages et une ancienne église dans laquelle un petit nombre d’œuvres sont exposés dans la pénombre. Il est à noter que les vitraux sont du même artiste que la toile vue dans le pavillon précédent.

Pour terminer, on aperçoit des commerces dont la façade masque le fait qu’ils ont été aménagés dans des maisons traditionnelles. Leur forme caractéristique en « U » est visible dès qu’on les observe de haut.

La deuxième zone est située à quelques rues des maisons traditionnelles en vedette dans un diaporama antérieur (et dont on vient de parler).*

La troisième zone est plus vaste. Elle commence par une partie de Shanghai que j’ai découverte par accident.

Ce jour-là, je devais visiter d’un ensemble de maisons traditionnelles recommandées dans un de mes guides de voyage. Malheureusement, à mon arrivée, on achevait de les détruire. Au lieu de prendre le taxi, comme prévu, pour me rendre au deuxième item au programme, j’ai plutôt décidé de visiter les environs.

Quelle merveilleuse idée. Je me suis retrouvé dans un quartier populaire sans prétention, un quartier qui respire la vie.

Sur mon chemin, je rencontre le parc Ghangshou, entouré de tours résidentielles. Ce parc est un musée en plein air de sculptures figuratives. Celle utilisée comme arrière-fond au début du présent diaporama — et qui est répétée dans cette visite du parc — est assez extraordinaire.

Elle n’est fixée à son socle que par le côté externe du pied droit et les orteils du pied gauche de la jeune fille. La tablette ne repose sur rien puisqu’elle soudée sous son coude gauche et l’avant-bras droit.

Une averse soudaine m’incite à me réfugier dans un centre commercial adjacent. J’en profite pour y prendre le repas du midi.

Dans le restaurant, lorsque le client a commandé ce qu’il désire et que débute son attente, on place devant lui un sablier — Microsoft n’a rien inventé — pour suggérer qu’il devrait recevoir son mets avant que tout le sable ne soit écoulé, ce qui fut mon cas.

À 4:08, notez que partout en Chine, le tabac est présenté comme un produit de luxe.

De 4:24 à 4:30, les tiges de bambou aux fenêtres des maisons sont destinées au séchage du linge.

Puis nous visitons le Temple du Bouddha de jade. C’est le seul temple que je connais qui reçoit une commandite de Coca-Cola. Tout y est une occasion de prélever des fonds.

Tout autour de la cour intérieure du temple, et un peu partout dans son enceinte, les vendeurs de camelote s’affairent.

Au second étage d’un pavillon, dans le saint des saints, là où se trouve le Bouddha de jade blanc qui donne son nom au temple — et qu’il est strictement interdit de photographier, mais que vous voyez à 5:35 — des préposés se chargent de prendre les bouteilles d’huile achetées par les fidèles et de toucher ces bouteilles contre la statue sacrée. Instantanément, comme par magie, l’huile jaune devient jaune (sic), au grand émerveillement des croyants, surpris de voir que l’huile sacrée puisse réussir à ce point à prendre l’apparence d’une huile ordinaire…

Puis, à proximité, le long de la rivière Wusong, plus précisément sur la rue Moganshan, se trouvent des anciens hangars industriels convertis en galeries d’Art contemporain. Leurs environs sont les seuls endroits à Shanghai où les graffitis sont permis.

Beaucoup de petites galeries et une foule d’artistes d’avant-garde y sont représentés, ce qui témoigne bien que Shanghai est devenue une pépinière de talents. J’y passe des heures et j’y serais resté plus longtemps si le tout ne fermait pas à 18h.

En me rendant au métro, je tombe sur le Centre commercial Yuexing Furnishings, au moins deux fois plus grand que les Galeries d’Anjou. Sur quatre étages, on y vend du mobilier de chambre à coucher et de salon. À part des tables et des chaises, on n’y trouve aucun accessoire pour la cuisine ou la salle de bain. Je crois comprendre que chaque boutique est consacrée à un fabricant.

La vidéo se termine pas un très bref aperçu des environs.

*— À des fins documentaires, précisions que les photos de la deuxième zone ont été prises principalement sur les rues de Beijing, Tongren et Yuyuan, entre les rues Shanxi et Zhenning.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

Laissez un commentaire »

| Photos de Chine — 中国, Photos de Shanghai — 上海, Photos de voyage, Vidéos | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le nord du quartier de la Place du Peuple

29 juin 2011

 
Si la rue de Nankin est le centre-ville de Shanghai, la moitié nord du quartier de la Place du Peuple est le quartier culturel de la ville.

La Place du peuple proprement dite est relativement modeste. Elle est située entre le Musée de Shanghai et la mairie. Nous ne la verrons pas dans le diaporama parce que je n’y ai rien vu d’intéressant.

Les environs, par opposition, renferment quelques-uns des principaux sites touristiques de la ville. Nous les visiterons d’ouest en est.

Nous commençons notre visite au Grand théâtre de Shanghai. C’est l’équivalent de la Place des Arts à Montréal ou de l’Opéra-Bastille à Paris.

C’est un édifice que j’ai visité à l’occasion d’une représentation de L’Or du Rhin de Wagner. Si l’entrée et les zones de circulation respirent le modernisme, le luxe et le raffinement, la salle principale fait rétro. De plus, à l’étage où je me trouvais, des barres de métal derrière les sièges laissaient très peu de place à la circulation et constituaient de dangereux obstacles.

Lors de la représentation, il y avait beaucoup de jeunes dans la section économique où je me trouvais. Mon voisin de gauche et ma voisine de droite (tous deux dans la vingtaine) ont plusieurs fois vérifié s’ils avaient reçus de nouveaux messages sur leur téléphone portable. Mon voisin de gauche a même tapé et expédié un message alors que les chanteurs s’époumonaient sur la scène.

Le diaporama nous fait visiter ensuite le Musée des Beaux-Arts de Shanghai (à ne pas confondre avec le Musée de Shanghai). Il est situé à l’arrière du Grand théâtre. Contrairement à ce que son nom suggère, c’est un musée d’Art contemporain. Il reflète l’intérêt récent — et tardif — des autorités pour l’art pictural chinois d’aujourd’hui. Il présente plusieurs œuvres intéressantes. Toutefois, les galeries privées de l’ancienne Concession française et celles situées près de la rivière Wusong (que nous verrons ultérieurement) reflètent davantage le dynamisme des créateurs les plus talentueux de Shanghai.

Puis, c’est la visite du plus riche et du plus extraordinaire musée de Chine. Étonnamment, c’est à Shanghai (et non à Beijing) qu’on trouve le musée qui reflète le mieux la Civilisation millénaire du pays.

Traditionnellement en Chine, le métal précieux n’est pas l’or ou l’argent : c’est le bronze. La pierre la plus recherchée n’est pas le diamant, le rubis ou l’émeraude : c’est le jade. À ce sujet, précisons que la qualité du jade se juge à sa dureté et non à sa couleur (qui n’est pas nécessairement verte).

Aussi le musée fait-il une place de choix à ce que la Chine fait de mieux depuis des siècles. Avec une collection de 120 000 pièces, il couvre cinq millénaires d’histoire, du néolithique à la dernière dynastie chinoise.

À 2:10, les amateurs de calligraphie remarqueront la perfection absolue du document. À 2:48, on a placé des miroirs à 45 degrés qui permettent de voir le motif gravé sous le sceau en jade.

On peut facilement penser, en voyant certaines chaises, qu’elles sont très jolies mais pas très confortables. En réalité, personne ne s’y assoyait directement sur le bois; le siège de ces chaises était toujours recouvert d’un coussin (rembourré de soie chez les nobles).

Après le Musée de Shanghai, nous passons à l’édifice qui lui fait face — donc de l’autre côté de la Place du Peuple — soit la mairie (qui n’est pas accessible au public).

Puis, à l’ouest, c’est le Centre de planification urbaine de Shanghai. Dans cet édifice à l’architecture spectaculaire se loge un musée fascinant. Au rez-de-chaussée, on présente des maquettes du Bund et des rives du Huangpu (qui traverse la ville). À la mezzanine, c’est la Shanghai d’autrefois : ce qui m’a le plus intéressé, ce sont ces cabinets desquels on extrait des photos qui montrent comment vivaient les citoyens de Shanghai au XIXe et au début du XXe siècle. À l’étage suivant se trouve le ‘clou’ du musée : une maquette géante de la ville (à partir de 4:21). C’est la plus grande maquette de ville au monde. Aux étages supérieurs sont présentés les projets les plus ambitieux des autorités municipales, et une cafétéria.

Nous tournons ensuite la page pour visiter la partie située le plus à l’est du quartier.

On y trouve le Théâtre Yifu (dont nous avons parlé dans le billet relatif à l’opéra Décapiter mon père), l’église Saint-Joseph (dont ce diaporama-ci montre sommairement l’intérieur) et une rue où on peut trouver des ceintures, des rubans, des boutons, des pompons, etc. (soit l’équivalent de ce qu’on trouve sur la Plaza St-Hubert de Montréal).

Arrivés au Bund, nous nous retournons pour observer quelques édifices. L’un d’entre eux est le Bund Center, haut de 45 étages hors du sol, dont la couronne représente une fleur.

Pour terminer, nous jetons un regard panoramique à vol d’oiseau sur le quartier, vers l’ouest.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

Laissez un commentaire »

| Photos de Chine — 中国, Photos de Shanghai — 上海, Photos de voyage, Vidéos | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Souvenirs du Festival de musique baroque 2011

28 juin 2011
Le Ballet de l’impatience

C’est avant-hier que se terminait la neuvième édition du festival de musique Montréal Baroque.

Pour la première fois de l’histoire de ce festival, la température a été fraîche et pluvieuse, ce qui a ralenti mes ardeurs à assister à certains spectacles, malgré l’achat d’une passe qui me donnait droit à tout.

À 16h le premier jour, le musicologue François Filiatrault — auteur de la presque totalité des notes du programme — prononçait une conférence sur le ballet de cour. Cette conférence, abondamment illustrée, nous préparait au spectacle qui suivait en soirée.

Donc le soir même, Les Jardins chorégraphiques — c’est le nom d’une troupe de ballet — présentaient une œuvre de Lully, Le Ballet de l’impatience, créée en 1661 et reprise à Montréal pour la première fois depuis.

En réalité, la musique et le livret de ce ballet ont été reconstitués à partir de plusieurs documents anciens alors que la chorégraphie et la pantomime sont le fruit de l’imagination débridée de ses artisans montréalais.

Il s’agit d’un ballet à sketches : on nous présente diverses situations susceptibles de générer de l’impatience. Par exemple, des procureurs qui multiplient les procédures, ce qui augmente leurs honoraires et suscite l’impatience de leur client. Chaque saynète est précédée d’un récit (en vieux français) qui nous explique ce qui va suivre.

Dans ce cas-ci, ce vieux français est celui parlé à l’époque de Louis-XIV : il ressemble à de l’acadien. On prononçait « montère l’escalié » pour « monter l’escalier ». On prononçait le « o » et le « i » de « moi » et de « toi », ce qui sonnait différemment du « moâ » et du « toâ » d’aujourd’hui et qui ressemblait beaucoup au « moé » et « toé » du bon vieux joual québécois. Cette langue, c’était celle de la cour du « Roé » Louis XIV, différente de la langue du « Roy » (comme on dit « Roy Dupuis ») Louis XIII, son père.

Le ballet proprement dit est très différent du ballet comme on le connaît aujourd’hui. Oubliez les tutus et les ballerines dansant sur le bout des orteils. C’était des pas de danse connus de la noblesse (et exécutés par certains d’entre eux dans la représentation devant le roi) et exécutés également par des danseurs professionnels. Cette danse s’accompagnait d’un jeu de main fascinant, qu’exécutaient avec beaucoup de naturel deux des quatre danseurs de la représentation montréalaise.

Quant aux décors, ceux de l’époque avaient brulé avant la première représentation à Paris : à Montréal, ils furent inexistants.

Quant à la musique authentiquement de Lully, elle fut assurée avec brio et avec fantaisie par La bande Montréal baroque, un orchestre formé pour l’occasion de plusieurs des plus brillants musiciens baroques de Montréal.

(Mon Dieu, que de mots pour ce concert d’ouverture).

Je passe sur plusieurs concerts auxquels j’ai assisté, qui furent biens (dont ces concertos créés par le musicologue montréalais Bruce Haynes — décédé quelques semaines avant le festival — à partir de cantates de Bach).

Le Gesualdo Consort Amsterdam

On nous avait prévenus que les madrigaux de Gesualdo (un compositeur de la Renaissance) créeraient l’événement à 21h ce soir-là et ce fut le cas. Exécution parfaite à capella par le Gesualdo Consort Amsterdam. Toutefois j’avoue que les œuvres pour clavecin de ce compositeur (également au programme) ne me disent rien.

Partition de Trabaci

Un des grandes surprises du festival furent les œuvres instrumentales de Giovanni Maria Trabaci (vers 1575 – 1647) présentées à 16h le 25 juin. Celui-ci a écrit les plus anciennes partitions connues écrites spécifiquement pour la harpe. Ses œuvres pour clavier sont particulièrement séduisantes. Selon le compositeur lui-même, elles peuvent être jouées par un ensemble de violes, ce qui fut le cas cet après-midi là.

À 17h30, toujours le 25 juin, le musicologue Noam Krieger a expliqué le long et tortueux cheminement qui lui a permis de reconstituer admirablement la musique du ballet de Lully présenté la veille.

L’Arion orchestre baroque

À 21h (toujours le 25), le gala célébrant le 30e anniversaire du groupe Arion fut une réussite complète. Ce groupe est déjà connu pour sa virtuosité et sa précision : ce gala fut à la hauteur de sa réputation.

Le pianofortiste Robert Hill

Quant aux polonaises séduisantes du fils cadet de Bach, Wilhelm-Friedemann Bach (1710 – 1784) — exécutées au pianoforte par l’allemand Robert Hill — elles furent pour moi une révélation. Alors que certaines de ses pièces sont épouvantablement difficiles à exécuter en raison de la virtuosité qu’elles exigent, d’autres sont d’un dépouillement extrême, lourdement chargées d’une tension émotive qui annonce le romantisme allemand (et celui de Beethoven en particulier).

Site du concert des Ensembles Ysis et La Rota

Le 26 juin à 16h, les Ensembles Ysis et La Rota présentaient la musique médiévale du Roman de F.A.U.V.E.L., une œuvre en partie en latin et en partie en vieux français. Le concert mettait en vedette les voix de deux excellentes sopranos dont la principale (dont j’ignore le nom) est absolument absolument absolument extraordinaire. Avec une légère vibration de la voix qui me rappelle (en mieux) la hongroise Mària Zàdori à ses débuts, et une habilité à broder une dentelle de notes à vous couper le souffle d’admiration.

Les artisans du spectacle « L’enfer de Macbeth, au cabaret »

Pour clôturer le festival, on présentait un texte contemporain qui parodiait le Macbeth de Shakespeare, le tout sur de la musique élisabéthaine de Purcell, de Blow et d’Eccles. Le spectacle était assuré quant à la musique par l’Ensemble Caprice (impeccable), par un chœur mixte de chanteurs assez biens, par deux comédiens montréalais assez bons et par une maitresse de cérémonie d’une drôlerie à dérider une vieille pomme. Je n’ai pas réussi à comprendre qui a écrit ce texte cynique, iconoclaste et totalement irrésistible mais je dois dire que je me suis bien amusé.

Mme Susie Napper profitant d’un moment de répit pour se reposer

Pour terminer, je dois vous parler de Susie Naper. Cette gambiste de réputation internationale est une des femmes les plus extraordinaires que compte le Québec. Sans elle, ce festival n’existerait pas. C’est grâce à son esprit d’entreprise qu’une multitude d’artisans talentueux pratiquant la musique baroque au Québec se réunissent annuellement dans cette grande fête donnée pour notre plus grand plaisir.

Bravo et merci à tous (et mes excuses à Mme Naper qui va sûrement me détester pour cette photo indiscrète).

Détails techniques des photos : Appareil Panasonic GF1, objectif Lumix 20mm f/1,7
1re photo : 1/80 sec. — F/1,7 — ISO 100 — 20 mm
2e photo  : 1/30 sec. — F/1,7 — ISO 160 — 20 mm
3e photo  : 1/60 sec. — F/1,7 — ISO 100 — 20 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/1,7 — ISO 200 — 20 mm
5e photo  : 1/30 sec. — F/1,7 — ISO 400 — 20 mm
6e photo  : 1/30 sec. — F/1,7 — ISO 400 — 20 mm
7e photo  : 1/30 sec. — F/1,7 — ISO 250 — 20 mm
8e photo  : 1/30 sec. — F/1,7 — ISO 160 — 20 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de musique baroque de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, Festival de musique baroque, Musique | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le sud du quartier de la Place du Peuple

27 juin 2011

 
D’après ce que j’ai pu comprendre, le quartier de la Place du Peuple englobe maintenant l’ancien quartier de la Vieille Ville. La partie Sud de ce nouveau quartier de la Place du Peuple comprend donc la Vieille Ville proprement dite et une couronne, assez différente, qui l’entoure.

La vidéo ci-dessus présente donc cette couronne, limitée au nord et à l’ouest par deux voies rapides, et au sud et à l’est par un coude de la rivière Huangpu (qui traverse Shanghai). Nous la visiterons dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, à partir du coin supérieur droit.

En premier lieu, nous nous arrêtons dans une pharmacie traditionnelle où nous assistons à l’exécution d’une ordonnance de plantes médicinales séchées. Pour avoir une idée du prix des médicaments affiché, sachez que six yuans valent environ un dollar canadien et que quatre yuans valent un euro.

Nous pénétrons ensuite dans le Cybermart, un des nombreux centres commerciaux spécialisés de Shanghai. Celui-ci est consacré aux téléphones portables (appelés cellulaires au Québec), aux appareils photos, aux ordinateurs et à leurs logiciels. Puis c’est le repas du midi (assez quelconque) dans un restaurant à proximité.

À 1:33, nous apercevons brièvement un panneau de circulation lumineux.

Nous traversons d’est en ouest un parc qui longe cette voie rapide qui constitue la limite nord du territoire que nous visitons. À 1:49, à gauche, le vendeur de fruits séchés et de noix est un Ouïghour. On reconnait ces Musulmans sunnites à leur coiffe blanche : ils constituent une des minorités ethniques du pays.

Puis nous voyons quelques édifices situés le long des voies rapides qui bordent le nord et l’ouest de la couronne qui est le sujet de la vidéo.

À 2:25, nous avons sauté tout le côté sud (que je n’ai pas visité) et nous sommes déjà rendus au coin sud-est du territoire, dans un centre de tailleurs.

On y vend surtout de la soie, mais aussi des lainages, du coton et du lin. Que des fibres naturelles. Ce qui est prêt à porter sert surtout de modèle à la confection sur mesure. C’est ainsi qu’on peut se faire faire une chemise en choisissant le tissu (uni, à rayures ou à motifs), le genre de col (plus ou moins évasé) et de poignet. Selon la durée de votre séjour à Shanghai, les délais peuvent être très courts.

Devant cet immeuble, un marchand offre en vente des bijoux étalés le long du trottoir.

Nous voyons l’intérieur d’une des rares églises catholiques de Shanghai. Ici c’est l’église St-François-Xavier, assez sobre, dans laquelle une chorale répète. Puis je saute en taxi pour me rendre à la mosquée de Shanghai-Ouest.

C’est une des deux mosquées devant lesquelles je me suis présenté. Contrairement à la Grande mosquée de Paris — que les “infidèles” comme moi peuvent visiter — ces deux mosquées ne sont accessibles qu’aux croyants. Toutefois, les portes de la mosquée de Shanghai-Ouest étant ouvertes, j’en profite pour en photographier l’intérieur.

La vidéo montre ensuite un abri d’autobus diffusant des messages et des actualités.

Finalement, nous visitons un centre commercial uniquement consacré à la vente du thé et des accessoires pour l’infuser. À 3:40, nous zoomons — non pas sur des assiettes — mais plutôt sur des galettes de thé sur les étagères de cette boutique.

Pour terminer, c’est le retour à l’hôtel en tant que passager à l’arrière d’un scooter-taxi. Contrairement aux taxis ordinaires, ceux-ci n’ont pas de compteur : on doit donc convenir à l’avance du prix de la course.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

Laissez un commentaire »

| Photos de Chine — 中国, Photos de Shanghai — 上海, Photos de voyage, Vidéos | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Les voitures de luxe en Chine

26 juin 2011

L’époux d’une cliente me demandait hier soir :
Sais-tu pourquoi les Chinois achètent des voitures ?
Pour se transporter ?
Non, pour afficher leur statut social. C’est pourquoi la majorité des voitures en Chine sont des voitures de luxe.

J’avais des doute quant à savoir si la majorité des véhicules en Chine étaient des voitures de luxe. Toutefois, après quelques minutes de réflexion, j’ai apporté la nuance suivante.

Chez nous, la majorité des acheteurs de voitures font partie de la classe moyenne. Donc les modèles qui se vendent le plus sont ceux que peuvent se payer les acheteurs de cette classe sociale.


   En Chine, la classe moyenne est beaucoup moins importante. Il y a un immense prolétariat (paysans et ouvriers) qui n’ont les moyens que d’avoir un vélo ou d’utiliser les transports en commun. Il y a une multitude de petits commerçants : ceux-ci peuvent se payer un scooter ou une voiture compacte abordable. Et il y a les riches (un faible pourcentage de la population) qui ont les moyens de se payer une voiture, peu importe le prix.

En revenant à la maison, j’ai passé en revue rapidement mes photos : les voitures de luxe sont loin d’être la majorité mais j’avoue que lorsqu’on voyage en Chine, on est surpris d’en voir autant.

Concrètement, on peut s’en faire une idée en voyant cette vidéo, réalisée à Shanghai.

Laissez un commentaire »

| Économie | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Plus de millionnaires qu’avant la crise

25 juin 2011

Selon une étude de Merrill Lynch Wealth Management et le groupe français de conseil Capgemini, il y avait 10,9 millions de millionnaires à travers le monde en 2010 soit d’avantage que les 10,1 millions dénombrés en 2007, avant la crise financière.

Ce nombre concernent les personnes qui disposent d’un patrimoine financier de plus d’un million de dollars américains, en excluant la valeur de leur résidence principale, leurs biens durables et leurs collections. Au total, ils possèdent 42 700 milliards$, soit une moyenne 3,9 millions$ par millionnaire.

La région de l’Amérique du Nord en compte le plus, soit 3,4 millions de personnes (8,6% de plus que l’an dernier), suivie de l’Asie-Pacifique (3,3 millions, +10%) et l’Europe (3,1 millions, +6%).

Six des dix économies où le nombre de millionnaires a le plus augmenté se trouvent en Asie ; c’est la région où on retrouve le plus de jeunes millionnaires, soit 3% âgés de moins de trente ans. Ailleurs, cette proportion est de 2% ou moins.

Par pays, le « palmarès » reste dominé par les États-Unis (3,1 millions de personnes), le Japon (1,7 millions) et l’Allemagne (0,9 million). Ces trois pays comptent plus de la moitié des millionnaires du monde.

En quatrième place, la Chine poursuit sa progression soutenue (+12 %, à 535 000). Suivent le Royaume-Uni, la France (+3,4% à 396 200 millionnaires) et le Canada (avec 282 000 millionnaires).

Le rapport révèle également que 27% de ces personnes étaient des femmes, contre 24% en 2009.

Références :
Il n’y a jamais eu autant de millionnaires dans le monde qu’en 2010
Plus de millionnaires que jamais dans le monde
2010: plus de millionnaires en Asie qu’en Europe

Laissez un commentaire »

| Fait divers | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


La rue de Nankin

24 juin 2011

 
Large de plus de vingt mètres, la rue de Nankin (en anglais : Nanjing Road) débute à l’est au Bund et se termine cinq kilomètres plus à l’ouest. C’est non seulement la plus importante artère commerciale de Shanghai : c’est la rue commerciale la plus fréquentée d’Asie. Elle attire plus d’un million de visiteurs par jour.

C’est l’équivalent d’un croisement entre les rues Sainte-Catherine et Sherbrooke (pour prendre une comparaison que les Montréalais comprendront) ou l’équivalent de l’avenue des Champs-Élysées à Paris. On y trouve quelques hôtels et surtout des boutiques, des magasins à rayons et des centres commerciaux.

Du Bund à la Place du Peuple — soit la moitié orientale de la rue de Nankin — cette rue est piétonne. Un petit train roulant sur pneus y fait la navette.

Toutefois, à partir de la Place du Peuple, la circulation automobile est permise. C’est au début de cette partie que se trouve un magasin à rayons dont l’escalier mobile est courbe (à 2:17 dans la vidéo).

À partir de 4:27, nous visitons le Temple Jing’an. Celui-ci est le plus beau de tous les édifices religieux que j’ai vus à Shanghai. Ce temple est en bois peint, en bois vernis et en bois doré. C’est une splendeur.

De l’autre côté de la rue s’étend le parc du même nom. Ce parc se compose d’une partie d’accès libre, et d’une autre partie qu’on ne peut visiter qu’après avoir payé un frais d’admission : cette dernière, beaucoup plus photogénique, est moins fréquentée.

Au moment de ma visite dans la partie en libre accès, des couples de personnes âgées y pratiquaient des danses sociales sur de la musique pop chantée en chinois.

Dans la partie « payante », je réalise quelques photos infrarouges. Ces photos sont en blanc et noir dans le diaporama : elles donnent l’impression que la nature est recouverte de givre.

Et puis c’est l’averse. Au lieu de poursuivre ma visite sous la pluie, je me réfugie sous un abri et observe les gens de Shanghai défiler sous mes yeux.

La vidéo se termine par des vues de nuit. Celles-ci permettent d’admirer, entre autres, la collection extraordinaire d’enseignes Art Déco qui illuminent la partie Est de la rue de Nankin, et les diodes électroluminescentes (LED) qui décorent les arbres qui longent sa partie Ouest.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

Laissez un commentaire »

| Photos de Chine — 中国, Photos de Shanghai — 上海, Photos de voyage, Vidéos | Mots-clés : , , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Le festival de musique « Montréal Baroque », du 23 au 26 juin 2011

23 juin 2011


 
C’est aujourd’hui que s’ouvre officiellement la neuvième édition du festival de musique « Montréal Baroque ».

Malgré son nom, le festival présentera des œuvres de compositeurs de différentes époques : Moyen-Âge (Hildegard von Bingen), Renaissance (Carlo Gesualdo, Roland de Lassus, et Giovanni Maria Trabaci), Baroque (Johann Sebastian Bach, Antoine Forqueray, Georg Friedrich Haendel, Jean-Baptiste Lully, Johann Rosenmüller, Georg Philipp Telemann, Giovanni Maria Trabaci, et Antonio Vivaldi), et Néo-classique (Wilhelm Friedemann Bach).

À l’affiche, six grands concerts, dix concerts intimes, quinze concerts gratuits, un symposium international (en anglais), deux conférences, une classe de maitre et une série de concerts informels gratuits à partir de 23h au café À propos (situé au 300 est, rue Notre-Dame : voir le clip vidéo ci-dessous).

Quelques uns des meilleurs spectacles auxquels j’ai assisté de toute ma vie furent des Grands concerts donnés à l’occasion d’éditions précédentes de ce festival remarquable.

Référence : Festival Montréal Baroque


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition du Festival de musique baroque de cette année-là.

Laissez un commentaire »

| Culture, Festival de musique baroque, Musique | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Faits divers No 4

22 juin 2011

La modestie protège-elle les femmes du viol ? Compte tenu que la grande majorité des victimes de violence sexuelle gardent le silence, on compte officiellement 55 viols par jour en Égypte, un pays où le port du voile est presque une obligation sociale.

Référence : Viols révolutionnaires


 
De nos jours, il reste environ six cents violons créés par Antonio Stradivari (1644—1737). Leur couleur rougeâtre est restée longtemps un mystère. Les scientifiques du Laboratoire LaDIR, près de Paris, ont démontré la présence de vermillon (sulfure de mercure), d’hématite (oxyde de fer) et surtout de cochenille (un colorant issue d’un insecte parasite du figuier de Barbarie).

Stradivari appliquait une sous-couche à base d’huile de lin ou de noix, suivie d’une couche de vernis composée de cette même huile, additionnée de colorant et de résine de mélèze et de pin.

Référence : Morillot J, Les secrets dévoilés du Stradivarius, La Revue, 2011; 12: 124.


 
Occupant une superficie de 0,44 km², le Vatican possède 572 citoyens dont 32 femmes. C’est, de loin, le pays au Monde qui possède le plus faible taux de natalité.

Référence : Mataillet D, Connaissez-vous le Monde d’aujourd’hui ?, La Revue, 2011; 12: 144.


 
La consommation moyenne de vin par habitant est de 53 litres par an en France, 45 litres en Italie, 22 litres au Royaume-Uni, 9 litres aux États-Unis et 1 litre en Chine.

Référence : Leboeuf M, À la conquête des palais chinois, La Revue, 2011; 10: 90-1.


 
Le taux de chômage dans la dictature du Turkménistan attaint 60%.

Référence : Turkménistan


Liste de tous les faits divers (des plus récents aux plus anciens)

Laissez un commentaire »

| Faits divers | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Expo 2010 Shanghai (Zone A)

20 juin 2011

 
Sous le thème « Une meilleure ville, une meilleure vie », l’exposition universelle de Shanghai s’est tenue du 1er mai au 31 octobre 2010.

Avec ses 73 millions d’entrées — dont 94 % de Chinois — ce fut l’exposition universelle la plus populaire de tous les temps. À elle seule, la journée du 16 octobre battit tous les records avec ses 1,03 million de visiteurs.

La contrepartie de ce succès fut d’interminables files d’attente. À titre d’exemple, il fallait compter au moins cinq heures avant de pouvoir visiter le pavillon de l’Arabie saoudite. Or le mercure atteignit plus de 32 degrés Celsius certains jours de septembre 2010 : vous pouvez imaginer la détermination de ceux qui visitèrent l’Expo en plein été…

Afin de rendre cette attente plus confortable, les autorités eurent recours à un procédé ingénieux. On sait que l’évaporation de l’eau est un processus endothermique, c’est-à-dire qu’il absorbe de la chaleur. On a donc installé une multitude de nébuliseurs qui pulvérisaient une bruine d’eau en direction des visiteurs sans jamais les atteindre. En effet, les gouttelettes étaient si petites qu’elles s’évaporaient immédiatement, créant ainsi un vent de fraîcheur à un coût beaucoup moindre que si on avait utilisé des climatiseurs.

Puisque le but de mon voyage à Shanghai était de visiter cette ville et, accessoirement, d’aller à l’Expo, je pris la résolution d’aller à l’exposition universelle seulement le soir, alors que les files d’attente étaient minimales. C’est ce qui explique que les photos que j’en ai rapportées furent toutes prisent de nuit.

Alors que les pavillons commerciaux étaient tous situés au nord de la rivière Huangpu (qui traverse Shanghai), les pavillons nationaux étaient répartis en trois zones situées au sud de cette rivière. En gros, les pavillons des pays orientaux étaient placés à l’est, les pavillons thématiques au centre, tandis que les pavillons de pays occidentaux étaient à l’ouest.

Chacune de ces zones ont fait l’objet d’un diaporama spécifique. Au total, ces trois diaporamas présentent 231 photos et presqu’une centaine de séquences vidéo en haute définition, faisant de ce blogue une importante source de renseignements en français relativement à l’Expo 2010.

Le diaporama publié aujourd’hui concerne les pavillons de la Zone A.

La photo qui sert de titre montre le Centre culturel, en forme de soucoupe volante. Haut de six étages (dont deux souterrains), ce pavillon thématique contenait, entre autres, des boutiques (au rez-de-chaussée), un aréna et un cinéma. Après avoir monté le long d’une rampe en spirale, les visiteurs accédaient à une vue panoramique de l’Expo.

L’image suivante est celle du pavillon de l’Arabie saoudite qu’on distingue du Centre culturel par ses pilotis chromés, son toit plat (sur lequel étaient plantés des palmiers) et sa couronne servant d’écran lumineux.

À 0:15, on voit un des modèles de nébuliseurs dont j’ai parlé plus tôt, suivi d’un extrait d’un spectacle « multimédia » de musiciens saoudiens.

Avec ses 63 mètres de hauteur, le pavillon de la Chine était le plus élevé de tous les pavillons nationaux. Sa pyramide inversée était formée de 56 poutres rouges (représentant les 56 minorités ethniques du pays). À 0:26, on voit le socle sur lequel était bâti ce pavillon, de même que la silhouette des visiteurs le quittant, tard le soir.

Extérieurement, le pavillon de l’Inde se distinguait par son dôme végétalisé. À l’intérieur, on pouvait visiter une foire de produits artisanaux et assister à un spectacle holographique tridimensionnel sur l’histoire de ce pays.

Le pavillon d’Israël avait la forme de deux coquillages géants collés l’un sur l’autre : le premier, transparent, et l’autre, opaque. Dans le premier se trouvaient deux pages authentiques du plus important document scientifique du XXe siècle : le manuscrit d’Albert Einstein sur sa Théorie de la relativité générale. Pour n’importe quel amateur de science, être à 30 cm de la célèbre équation « e = mc2 » écrite de la main d’Einstein, c’est comme être face à face avec La Joconde de Léonard de Vinci.

La partie opaque de ce pavillon renfermait un dôme sous lequel était projeté un film montrant la contribution du peuple israélien au progrès technologique de notre civilisation. Une fois ce film terminé, la présentation se poursuivait sur l’écran individuel placé devant chaque spectateur et visait à présenter quelques citoyens de ce pays.

Puis nous passons devant le pavillon de la Corée du Sud et nous pénétrons dans celui du Népal, dont l’extérieur, spectaculairement beau, renferme une pagode entourée d’ateliers de différents artisans.

Le pavillon du Pakistan était centré sur deux thèmes : l’amitié sino-pakistanaise et la place importante des femmes dans la vie politique de ce pays. Ce dernier thème peut nous sembler étrange aujourd’hui mais on doit se rappeler que le Pakistan fut le premier pays musulman dirigé par une femme. La visite se terminait par une foire de produits artisanaux.

Si l’extérieur du pavillon du Qatar ressemblait à une forteresse, son intérieur prenait l’aspect d’un souk : on y présentait la culture et les richesses naturelles de ce pays côtier.

Autant le pavillon du Sri Lanka était simple, autant celui de Taïwan était spectaculaire, prenant la forme d’une gigantesque lanterne à l’intérieur de laquelle étaient projetées des images d’œuvres d’art chinois, réitérant ainsi la parenté culturelle de cette île avec la Chine continentale.

La dictature du Turkménistan était représentée par un pavillon de style « vintage »…

Le pavillon du Maroc est l’un des plus beaux et des plus intelligents que j’ai visités. Au rez-de-chaussée, les visiteurs étaient accueillis dans une cour intérieure caractérisée par le raffinement et la richesse de sa décoration. La visite se poursuivait au premier étage où, à tour de rôle, étaient présentés chacun des métiers qui avaient été mis à profit pour réaliser ce qui nous avait émerveillés plus tôt.

Note : Pour voir la carte officielle (en anglais) du site d’Expo 2010, cliquez sur ceci.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Shanghai

Laissez un commentaire »

| Photos de Chine — 中国, Photos de Shanghai — 上海, Photos de voyage, Vidéos | Mots-clés : , , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel